JEAN-CLAUDE DEY EXPERT EN ARMES ANCIENNES ET SOUVENIRS HISTORIQUES
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Le dimanche 21 septembre 2025 à Fontainebleau​ avec l'étude Osenat.

9/23/2025

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Le dimanche 21 septembre 2025 à Fontainebleau
​avec l'étude Osenat.


COLLECTION JEAN LOUIS NOISIEZ, vente finale

Souvenirs historiques et militaires

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INFORMATIONS PRATIQUES ET CONTACTS :
Osenat 
9-11, rue Royale
​77300 Fontainebleau


Expert de la vente :
​
Jean-Claude DEY
Expert honoraire près de la Cour d'Appel de Versailles
Ancien Assesseur près la Commission de Conciliation
​et d'Expertise Douanière

Membre du S.F.E.P.


Adresse : 8 bis, Rue Schlumberger,
​92430 MARNES LA COQUETTE

Tel : 01.47.41.65.31
Mail : [email protected].
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MENUSIER London.
Montre de gousset à automates, à secret, érotique,
en or jaune 750/1000
.
​Cadran émaillé blanc. Chiffres arabes de style Breguet.
Au centre de la cuvette en laiton, un automate érotique secret se dévoile et s'actionne par la sonnerie. Les automates représentent une scène d'amour antique avec deux personnages sur une méridienne.
Mécanique complexe à sonnerie.
Mouvement mécanique à remontage à clé.
Pièce d'exception en état de fonctionnement.
Sous la cloche, initiales « ICB » sous couronne. Avec une clé.
​Vers : 1820. Diamètre : 56 mm. Poids brut : 138.76 g

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Sabre de luxe du Général Duroc du type des grenadiers a cheval de la garde consulaire.
Curieux sabre dans le goût et au modèle de ceux de la Garde des Consuls.
Poignée en bois recouverte de galuchat avec double filigrane.
Riche monture en bronze, gravée, ciselée et dorée.
Calotte à courte queue ciselée en fort relief, surmontée d’un mufle de lion ceinturé d’une bague à huit pans présentant sept étoiles, jupes ornées de fleurettes et d’une palme.
Garde à coquille à cinq branches en bronze, présentant au centre une toile d’araignée ornée d’un médaillon au « N » dans une couronne de laurier, surmonté de l’aigle entourée de branches de chêne et de laurier.
Les quatre branches partant de la branche principale sont décorées de têtes de coq et se terminent en rosaces feuillagées.
Quillon à tête d’aigle, bec vers la pointe.
Lame courbe à dos rond, gravée « Manufacture de Klingenthal Coulaux frères », à contre tranchant et gouttières, gravée au tiers d’attributs et de trophées d’armes surmontés de l’aigle, faisceau de licteur et rinceaux feuillagés, marquée dans le damas « Général Duroc » sur les deux faces.
Fourreau en bois recouvert de galuchat à trois garnitures en laiton, ciselées, dorées, au modèle et dans le gout des sabres de la Garde des Consuls, à décor de trophées, décors géométriques, fleurs, feuilles d’eau, entrelacs, rosaces, bonnet de la Liberté et patte de lion. Dard en fer.
La chappe a une entaille faite pour sortir plus sûrement la lame à l’orientale à lame courbe.
Porte sur le fourreau une étiquette à la plume « Sabre du Gl Duroc Collection Bernard Franck n°225 SH ».
A.B.E. Époque Ier Empire
(poignée postérieure, le fourreau, au modèle et d’époque, rapporté et ajusté au sabre) .


Provenance :
- Collection Bernard Franck, 5ème vente, n°178
- Collection Charles Marchal
- Collection Milliat
- Collection Courtois
- Collection Jean Louis Noisiez.

Michel Duroc (1772-1813)
Militaire de formation, artilleur, il est déjà au côté de Napoléon Bonaparte au siège de Toulon en 1793 et sera de toutes les campagnes jusqu'à sa mort, au champ d'honneur en Saxe en 1813. Sénateur, Grand Maréchal du Palais et Duc, il occupe une place éminente dans l'organisation militaire, politique et diplomatique de l'Empire. Il repose sous le dôme des Invalides, conformément aux désirs de l'Empereur.

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Beau fusil de chasse double à silex de « BOUTET Directeur Artiste Manufacture à Versailles ».
​Canons en table de couleur tabac, ronds, à pans aux tonnerres, profusément et joliment décorés d’incrustations à l’or, de frises de feuillage, de guirlandes feuillagées, de trophées d’armes, flèches, grenades et poinçon « NB » dans un ovale ; gravés, à gauche, « Canon de » et, à droite, « Leclerc ».
Point de mire en argent orné de rayons or.
Queue de culasse gravée de rayons et de frises. Vis ciselées.
Platines à corps plats signées, à droite, « Boutet Directeur Artiste » et, à gauche, « Manufacture à Versailles ». Ressort à galets.
Bassinets en fer à grands pare-étincelles ciselés de feuillages aux queues.
Chiens col de de cygne à corps plats finement gravés, ainsi que les mâchoires supérieures.
Garnitures de grande qualité en acier finement découpées, ciselées et gravées.
Double détente. Pontet à queue en crochet à décor de feuillages et d’urnes.
Plaque de couche découpée, ornée d’une guirlande de fleurs et de feuillages en fort relief.
Monture en ronce de noyer choisie, marbrée, à fût court.
Crosse et fût en partie sculptés de feuillages.
Baguette en fanon à embout en corne.
B.E. Époque Consulat-Ier Empire.
Fusil de très grande qualité et du plus bel effet.
Long. : 125,5 cm.


Provenance :
- Vente 1985, château d’Echuilly, Maître Segeron et Fournier
- Antiquaire parisien
- Collection Jean Louis Noisiez.

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Couteau à dessert.
​Lame et manche en vermeil.
Manche ciselé de haut en bas, sur les deux faces, de l'Empereur Napoléon Ier de profil tête laurée, fleurettes, feuillage, abeille ; et des grandes armes impériales, abeille et "N" entouré de feuilles de laurier ; poinçonné du « B » du singe violet et barrette de Biennais.
Lame à dos rond frappée "Au singe violet", surchargée d’un poinçon "DIM" et de poinçons anglais sur le côté.
B.E.
Longueur : 20 cm. Poids : 54 g env.



Martin Guillaume BIENNAIS est le plus célèbre fournisseur de Napoléon Ier; il a notamment l'exclusivité des fournitures pour la table impériale.
​Provenance : Antiquaire parisien.

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Ensemble casque et cuirasse d’officier de carabiniers :
​- Casque.
Bombe en laiton. Cimier à décor de feuilles de laurier, doré.
Bandeau en métal argenté. Jonc en métal blanc.
Motif de bandeau à la grenade, doré.
Bossettes argentées rayonnantes à étoiles, guillochées, dorées. Jugulaires à anneaux en « 8 », guillochées, doublées postérieurement d’une plaque de laiton et de drap noir.
Coiffe intérieure de troupe. Crinière remontée en crin rouge.
A.B.E. deux trous repercés à l’avant du cimier.
- Cuirasse.
En fer recouvert de laiton.
Épaulières remontées à attaches en mufles de lion.
Agrafes dorées à décor de feuilles de laurier.
Cuirs et ceinture changés.
A.B.E. Époque Second Empire.
On y joint deux paires d’épaulettes IIIe République


Historique : Entre 1825 et 1865, deux régiments de carabiniers coexistent, ils font régulièrement les honneurs au chef de l’État, ne participent pas aux campagnes et restent casernés durant tout le Second Empire. Lors du coup d’état du 2 décembre 1852, ils interviennent sur les Champs Élysées pour dissuader les émeutiers ; durant la guerre de 1870, ils participent à la bataille de la Gravelotte puis subissent le siège de Metz et la capitulation avant de disparaitre en 1871.
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Sabre d’officier supérieur de cavalerie.
Poignée en ébène quadrillé.
Monture en argent ciselé dite « à la Marengo ».
Calotte à courte queue à mufle de lion, écailles et toiles d'araignée. Garde à chaînette, à deux quillons inversés en tête d'animal fantastique et deux oreillons en navette à décor d'une tête à l'antique.
Superbe lame courbe, à dos plat, contre tranchant et pans creux, entièrement gravée sur fond doré, sur une face : de scènes de batailles ; sur l'autre face, de soleil, croissants, étoiles, animaux fantastiques, tête de turc et carte marquée "Europa".
Fourreau en argent gravé et ciselé, sur une face, d'écailles, de campements militaires, de bateaux, de trophées d'armes et d'une ville orientale ; sur l'autre face, de faisceaux de joncs. Anneaux et dard en fer. A.B.E. Dans le goût du Ier Empire, fabrication postérieure.
(usure, un quillon ressoudé).
​Poinçons sur la garde et le fourreau : 1er coq Paris, tête de vieillard 1798-1809, poinçon d'orfèvre "JM" étoilé.

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Somptueux sabre de luxe Ottoman.
Sabre ottoman PALA de grande qualité
.
​Poignée à plaquettes de corne claire à trois boutons de rivure dont deux en œillets, en ronde bosse, damasquinés d’or.
Monture en argent niellé d’or.
Garde à deux longs quillons et oreillons à pans, damasquinée sur fond d’or.
Quillons se terminant par deux boutons en relief à décor de fleurs et deux oreillons triangulaires à quatre oreilles ; l’ensemble damasquiné d’or en suite et enrichi de triangles d’or au centre.
Superbe, forte et large lame courbe, de 74,5 cm de longueur et 42 mm de largeur au talon, en damas, à dos plat au talon, puis à rainures évidées, s’élargissant et se terminant par un contre tranchant ; décorée à l’or au talon sur une face dans un médaillon de la tughra du sultan Mahmoud II (1809-1839), d’une aiguière de la pureté et de deux cartouches : l’un avec inscription « Ya mufattih al-abwab » (Oh Celui qui ouvre les Portes) et, le second, avec inscription « Iftah lana khayr al-bab » (Ouvre-nous la meilleure des portes); sur l’autre face, le sceau de Salomon inscrit des noms des sept dormants d’Éphèse ainsi qu’une aiguière de la Pureté.
Fort fourreau en vermeil damasquiné, à bracelet mouvementé, garni de deux anneaux de suspente.
Languette mobile au talon de façon à dégager facilement la lame très courbée.
Le fourreau est décoré en suite sur toute sa longueur sur les deux faces, de dix médaillons, dont huit losangiques, à décor d’étoiles et de trophées d’armes, entrecoupés de neuf fleurs ; l’ensemble enrichi sur les bords d’une frise.
Sur le dos du fourreau une inscription, probablement un nom turc, « Ali Gavvas ».
Dard découpé gravé à jours.
L’ensemble en bon état.
Long total. : 92,5 cm.
B.E. Époque Ier Empire-Restauration.


Provenance : Vente du capitaine Hayer à Angers n°381 en 1972.
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Général Bonaparte au citoyen Fain 1796.
​Cassette nécessaire de pistolets à silex, en noyer clair ciré, ornée d’un écu sur le couvercle gravé « Le Général Bonaparte au Cen A.J.F Fain 1796 », gainée à l’intérieur de velours bordeaux.

Ouverte, elle présente :

-Une fine paire de pistolets à silex d’officier.
Canons à pans, légèrement tromblonnés aux bouches, à rayures cheveux, poinçonnés aux tonnerres « VLr » sous bonnet, « B2 » avec palmes ; surmontés d’un point de mire et d’un cran de visée.
Queues de culasse découpées.
Fines platines gravées « Manufre à Versailles » et chiens col de cygne à corps plats.
Bassinets à pans, à grands pare-étincelles.
Toutes garnitures en fer découpées et la platine en acier poli glacé. Montures en noyer clair tigré.
Crosses à long fût, pommeaux ovales gravés « Le Gle Bonaparte au Cen A.J.F. Fain 1796 ».
Baguettes en fanon à embouts en corne et fer.
Long. : 30,5 cm. Cal. 12,9 mm.

Poinçons : « VLr » sous bonnet : poinçon d’inspecteur. « NB » sous bonnet : poinçon de Nicolas Boutet. « B2 » avec palmes : poinçon d’inspecteur 2ème division An 3-An 4, probablement Daniel Bouyssavy. -

-Et des accessoires : maillet en bois avec manche faisant baguette de bourrage, tournevis à poignée en noyer, moule à balles en acier poli blanc, baguette de bourrage, dosette, boite ronde en ébène pour calepins ou balles et sa clé.

Cassette et accessoires en bon état, anciens mais postérieurs.
Dim : 24 x 41,3 x Ht 7 cm.


Agathon Jean François Fain (1778-1836).
Baron, écrivain et homme politique français. Débute dès seize ans, comme surnuméraire dans les bureaux du comité militaire de la Convention. Remarqué par Paul Barras pour son esprit méthodique, il est nommé chef du bureau de la correspondance du Directoire en 1796, puis chef de cabinet et, par la suite, chef de division du secrétariat général du Directoire. Sous le Consulat, Fain est préposé à la division des Archives, rattaché à Hugues-Bernard Maret, futur duc de Bassano, alors secrétaire d'État puis garde général des Archives impériales. Entre en 1806 au cabinet particulier de Napoléon Ier avec le titre de secrétaire-archiviste. Attaché à la personne de l'Empereur, il l'accompagne dans toutes ses campagnes et est créé par lui baron de l'Empire en 1809 et nommé maître des requêtes au Conseil d'État en 1811. Secrétaire particulier en 1813, il sert Napoléon jusqu’à l'abdication de Fontainebleau le 6 avril 1814. Le baron Fain reprend ses fonctions auprès de l'Empereur le soir même de son retour au Palais des Tuileries le 20 mars 1815. Il ne le quitte pas pendant les Cent-Jours et le suit jusqu’à la Bataille de Waterloo. Adjoint au ministre secrétaire d'État du gouvernement provisoire du 6 au 8 juillet 1815, il se retire au moment de la Seconde Restauration et vit jusqu'en 1830 dans une retraite absolue, s'occupant à la publication de ses souvenirs personnels sur Napoléon, qui sont considérés comme "d'une très grande fiabilité". En 1830, Louis-Philippe le nomme premier secrétaire de son cabinet et le confirme dans le grade de commandeur de la Légion d'honneur. Élu en 1834 à la Chambre des députés (département du Loiret) et nommé en 1836 conseiller général (Loiret). Premier Secrétaire du cabinet de Napoléon Ier, discret et travailleur, Fain a assisté l’Empereur nuit et jour, au palais comme sur le champ de bataille. Napoléon se serait un jour adressé à lui en ces mots: “Vous aussi, vous serez immortel. N’êtes-vous pas mon secrétaire ?”.

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BOUTET Manufacture à Versailles.
Pistolet à silex d’officier.

Canon à pans, lisse, tromblonné à la bouche, gravé au trait sur fond d’or, à point de mire en argent, signé sur le dessus « Boutet Directeur Artiste », poinçonné au tonnerre sur fond d’or d’une fleur de lys, de deux poinçons de Saint-Etienne, d’une barrette « Boutet » et orné de frises or.
​Queue de culasse gravée d’une toile d’araignée.
Platine signée « Manufre à Versailles » et chien col de cygne à corps plat, finement gravée de rinceaux feuillagés et de fleurettes.
Bassinet ovale à grand pare étincelles.
Mâchoire supérieure du chien et batterie gravées de branches de feuillages et de toiles d’araignée.
Fines garnitures en acier, découpées.
Devant de pontet en urne couverte.
Pontet au masque de Satan, feuillages, urnes et toiles d’araignée.
Contre platine feuillagée.
Pommeau ovale décoré d’une toile d’araignée en suite.
Monture en noyer verni. Crosse à long fût.
Baguette en bois à embout en os. Toutes vis guillochées.
A.B.E. Époque Restauration (1815-1820).
Finition poli glacé, remis en couleur, petite enture le long du canon au fût et petits coups et rayures.
Long.: 34 cm. Cal. 18,3 mm.

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Exceptionnelle paire de fusils de chasse ayant appartenu au Roi Jérôme, à broche, calibre 10.
​Présentée dans deux coffrets de transport, avec leurs accessoires.

Le premier coffret
 en acajou, avec cartouche au centre en laiton découpé, gravé « J.E.N. » sous couronne, aux coins renforcés de laiton découpé.
Poignées latérales incrustées.
Fermeture à serrure à deux points et deux crochets de maintien.
Gainé à l’intérieur de velours vert bouteille, décoré à l’or dans le couvercle et marqué « Devisme 36 boulevart des Italiens - Arquebusier Breveté à Paris ».

Il contient :

-Un fusil de chasse à broche, système Lefaucheux, deux coups, calibre 12.
Canons ronds en table de 74,5 cm, rubans et damas fins, décorés aux bouches de filets d’or et, aux tonnerres, d’incrustations de feuilles d’or et « n°1 ».
Sur la bande, dans un cartouche : « 1-Gastinne Renette ARQr de S.M. l’Empereur à Paris ».
Système d’extraction par la bande se déplaçant latéralement sur 65 mm par pivotement.
Daté sous les canons « 1854 » et « N°1071 ».
Platines signées.
Bascule et garnitures finement ciselées et gravées de feuilles de vignes.
Pontet incrusté à l’or au chiffre du Roi Jérôme, « J.E.N. » sous couronne, (Jérôme Napoléon).
Double détente bleuie.
Crosse en beau noyer quadrillé avec pièce ovale en or en dessous gravée « 1 ».
Longueur totale : 112 cm.

-Et ses accessoires : moule à balles, pousse-amorces, deux dosettes en laiton, boite à amorces et instrument en ébène de recalibrage des cartouches, poire à poudre à bec doseur réglable recouverte de maroquin vert et signée « GAJ W-HAWKSLEY », bretelle en cuir vert.

L’ensemble en parfait état et bien complet de tous ses éléments d’origine.

Le second coffret à l’identique du premier.

Il contient :

-Un second fusil au modèle, faisant paire avec le premier, deux coups, calibre 12.
A noter les différences suivantes :
« N°2 » à l’or sur le canon au tonnerre.
« 1854 » et « n°1071 » sous le canon.
Sur la crosse, en dessous, une pièce ovale en or gravée « 2 ».

-Et ses accessoires, complémentaires à ceux du premier coffret : instrument de recalibrage des cartouches, marteau en métal poli glacé, deux tournevis à manches en ébène, boites à bourre, baguette de nettoyage en trois parties, emporte-pièce pour le découpage des bourres ou calepins, dosette en métal graduée, poire à poudre à bec doseur réglable recouverte de maroquin vert et signée « GAJ W-HAWKSLEY » et bretelle en cuir vert.

L’ensemble en très bon état et bien complet de tous ses éléments d’origine. (légères petites griffes sur les crosses, un petit accident sur chaque coffret).
Une clé pour les deux coffrets.
Tailles des coffrets : 81,5 x 24,5 x Ht. : 7,8 cm.


Provenance :
Vente des objets mobiliers, appartenant à S.A.I. le Prince Napoléon, garnissant la Villa Prangins.
Vente aux enchères publiques à la Villa Prangins, (Nyon-Vaud), du 30 octobre au 11 novembre 1950.
Ces fusils ont été vendus sous le n°0817 par Maître Vincent, experts : Messieurs Clément Bosson et Robert Jean Charles.


Jérôme Bonaparte, roi de Westphalie (1784-1860). Dernier frère de Napoléon, né à Ajaccio, orphelin de père à un an, il quitte la Corse au milieu des troubles de la Révolution (1793). Après le 18 Brumaire (1799), il réside aux Tuileries, et entre dans la garde consulaire. A la suite d'une querelle, il se bat en duel avec le frère du général Davout. Il doit alors quitter son régiment et entre dans la marine comme aspirant de seconde classe (novembre 1800). Il prend part à l'expédition de Saint-Domingue, au cours de laquelle Villaret de Joyeuse le promeut enseigne de vaisseau (novembre 1802). Rappelé par le Premier Consul (avril 1803), il préfère se rendre aux Etats-Unis. A Baltimore, il s'éprend de la fille d'un riche négociant, Élisa Patterson, qu'il épouse sans demander le consentement des siens (24 décembre 1803). Il n'est donc pas de ce fait parmi les princes d'Empire de 1804. Dès le 18 mai 1805, à la tête d'une escadre, il contraint le dey d'Alger à rendre la liberté à des prisonniers français. A son retour, il est fait capitaine de vaisseau (1er novembre 1805). Il commande en second, sous l'amiral Willaumez, la flotte chargée de ravitailler les Antilles. Séparé de son chef par une tempête qui réduit la flotte au seul navire qu'il commande, (le Vétéran), il enlève aux Anglais, après un brillant combat, un riche convoi de navires marchands. De retour en Bretagne (26 août 1806), l'Empereur le nomme contre-amiral (19 septembre 1806). Après Tilsit, Napoléon juge son frère mûr pour la dignité royale et lui attribue le royaume de Westphalie. Jérôme s'établit comme souverain à Cassel, après avoir épousé, par la volonté de l'Empereur (22 août 1807), la princesse Catherine de Wurtemberg. Il prend la tête du 10e corps de la Grande Armée en Allemagne (1809), chargé de garder la Saxe et d'observer la Prusse pendant que l'Empereur opère sur le Danube avec le gros de ses forces contre les Autrichiens. L'Empereur, partant pour la Russie, confie à Jérôme l'aile droite de la Grande Armée, c'est-à-dire trois corps de 90 000 hommes. Mécontent d'être placé sous les ordres de Davout qui n'a que le rang de prince, il quitte son commandement (14 juillet 1812). L'Empire tombé, Jérôme quitte la France. Après le retour de l'île d'Elbe, Jérôme offre ses services à Napoléon, qui les accepte. Il prend une part honorable aux combats de Charleroi et des Quatre-Bras, à la tête d'une simple division, puis se bat bravement à Waterloo où il est blessé. Après avoir vécu en divers pays sous le nom de prince de Montfort (Trieste 1819, Rome 1823, Florence 1831), il est autorisé, à l'issue d'un débat parlementaire, à regagner la France en 1847. Il approuve la révolution de février 1848 et participe à l'élévation de son neveu Louis Napoléon qui le nommera gouverneur des Invalides (23 décembre 1848), maréchal de France (1er janvier 1850) et, après le coup d'État, président du Sénat (28 janvier 1852). Il meurt oublié au château de Villégenis à Massy (Essonne). Son corps est inhumé aux Invalides.
De son premier mariage avec l'Américaine Patterson (cassé par l'Empereur), il a un fils, Jérôme Napoléon Bonaparte (1805-1870), non reconnu en France; du second mariage avec la princesse Catherine de Wurtemberg (1807) sont issus la princesse Mathilde, mariée brièvement au prince Demidoff, sans postérité, et un fils, le prince Napoléon, dit le prince Jérôme, surnommé Plon-Plon (1822-1891), député de Corse (1848), député de la Sarthe (1849), ministre plénipotentiaire à Madrid (1848), sénateur (1852), général de division (1853), ministre de l'Algérie et des Colonies (1858-1859). C'est de lui que descend le prince Louis Napoléon Bonaparte, né en 1914.

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Le mercredi 23 juillet 2025 à 14h00, à Cannes, avec l'étude Cannes Enchères.

9/10/2025

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Le mercredi 23 juillet 2025 à 14h00,
à Cannes, avec l'étude Cannes Enchères.

Collection B.F.H.
Armes blanches et à feu,
Coiffures et Equipement

Appartenant à divers
Marine, Dagues de présent italiennes époque fasciste,
Huiles sur toile, Souvenirs, Ordres de chevalerie,
Armes blanches et à feu, Casques et Equipements


INFORMATIONS PRATIQUES ET CONTACTS :
​Cannes Enchères
20 rue Jean Jaurès, 06400 Cannes
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Expert de la vente :
Jean-Claude DEY

Expert honoraire près de la Cour d'Appel de Versailles
Ancien Assesseur près la Commission de Conciliation et d'Expertise Douanière

Membre du S.F.E.P.
Adresse : 8 bis, Rue Schlumberger, ​92430 MARNES LA COQUETTE
Tel : 01.47.41.65.31. 
Mail : [email protected].
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Étonnant et fort sabre d’officier supérieur révolutionnaire.
Fusée en bois entièrement filigranée de cuivre et de laiton. Monture en bronze ciselé et doré. Pommeau à tête de lion à longue queue. Garde à une branche sur plateau orné d’ailes ciselées et d’une flèche, à coquille ajourée, décorée au lion grimpant maintenant la massue, surmonté du bonnet phrygien monté sur un canon, et d’un médaillon au cors garni d’un attribut à la romaine. Forte et large lame légèrement cintrée à dos plat et contre-tranchant. Fourreau en cuir à trois garnitures en laiton découpé, décoré au trait, à deux anneaux de suspente.
Largeur de la lame au talon : 60 mm.
Longueur de la lame : 790 mm.
Longueur totale avec fourreau : 1050 mm.
B.E (quelques marques de service)
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Sabre d’officier d’État-Major au modèle des sabres d’Honneur.
Poignée recouverte de basane avec filigrane. Monture en bronze argenté. Pommeau ovale à courte jupe découpée. Garde à une branche en creux au centre, deux demi-oreillons gravés, à quillon en palmette courbé vers la pointe. Lame courbe à dos plat, contre-tranchant, pans creux, gravée, dorée et bleuie au tiers de feuillages et trophées d’armes. Fourreau en tôle de fer à deux larges bracelets à décor de toiles d’araignées et palmettes, et deux anneaux de suspente, dard asymétrique.
B.E. Époque Consulat / Ier Empire .
(quelques usures, petits coups et réparations sur la garde).
Longueur avec fourreau : 1015 mm
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Épée de garde du corps du roi.
Fusée entièrement filigranée d’argent. Monture en bronze argenté. Pommeau rond orné du portrait d’Henri IV. Garde à une branche aux traits mouvementés. Nœud de corps orné de face d’une fleur de lys. Quillon boule. Clavier asymétrique décoré du soleil rayonnant des gardes du corps.
Lame droite à la colichemarde, triangulaire, gravée au talon au dos “Gardes du corps du Roi” et fleur de lys.
Fourreau en cuir, (usures), à deux garnitures argentées, découpées et décorées au trait, bouton de chape ovale.
A.B.E. Époque Restauration
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Sabre de Tambour Major modèle 1822.
Monture en laiton doré. Poignée recouverte de basane avec filigrane. Pommeau au mufle de lion à courte jupe en coquille et médaillons fleuris. Garde à deux larges quillons et deux oreillons, ornée au centre d’un coq dans un médaillon sous couronne sur faisceau de drapeaux avec l’Ordre de Saint-Louis. Lame courbe à dos plat, signée “Manufre Rale de Klingenthal Mai 1823”, à contre tranchant et pans creux. Lourd fourreau en laiton doré profusément ciselé de feuillages, fleurs, palmes, rinceaux et d’attributs de musique avec shako en partie haute, à deux crochets de suspente. Fort dard en trèfle décoré en suite de palmes, fleurettes et mufles de lion. Dos uni.
B.E. Époque Louis-Philippe (traces d’usage et d’usures).

Historique : à l’avènement de Louis-Philippe, certains des 104 sabres du modèle 1822 sont réactualisés dès le 11 septembre 1830 en remplaçant les Armes de France par le coq du roi bourgeois figurant sur un blason couronné.
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BERNADOTTE, Jean-Baptiste, (1763-1844), maréchal d’Empire,
roi de Suède et de Norvège sous le nom de Charles XIV (1818-1844).

Beau glaive de cour aux Armes du Roi de Suède, Charles XIV.
Poignée à plaquettes de nacre rainurées, bordées de baguettes en laiton doré à décor de croisillons, portant en leur centre des fleurettes.
Monture en laiton doré et finement ciselé.
Pommeau à décor en ronde bosse d’un buste de chevalier barbu avec son heaume empanaché, portant sur le torse une croix pattée rayonnante. Garde à deux longs quillons inversés ciselés en ronde bosse de frises de feuilles d’acanthe puis d’une tête d’animal fantastique.
Nœud de corps à deux bâtons entrecroisés à deux demi-oreillons à décor de feuilles de laurier.
Lame droite, à dos plat et pans creux, gravée, dorée et bleuie au tiers, à décor :
-sur une face, du chiffre “CJ XIV” du Roi Charles Jean XIV sous couronne royale, sur deux glaives entrecroisés, et surmonté des armes de Suède ; .
-sur l’autre face, du chiffre “JFO” du fils ainé du Roi, Joseph François Oscar, sous couronne de Prince héritier, sur une palme et une branche de chêne, surmonté des armes de Norvège.
Fourreau en bois recouvert de cuir noir, à deux garnitures en bronze doré et ciselé.
Chape à décor biface d’une pique et d’un canon sur faisceau de drapeaux, enrichi de branches de feuilles de chêne et de laurier ; l’ensemble surmontant un heaume de chevalier, sur fond amati.
Bouton de chape en écu surmonté d’un casque empanaché, aux Armes du Roi Charles XIV (Suède moderne, Suède ancienne et Norvège).
Bouterole à décor biface de l’étoile polaire, de l’Aigle impériale sur foudre, d’un faisceau de licteur sur fond de drapeaux et de branches de chêne et laurier entrelacées, sur fond amati.
Dard en lyre, en laiton découpé.
L totale : 97 cm.
B.E. Vers 1820.

Biographie :
BERNADOTTE, Jean-Baptiste-Jules 
(1763-1844). Né à Pau, il est sous-officier à la veille de la Révolution, lieutenant en 1791, général en 1794. Il combat à Fleurus puis sur le Rhin. Il doit passer en Italie pour renforcer Bonaparte en 1797. Chargé de porter au Directoire les drapeaux pris à l’ennemi, il est nommé, à titre de récompense, ambassadeur à Vienne par le Directoire, puis ministre de la Guerre (3 juillet-14 septembre 1799). Il reste dans l’expectative au 18 Brumaire, refusant de rallier Bonaparte mais aussi de défendre le Directoire. Il passe alors pour le général des néo-Jacobins. Bonaparte le ménage pourtant en souvenir de son ancienne fiancée, Désirée Clary, que Bernadotte a épousée, ce qui lui donne un lien avec Joseph. Bernadotte est fait maréchal en 1804 et prince de Ponte-Corvo en 1806. À Austerlitz, il n’a qu’un rôle effacé. En 1806, il demeure inactif à quelques kilomètres d’Auerstaedt, Fouché en fait le chef de l’armée réunie sur l’Escaut pour s’opposer au débarquement anglais à Anvers. Napoléon le relève de ce commandement. Bernadotte est pourtant élu de façon inattendue prince héréditaire de Suède par les États généraux d’Oerebro, le 21 août 1810. Napoléon, après quelques hésitations, ne fait pas opposition à cette décision, espérant tenir là un solide allié au nord. Lourde erreur : soucieux de se maintenir dans l’avenir, Bernadotte se rapproche en 1812 du tsar Alexandre. En 1813, il entre dans la coalition contre la France et bat Oudinot à Grossberen et Ney à Dennewitz. Il intervient à Leipzig mais répugne à envahir la France. Bernadotte se fit néanmoins céder la Norvège par le traité de Kiel du 14 janvier 1814. Le 5 février 1818, il devenait roi de Suède et de Norvège sous le nom de Charles XIV. Une légende veut que ce monarque ait porté sur sa poitrine le tatouage suivant : “Mort aux rois !”.
Napoléon portera à Sainte-Hélène un jugement sans indulgence sur son ancien maréchal : “C’est lui qui a donné à nos ennemis la clé de notre politique, la tactique de nos armées. C’est lui qui a montré les chemins du sol sacré. Vainement dirait-il pour excuse qu’en acceptant le trône de Suède il n’a plus dû qu’être suédois : excuse banale, bonne tout au plus pour la multitude et le vulgaire des ambitieux. Pour prendre femme, on ne renonce point à sa mère, encore moins est-on tenu à lui percer le sein et à lui déchirer les entrailles”.
Biographie extraite du Dictionnaire Napoléon.
Note : On constatera que les références aux différentes vies du Maréchal Bernadotte, devenu Roi de Suède, sont présentes sur le Glaive. Ainsi on retrouve des symboles propres au Roi de Suède, comme ses armoiries, l’étoile polaire ou son chiffre royal. Son passé français ne semble pourtant pas oublié : on retrouve deux bâtons entrecroisés, qui, bien que n’étant pas au modèle de ceux des maréchaux d’Empire, y renvoient nécessairement. Notons également le faisceau.
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Beau tromblon des Balkans, à silex.
Canon rond, évasé à la bouche, à pans au tonnerre, à décor incrusté en argent, de feuillages, fleurs et fleurettes. Poinçonné au tonnerre. Queue de culasse décorée en suite, bordée d’un cloutage d’argent. Platine à silex signée et chien à col de cygne à corps rond gravé. Bassinet à grand pare- étincelles. Ressort de batterie à roulette. Garnitures, bague, pontet, plaque de couche et contre-platine à anneau en argent gravé.
Monture en noyer joliment décorée d’incrustations de plaques d’argent à jours finement gravées à décor d’étoiles et de rinceaux feuillagés. Baguette en bois.
B.E. de belle qualité.

Empire Ottoman, fin XVIIIe ou début XIXe siècle.
Longueur : 630 mm
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“Manufacture de Versailles”.
Petite paire de pistolets à silex à coffre d’officier.

Canons ronds à balle forcée. Coffres gravés sur une face “Manufacture” et, sur l’autre face, “à Versailles”, ornés de vasques fleuries et de frises. Chiens à corps plats, sécurités à l’arrière des chiens. Détentes pliantes. Crosses en noyer choisi verni finement quadrillé.
B.E. Époque Ier Empire.
Longueur : 145 mm.
Présentée dans un coffret en bois noirci orné de filets de laiton, avec cartouche, gainé de velours vert, et accompagnée d’une dague de ceinture, poignée en nacre, quillon courbé vers la pointe en fer noirci, lame à quatre pans évidés, fourreau en maillechort.
B.E.
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Revolver “Colt Army” modèle 1860, six coups, calibre 44, à percussion.
Canon rond gravé sur le dessus “Adress Col. Same Colt New-York. U.S America”. Barillet gravé de la célèbre bataille navale, marqué “Colts Patent N° 9122”. Carcasse gravée sur le côté gauche “Colts Patent”.
Pontet en laiton frappé “44 Cal” et numéroté 9122.
Plaquettes de crosse en noyer ciré avec restes de poinçons.
B.E (remis en couleur).
Longueur : 345 mm.
Fabriqué de 1860 à 1872 à 200 500 exemplaires.

Présenté dans un coffret moderne en chêne avec accessoires composites (distributeur d’amorces en laiton, boite à amorces, démonte-cheminée, baguette de nettoyage et flacons).
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Dague d’officier de marine.
Poignée en ivoire strié. Monture en laiton, croisière, deux quillons recourbés en tête d’aigle, nœud de corps à l’ancre.
​Lame à méplat médian, gravée, redorée et rebleuie aux deux tiers. Fourreau en cuir à deux garnitures en laiton.
A.B.E. Époque Restauration.
Longueur : 55 cm
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CGT.
Christofle pour la Compagnie des messageries maritimes.

- deux assiettes creuses en métal argenté. Diam. : 23 cm.
- deux bols à oreilles. Diam. : 15 cm.
État d’usage

​
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Benito MUSSOLINI (1883-1945).
Étonnante et luxueuse dague de présent offerte par les chemises noires de Milan le 30 octobre 1936 au “Duce Benito Mussolini” (1883-1945).
Poignée en ivoire sculptée d’une tête d’aigle à long cou, aux yeux en rubis.

Bague à la base en or aux couleurs italiennes, en or, ornée de pierres aux couleurs de l’Italie sur les deux faces et enrichie par deux frises en bordure ornées de 70 petits diamants environ.
Garde en acier forgé patiné, sculptée en éclairs, courbe vers la pointe, décorée au centre, sur les deux faces, du “M” en relief poli blanc sur fond flammé.
Large lame à arête médiane, gravée à l’acide de branches de feuilles de chênes, de branches de feuilles de laurier et d’épis de blé sur fond noirci, gravée “DUX” sur les deux faces.
Fourreau en bois recouvert de maroquin noir à petit grain.
Chape en faisceau de licteur et chevrons, en or 18 carats, à jour, avec plaque en acier gravée sur le devant “Le CCNN Milanesi al Duce” et, au dos, “Milano 30 octobre 1936 A. XIV.E.F” (An 14 de l’ère fasciste).
Bouterole au faisceau de licteur et chevrons, en or 18 carats, à jour.
T.B.E (infimes manques à la crête de l’aigle).
Long totale : 60 cm. Long lame : 42 cm. Long sans fourreau : 56,5 cm.
Poids brut : 1460 g environ avec fourreau et 744 g sans le fourreau.

Benito Mussolini. Né dans une famille modeste, d’abord instituteur, Mussolini adhère au socialisme. Devenu journaliste, il dirige en 1912 la fraction révolutionnaire de son parti puis rompt avec le socialisme et fonde en 1919 les Faisceaux de combat, un parti ultra-nationaliste dont l’objectif est la prise du pouvoir. En 1922, suite à la marche sur Rome, il est président du Conseil et transforme le régime en dictature. En 1926, Mussolini devient le Duce, (chef, guide), incontesté de l’Italie et se rapproche de l’Allemagne nazie à partir de 1936. Le régime se durcit et une politique raciale et antisémite se met en place. L’entrée dans la Seconde Guerre mondiale est catastrophique pour l’Italie et aboutit à la chute de Mussolini en 1943. Rétabli par Hitler dans le nord du pays à la tête d’un État fantoche, la république de Salo, Mussolini est exécuté en 1945 par la Résistance italienne.
Les chemises noires de Milan (CCNN, camicie nere).
Nom populaire des groupements fascistes italiens, dont le premier fut constitué à Milan en mars 1919, sous le nom de Fascio di combattimento, par Benito Mussolini. En 1923 fut créée la milizia volontaria per la sicurezza nazionale, appelée communément les “Chemises noires”. La milice concourut au maintien de l’ordre, puis ses effectifs augmentant (800 000 hommes en 1938), elle fut utilisée dans la guerre d’Éthiopie et dans la Seconde Guerre mondiale.
Faisceau de licteur :
Mussolini utilise le faisceau de licteur, symbole de l’unité nationale, comme logo du Partito Nazionale Fascista qu’il fonde en 1921. Constitué de verges et d’une hache, le faisceau symbolise le pouvoir des licteurs chargés d’exécuter les décisions des magistrats de la Rome Antique.
À partir de la Révolution française, le faisceau de licteur est utilisé comme symbole politique. Il évoque la justice, la revendication d’une autorité légitime, la force collective, la République et parfois la révolution.
N.B. : accompagné de son certificat CITES
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Rare gobelet en cristal orné de motif en pointe de diamant intercallé de motif triangulaire rayonnant.
Orné sur le devant d’un cristallo cérame sur paillon d’or.
Inscription “Au courage civique 29 Juillet 1830” entourée de deux drapeaux et d’une couronne de laurier.
B.E.
Ht : 10,1cm

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Épée médiévale.
Beau et fort pommeau discoïdale. Large soie plate.
Lame d’estoc losangique jusqu’à la pointe.
Bel état de conservation. 2ème moitié du XIVe siècle.
Long. 89 cm. En l’état
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Couteau nécessaire de bouche de vénerie.
Poignée à plaquettes de bois de cerf à trois boutons de rivure en fer en cabochon. Croisière en “S” et calotte en glands, clavier gravé.
Lame de baïonnette à pans creux, gravée sur le dos.
Fourreau en cuir à deux garnitures en fer. Bouton de chape en gland.
La chape contient un nécessaire de bouche pour la chasse : couteau, fourchette à deux dents et pic.
B.E. Fin du XIXe siècle
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Belle et fine dague vénitienne.
Monture et fourreau en vermeil entièrement décoré en relief de rinceaux feuillagés et de fleurettes.
Poignée ornée de quatre médaillons en émail incrusté de petits motifs dorés enrichis de petites perles fines et surmontée sur le pommeau d’un dôme en verre bleu taillé à facettes.
Lame droite à arête médiane.
​Fourreau décoré en suite d’appliques en relief de rinceaux feuillagés et de fleurs, de quatre médaillons émaillés bleu incrustés de petits motifs dorés et enrichis de cabochons avec perles fines, grenats, émeraudes.
T.B.E. Milieu du XIXe siècle.
Long. : 28,3 cm
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Winchester riffle modèle 1866, calibre 44.
Canon rond avec hausse. Bloc de culasse en bronze bleui.
​Crosse en noyer. Plaque de couche en bronze.
A.B.E. mise en couleurs, marquage effacé.
N°112928 (année 1873).
Cette arme a été mise en couleur comme les 1873, année de sa fabrication
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Coq de drapeau de la Garde Nationale.
En bronze ciselé doré. Patte du coq reposant sur la charte constitutionnelle 1830, article 1.
Sur caisson ciselé à fond amati. Douille ronde.
​Ht : 25,5cm
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Revolver à broche et à baïonnette, six coups, calibre 12 mm.
​
Canon rond à pans au tonnerre, signé “Miguel Basarte Eibar”, avec baïonnette en dessous. Barillet uni, gravé. Détente pliante. Plaquettes de crosse en bois noirci quadrillé. Calotte à anneaux. Baguette en fer.
B.E. Vers 1870, bleui, patiné
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Revolver Mariette à percussion, quatre coups (rare), calibre 10 mm. Canons ronds séparés, à balles forcées, poinçonnés de Liège. Carcasse arrondie, gravée. Détente en anneau. Bride de crosse gravée “Mariette breveté”. Plaquettes de crosse en bois noirci.
B.E. Vers 1850
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Long fusil à silex dit Tufek.
Canon à pans légèrement tromblonné, en damas, orné à la bouche et au tonnerre d’entrelacs incrustés à l’or, surmonté d’un cran de mire. Queue de culasse avec signature, ornée d’entrelacs en suite et deux renforts en fer découpés et travaillés à jours. Platine à la morlaque incrustée à l’or de rinceaux feuillagés. Détente boule, bague en argent découpé. Garnitures partiellement en argent avec plaques découpées à jours ornant la crosse. Monture en bois tigré à la ficelle. Forte crosse à six pans joliment décorée, à long fût enrichi d’une suite de petits clous et rosaces en métal doré, ornée au col d’une ligature en cuir. Baguette en bois.
Beau modèle.
B.E. Fin XVIIIe ou début XIXe siècle (léger fêle à l’avant du fût).
Longueur : 1420 mm
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Riche et beau sabre de cérémonie du type Pala.
Poignée à garde à deux quillons inversés vers la pointe et deux oreillons. Fourreau à deux bracelets en rosaces en cuivre doré, entièrement et profusément ornés de perles de turquoise et de navettes en corail, le dos du fourreau à décor repoussé de feuillages, fleurs et médaillons. Lame fortement courbe, à dos arrondi, incrustations à l’or d’inscriptions et d’une Tughra.
B.E. XIXe siècle .
(quelques restaurations, retouches d’or et petits manques).
Longueur totale : 950 mm
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“La Femme Fatale”.
Rare et ravissante bague revolver à broch
e, sept coups, calibre 2 mm (env).
Barillet bleui. Anneau gravé et doré.
Présentée dans un écrin recouvert façon cuir, signé à l’intérieur “Woodward Son Derby”, gainé de soie blanche et de velours bordeaux.
Avec un second barillet bleui, un tournevis et vingt amorces à broche.
T.B.E.
TDD : 53-54
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Rare revolver “My Friend” Reids New Model 32, cinq coups, calibre 32 RF.
Canon rond avec marquages. Barillet évidé. Carcasse gravée. Crosse finement ciselée et gravée de rinceaux feuillagés, finition dorée.
B.E. Vers 1880 (plus de 90% dans sa dorure d’origine).
N° 18294.
Longueur : 152 mm.

Présenté dans un coffret ancien décoré de filets de laiton incrustés, gainé de velours bleu nuit
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Casque à chenille de dragon modèle 1830.
Bombe, cimier, plaque à la grenade, jugulaires à anneaux sur cuir et rosaces en laiton. Chenille en crin noir. Marmouzet en laiton et crin noir. Plumet écarlate. Coiffe intérieure en cuir.
B.E.
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Casque à pointe d’officier suédois.
Bombe et nuquière en cuir verni noir. Orné sur le devant d’une plaque en laiton doré, émaillé, portant les armes de Suède.
​Surmonté d’un haarbusch en crin noir. Jugulaires à écailles en laiton. Rosaces en tissu frangé. Coiffe intérieure en cuir havane. Nuquière doublée rouge. Visière doublée verte.
B.E. XIXe siècle (nuquière en parti décousue).
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Belle épée d’officier supérieur de marine ou d’amiral modèle de grand luxe.
Fusée en corne tachetée avec filigrane.
Monture en laiton ciselé, doré mat. Pommeau en fleur orné de coquille et laurier, garde à une branche enroulée d’un cordage et surmonté de lauriers.
Clavier à l’ancre de marine encâblée sur faisceau de 4 drapeaux, encadré d’une branche de feuilles de chêne et de laurier, quillon en coquille. Contre clavier dit “à pompe”, repliable, ciselé en ronde bosse de l’ancre encâblée, de coquille et enrichi de guirlandes de feuilles et de fleurs. Lame droite, triangulaire, à pans évidés, de Coulaux Cie à Klingenthal. Fourreau en cuir à deux garnitures en laiton découpé, ciselé et doré, décoré de feuillages.
​B.E. Vers 1880 (fabrication unique, sur commande particulière)
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CGT.
Havilland et GDA, Limoges pour la Compagnie Générale Transatlantique.

Partie de service :
- six assiettes en porcelaine blanche chiffrée “CGT”, à décor au filet or.
Diam. : 24,5 cm (2 ébréchées en dessous, 3 légèrement atténuées).
- trois assiettes en porcelaine blanche chiffrée “CGT”, à décor au filet or.
Diam. : 23 cm
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Pietro BADOGLIO (1871-1956).
Curieuse, importante et forte dague de présent décernée par le peuple éthiopien le 20 mai 1936 à Pietro Badoglio “Duca di Addis Abeba”, (Duc d’Addis-Abeba), futur vice-roi d’Éthiopie (1938).
Poignée en ivoire.
Monture en or 18 carats. .
Pommeau ovale en or orné de trois filets, surmontés de “lapis lazuli”, et liés par deux rubans en spirale à la bague gravée de deux filets en suite.
Importante garde en bronze à deux quillons sculptés en relief en têtes d’éléphant, les trompes vers la pointe et les oreilles déployées.
Nœud de corps orné de deux plaques gravées sur le devant “Duca di Addis Abeba” et au dos “Enderta Amba Alagi Tembien Scire Ascianghi” (lieux géographiques ou historiques situés dans la région du Tigré au nord de l’Éthiopie,).
Longue lame à méplat au talon et arête médiane en métal doré, gravée sur le devant “Il Popolo Etiope A S.E. Pietro Badoglio Duca di Addis Abeba” (le peuple éthiopien à Pietro Badoglio duc d’Addis Abeba) et, sur l’autre face, “XXV 1936 A XIV” (20 mai 1936, An 14 de l’ère fasciste).
Travail d’orfèvrerie de qualité, cette dague est un important témoin de l’époque fasciste italienne.
Long. : 54,5 cm.
Long de la garde : 12 cm x 6,2 cm x Ht 8 cm.
Poids : 1304 g environ.

Détail des inscriptions de la plaque au dos du nœud de corps :
“Enderta” : ancienne province du Tigré.
“Amba Alagi” : montagne célèbre, théâtre de batailles historiques notamment entre les Italiens et les Éthiopiens.
“Tembien” : région montagneuse du Tigré.
“Scire” : ville et région à l’ouest du Tigré.
“Ascianghi” : probablement le lac Ashangi, situé dans le nord de l’Éthiopie.
Pietro Badoglio.
Nommé maréchal par Mussolini en 1926, il part entre 1928 et 1938 pour gouverner la Libye puis l’Éthiopie. Commandant en chef en Éthiopie en 1935, il lance des offensives chimiques au gaz moutarde, entre à Addis-Abeba en 1936, est nommé par le roi, Victor Emmanuel III, “duc d’Addis-abeba” puis premier vice-roi d’Éthiopie en 1938. En 1939, il devient chef d’état-major de l’armée. Après la chute de Mussolini en 1943, il devient président du Conseil et conclut l’armistice avec les Alliés.
N.B. : accompagné de son certificat CITES
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Achille STARACE (1889-1945).
Belle dague-poignard de présent en argent offerte par les chemises noires génoises.

Poignée en faisceau de licteur flammé à la base.
Pommeau aux armes sur le devant et, daté au dos, “A.VII.E. F” (an VII de l’ère fasciste) ; ceinturé à la base et gravé “28 X 1929”.
Garde à deux quillons à tête d’aigle, ornée sur le devant d’un cartouche gravé “Achille STARACE” et, au dos, “Le Camicie Nere Genovesi” (les chemises noires génoises).
Large lame droite à arête et gouttière centrale.
Signée sous la garde “F. Chiappe Genova”.
B.E. S.F.
Longueur : 31,5 cm.

Provenance : vente Andreas Thies, 25 juin 2022, lot 109.
Filippo Chiappe, installé à Gêne dés 1896. En 1910, la maison de joaillerie et d’orfèvrerie Filippo Chiappe est située 3 Via Roma à Gènes.
Achille STARACE. Issu d’une famille aisée, il renonce à ses études et entreprend une carrière militaire. Participe à la Première Guerre mondiale, devient officier dans le régiment des bersagliers et obtient deux croix de la valeur militaire ainsi que de nombreuses reconnaissances de l’armée française. Adhère à la franc-maçonnerie, puis devient, après la guerre, un fidèle de Benito Mussolini. Le Duce le charge de mettre en place le fascisme dans le Trentin-Haut-Adige. En 1920, Starace fonde le fascio de Trente. Il est vice-secrétaire du parti national fasciste en 1921, inspecteur pour la Sicile en 1922 et député en 1924. Il participe comme volontaire à la guerre d’Éthiopie en 1935. Président du comité olympique national italien, de 1933 à 1939, il instrumentalise le sport à des fins de propagande fasciste.
Achille Starace est exécuté en même temps que Mussolini à la fin de la Seconde Guerre mondiale
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Important dossier concernant l’intendant général Moisez de la Garde impériale 1804-1865 :
- Grande photo de l’intendant général et grande photo en pendant de son épouse.
- Cinq cartons d’invitation pour le palais des Tuileries.
- Une invitation pour le palais du Louvre.
On y joint une enveloppe de la Maison de l’Empereur avec cachet de cire rouge et une carte de réponse “La maréchale comtesse Randon sera chez elle le vendredi 3 février”.
- Un ensemble de documents, lettre de condoléances et courriers divers. 7 pièces et une enveloppe.
- Deux extraits de registre de l’acte de mariage.
- Un ensemble de pièces, brevet, lettre d’avis…4 pièces.

MOISEZ Frédéric Marie Edouard (Hambourg, 1804-1865). Capitaine adjudant major du 16e régiment de ligne (1839). Intendant militaire du 5e corps de l’armée d’Italie (1859). Campagnes en Espagne, Morée, Afrique, France, Italie. Chevalier de la Légion d’honneur (1836), officier (1847), commandeur (1859)
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Fine épée de cour.
Fusée filigranée de cuivre et laiton.
Monture en fer forgé. Pommeau rond. Garde à une branche à pas d’âne et quillon boulé, décorée et ciselée de rinceaux feuillagés à jours.
Coquille bivalve finement ciselée et travaillée à jours, à décor de fleurs et de feuillages.
Fine lame à la colichemarde à quatre pans, s’élargissant au talon, à gouttières, signée sur une face, “SP Bastiano In …”, et sur l’autre face, “Toledo”.
B.E. S.F. France ou Espagne. Première moitié du XVIIIe siècle.
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Épée d’officier, modèle attribué aux gardes de la Porte du Roi.
Fusée en bois noirci quadrillée à quatre baguettes de laiton doré. Monture en laiton doré (oxydation). Garde à une branche, nœud de corps aux trophées d’armes, clavier orné d’un motif riveté au symbole des gardes de la porte en argent.
Lame droite à dos plat, pans creux et contre-tranchant.
A.B.E. SF. Époque 1ère Restauration (motif remis de l’époque sur une épée d’époque Ier Empire).
Long : 95 cm, Long lame : 81 cm
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Couteau de jet africain. Poignée en bois. Longue lame à bec.
B.E. XIXe siècle
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Coq de drapeau de la Garde Nationale.
En laiton estampé, ciselé et doré. Patte du coq reposant sur un globe, sur caisson ciselé à fond amatie marqué sur une face Liberté et sur l’autre face Ordre Public. Orné sur le côté d’une étoile. .
Époque Louis-Philippe. 1830-1848
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Revolver poivrière six coups, calibre 7 mm à broche, système Deprez. Chien sans crête Détente pliante. Plaquettes de crosse en ébène quadrillées.
Finition bleuie à 70%.
B.E. Vers 1860/1870.
Dans son écrin en forme d’origine, en bois recouvert façon cuir, gainé de velours et soie violette (traces d’usage)
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