Le dimanche 19 octobre 2025 à Fontainebleau avec l'étude Osenat.

Le dimanche 19 octobre 2025
à Fontainebleau ​avec l'étude Osenat.

MICHEL TAITTINGER (1944-2024)
Une vie de collectionneur


Souvenirs historiques et militaires

​
INFORMATIONS PRATIQUES ET CONTACTS :
Osenat 
9-11, rue Royale
​77300 Fontainebleau

Expert de la vente :
​
Jean-Claude DEY
Expert honoraire près de la Cour d'Appel de Versailles
Ancien Assesseur près la Commission de Conciliation
​et d'Expertise Douanière
Membre du S.F.E.P.

Adresse : 8 bis, Rue Schlumberger,
​92430 MARNES LA COQUETTE
Tel : 01.47.41.65.31
Mail : [email protected].

CONILL.
« L’Empereur Napoléon Ier en 1813 ».
Sujet équestre en bronze patiné monté sur un socle en marbre signé « CONILL » et portant la date « 1813 ».
35 x 31 cm.
A.B.E.

Emmanuel FREMIET (1824-1910).
« L’Empereur Napoléon Ier à cheval ».
Sujet en bronze doré. Signé sur la terrasse « E.FREMIET » et « F BARBEDIENNE ».
Monté sur un socle en marbre vert.
Ht : 39 cm. Largeur : 33 cm.
E.M. (Accidents au socle, manque l’épée).
 
Biographie : Emmanuel Fremiet (1824-1910). Neveu et élève de Rude, il est notamment l'auteur de la Jeanne d'Arc équestre de la place des Pyramides, à Paris (bronze doré, 1874), de l'Orang-Outang étranglant un homme du Jardin des Plantes (marbre, 1895).

Jean Léon GEROME (1824-1904).
« Bonaparte faisant son entrée dans les rues du Caire ».
Bronze à patine foncée sur socle signé « J. L. GEROME » sur un côté et « F. BARBEDIENNE FONDEUR PARIS » sur l’autre.
Sur socle en marbre vert.
Longueur : 40 cm. Largeur : 15 cm. Ht : 45 cm.
B.E.
 
Historique: Ce modèle fut exécuté par Gérôme pour le salon de 1897. Il répond parfaitement au goût de l'Orient et de l'histoire de Gérôme, partisan acharné de la peinture classique, qui fut considérablement critiqué par ses pairs et peu à peu réhabilité au XXe siècle.
 
Œuvre en rapport : «Bonaparte entrant au Caire» par Jean-Léon Gérôme, 1897, fonte Siot Decauville, conservé au Sénat. Inventaire: RF 1178.

Carle ELSHOECHE, d’après.
« L’Empereur Napoléon Ier » en pied portant les insignes de la Légion d’honneur.
Grand sujet en bronze sur terrasse marquée « Carle ELSHOECHE Modèle du Concours 1831 ».
Ht : 54 cm.
B.E.

H.GIRAULD (1810-1876), d’après Bellangé.
« Le dernier carré : Cambronne à Waterloo ».
Huile sur toile, (craquelures, petits accidents ne touchant pas le sujet), signée en bas à gauche.
83,5 x 64 cm.
Cadre doré avec cartouche.
On y joint une lithographie d’après Bellangé.
 
Historique : Cambronne commence la campagne de Belgique (1815) en refusant une nomination comme général de division. A Waterloo, les anglais somment Cambronne de se rendre : « La garde meurt mais ne se rend pas ! » aurait-il répondu. Il réfutera la phrase, devenue légendaire, en commentant philosophiquement : « Je n’ai pas pu dire ‘la Garde meurt et ne se rend pas’, puisque je ne suis pas mort et que je me suis rendu. » (la reddition n’est pas exacte puisque il fut grièvement blessé et capturé).

Georges FOUILLÉ (1909-1994).
« Le Général Lassalle ».
Figurine en plomb polychrome, à cheval, signée sous le socle et numérotée « 237 ».
Ht : 23 cm.
B.E.

Edouard DETAILLE (1848-1912).
« Dernière charge du général Lasalle à Wagram, tué le 6 juillet 1809 ».
Grande huile sur toile à bordure de frises de feuilles laurier et de médaillons au chiffre « L » entrecroisés à l’or.
Signée et datée « 1910 » en bas à gauche.
Avec étiquette de l’exposition de Bruxelles.
190 x 173 cm.
 
Exposition :
-Exposition universelle et internationale de Bruxelles, 1910: section française. n°103.
 
Provenance :
-Ancienne collection Odilon Lannelongue (1840-1911), Auch (Maître Briscadieu), 7 décembre 1986
 
Historique : Cette huile sur toile fut exécutée par Detaille en vue de l’exposition internationale de 1910, comme semble le prouver la date d’exécution (1910) ainsi que la bordure au chiffre du Roi des Belges Leopold II (mort pourtant en 1909). On retrouve une bordure similaire sur une toile du décor du pavillon français. Cette frise, si caractéristique, évoque les différents décors exécutés par Detaille : ceux du Panthéon, de l’Hôtel de Ville de Paris, on pourra également citer ceux de l’hôtel Dufayel. Pour le sujet, il s’agit d’une des œuvres majeures de Detaille, « son » général Lasalle, qu’il peint à plusieurs reprises, la dernière version sera exposée l’année de sa mort au salon de l’Union artistique.
Notre oeuvre se distingue toutefois par son arrière plan. Si la composition est identique, les cavaliers ont changé : des dragons ont remplacé les cuirassiers.
Notre exemplaire provient d’Odilon Lannelongue, ancien député et sénateur du Gers.

Edouard DETAILLE (1848-1912).
« Soldats du train des équipages et ambulance à Longchamps lors d’une revue ».
Aquarelle et gouache sur papier, signée en bas à droite et datée « 1877 ».
41 x 59 cm.
Cadre avec cartouche.
 
Provenance :
-Collection Christopher FORBES, 2e vente, Fontainebleau (Maître Osenat), dimanche 6 mars 2016, lot 106.
 
Bibliographie :
-Jean HUMBERT, «Edouard Detaille, l'héroïsme d'un siècle», Copernic, figure 63.

Renzo COLOMBO. École italienne.
« L’Empereur Napoléon Ier ».
Buste en bronze à patine brune portant sur le devant l’aigle impériale et signé sur l’épaule « COLOMBO 1885 ».
Ht : 32 cm.
B.E.

Louis ROCHET (1813-1877).
« Bonaparte à Brienne ».
Sujet en bronze à patine claire marqué sur la terrasse « Susse Fres Edts Paris » et cachet.
Sur socle en marbre griotte.
Ht : 37 cm.
 
Historique : Réalisé en bronze par Louis Rochet en 1855, ce sujet représente Napoléon Bonaparte âgé d’une quinzaine d’années en costume de l’école militaire de Brienne. Debout il tient dans sa main droite La Vie des hommes illustres de Plutarque. Sa main gauche est glissée dans l’échancrure de son gilet, attitude devenue caractéristique des représentations de l’Empereur. Un grand format est exposé de nos jours à Brienne-le-château.

BOIZOT, d’après Le Premier Consul.
« Bonaparte ».
Buste en marbre sur piédouche (accidents au piédouche).
Ht : 48 cm.
A.B.E. XIXe siècle.

Jules Edmond MASSON (1871-1932).
« L'Empereur Napoléon Ier à cheval ».
Bronze à patine foncée sur socle en marbre vert garni d'un aigle en bronze doré.
Signature «J.E. MASSON» et cachet de fondeur Susse Frères sur la terrasse.
Ht: 55 cm. Largeur : 44 cm.
B.E.

Henri Félix Emmanuel PHILIPPOTEAUX (1815-1884).
« Sir Frederick Ponsonby blessé à la bataille de Waterloo, soigné par un médecin de l’armée française ».
Esquisse signée en bas à gauche « F. Ph ».
Cadre en bois et stuc doré.
30 x 41 cm.
Porte une inscription au dos : « Lord Ponsonby (?) général de dragon anglais blessé à Waterloo, soigné par un médecin français, ignorant le nom de son sauveur, a chargé Philippoteaux de reproduire la scène en espérant par la production (?) d’une œuvre de valeur retrouver ce médecin pour lui témoigner sa reconnaissance ».
 
Historique : Le colonel Frederick Cavendish Ponsonby, commandant le 12e light dragoons est gravement blessé par les Français après une charge trop téméraire durant la bataille de Waterloo. Il doit son salut dans un premier temps qu’à la protection des Français avant d’être retrouvé après la défaite de ces derniers par son armée. Il ne doit pas être confondu avec son cousin William, général, tué à Waterloo. Un exemplaire, légèrement plus grand, fut exposé à l’exposition universelle en 1878.

Edouard DETAILLE (1848-1912).
« Défilé des prisonniers autrichiens devant le général Bonaparte en Italie ».
Grande huile sur toile signée « EDOUARD DETAILLE » et datée « 1883 ».
55 x 65 cm.
Étiquette d’exposition « n°49459 PICTURE » et « 26926 ».
 
Provenance :
- Vente Christie’s New York, 15 février 1994, n°27.
-Vente Christie’s Londres n°5296, 11 septembre 2014, n°22 (Étiquette de vente au dos du cadre)
 
Bibliographie : F. Robichon, Edouard Detaille, un siècle de gloire militaire, Paris,2007, pp. 92-93. Reproduit.

Edouard DETAILLE (1848-1912).
« Napoléon III passant en revue l’infanterie de la Garde impériale, accompagné de son état-major (dont le colonel Castelnau et le maréchal Canrobert) et des Cent Gardes ».
Huile sur toile signée, datée « 1892 » et dédicacée « A Monsieur H.LASSER Cordial souvenir » en bas à droite.
78 x 69 cm.
Important cadre doré.
 
Provenance :
- Hôtel Drouot (Oger-Dumont), vente du 29 novembre 1991,
lot 75.
 Oeuvre en rapport : Edouard DETAILLE, « Napoléon III et son état-major au camp de Châlons », collection particulière.

Victor HUEN (1874-1939).
« Bataille de Ligny : Le carré du 4e régiment des grenadiers à pied de la Garde face aux uhlans de von LUTZOW ».
Grande huile sur toile (petits accidents).
95 x 135 cm.
 
Exposition : Exposé au salon des artistes français de 1914 sous le numéro n°7287.
 
Bibliographie : Cette grande œuvre de Huen a illustré un des « monuments » consacré à la bataille de Waterloo : l’ouvrage du commandant Lachouque « Waterloo, la fin d’un monde », Lavauzelle, 1985, p.202 (reproduit).
 
Historique : L’instant représenté est celui ou le Lieutenant général von Lutzow tombe à terre (il sera fait prisonnier). En fin de journée le 4e régiment de grenadiers de la Garde se forme en carré. Von Lutzow est à la tête de ses uhlans et charge les Français, croyant avoir affaire à de simples gardes nationaux, mais les lances prussiennes se brisent sur l’élite de l’armée française. Les uhlans reçoivent un feu de file qui couche à terre 83 hommes. Von Lutzow est renversé et fait prisonnier. Les autres unités prussiennes ne réussiront pas mieux à entourer les carrés français. Jusqu’à la nuit close, escadrons prussiens et français tourbillonnent et s’entrechoquent sur les pentes des coteaux, devant les carrés qui avancent lentement mais surement vers leur destin : demain 15 juin, ce sera Waterloo.
 
Biographie : Victor Huen (1874-1939), est un peintre, lithographe et illustrateur alsacien, spécialisé dans la peinture militaire et l’illustration uniformologique. Il a notamment participé à l’illustration de la série des cartes uniformologiques, Les uniformes du Premier Empire, dirigée par le commandant Eugène Louis Bucquoy.

​Alphonse LALAUZE (1872-1941).
« La chevauchée 1792-1918 » apothéose de la cavalerie depuis le Roi Murat jusqu’aux soldats de 1918.
Grande huile sur toile signée et datée « 1928 » en bas à gauche.
195 x 130 cm.
Étiquette manuscrite sur le châssis « La chevauchée 1792-1918 Monsieur FRAITEUR 20 avenue des Lilas Bruxelles ».
 
Historique : Lalauze, à travers la redécouverte de cette huile sur toile, rend hommage à la cavalerie française à travers le temps, celle du Premier Empire grâce Murat et Lasalle, au premier rang, puis celle de la monarchie de Juillet, du Second Empire jusqu’à leurs héritiers, les soldats de 1914 reconnaissables à leurs caques Adrian.