Le samedi 26 et le dimanche 27 avril 2025 à Fontainebleau, avec l'étude Osenat. L'EMPIRE A FONTAINEBLEAU Souvenirs historiques et militaires INFORMATIONS PRATIQUES ET CONTACTS : Osenat 9-11, rue Royale 77300 Fontainebleau Expert de la vente : Jean-Claude Dey Expert honoraire près de la Cour d'Appel de Versailles Ancien Assesseur près la Commission de Conciliation et d'Expertise Douanière Membre du S.F.E.P. Adresse : 8 bis, Rue Schlumberger, 92430 MARNES LA COQUETTE Tel : 01.47.41.65.31 Mail : [email protected]. |
Beau cachet en bronze argenté et ciselé ayant appartenu au général d'Artillerie AULMONT de VERRIERES Nicolas Grégoire (1746-1831).
Poignée à trois faces, ciselée des attributs scientifiques et des arts, ornée de trois dauphins portant un globe. Cachet en acier ciselé aux armes surmonté d'un heaume. T.B.E. Epoque premier Empire. Biographie : AULMONT de VERRIERES Nicolas Grégoire. Entré au service, en 1762, dans les gendarmes de la garde du roi, passe ensuite dans le corps de l'artillerie, est employé en qualité de capitaine à l'arsenal de Metz en 1783, et avec le même grade et la croix de Saint-Louis, en 1790. Commande en second l'arme du génie, nommé le 30 août 1793 chef de brigade, sert à l'armée des Pyrénées orientales, en 1794 et 1795 ; promu au grade de général de brigade, le 16 octobre 1795. Sert à l'armée d'Italie, en 1796, et commande l'artillerie au siège de Milan, qui capitule le 29 juin. Employé dans les îles Ioniennes, en 1798. Nommé, à son retour en France, commandant de l'artillerie de la 17e division militaire, et mérite un sabre d'honneur à la journée du 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799). Employé à l'armée du général Macdonald, en 1800, il la suit au passage du Splugen, et concourt à toutes les actions de cette campagne. Fait presque toutes les campagnes qui suivent, au VIIIe corps de la Grande Armée, jusqu'en 1810, époque à laquelle il est mis à la retraite, après 58 ans et demi de services. Il a été fait commandeur de la Légion d'honneur le 14 juin 1804. « L’Empereur Napoléon Ier ». Magnifique tabatière rectangulaire en or, ornée sur le couvercle d’un médaillon ovale avec une miniature représentant l’Empereur Napoléon Ier,
en buste de face, tête légèrement tournée et regardant sur la droite, portant l’uniforme des chasseurs de la Garde impériale, le grand cordon de la Légion d’honneur, la plaque et l’étoile de la Légion d’honneur ainsi que l’ordre de la Couronne de Fer. Signée sur le côté droit « Lecourt ». Encadrée sous verre et décorée d’une frise de feuillages. Sur fond décoré en suite ; le dessus, les côtés et le fond enrichis de fleurs stylisées à quatre pétales disposés en lignes, en diagonales, sur fond strié orné en bordure de feuillage entrecoupé de fleurettes émaillées. Poinçon « JB » d’orfèvre et poinçon (difficilement lisible). Miniature : 4,7 x 3,8 cm. Boite : 8,3 x 6 x Ht. 2,2 cm. Poids : 144g env. N.B. : Un portrait de Napoléon Ier signé du même artiste et daté « 1810 » se trouve au musée historique national de Frederiksborg. A noter : contrairement aux boites bien connues, celle-ci porte sa charnière sur le côté supérieur. J. LECOURT, peintre sur miniature et émail. Actif à Versailles, (vers 1804-1830). Lecourt travailla à Versailles, avenue de St Cloud au n° 37. Il exposa six fois des miniatures au Salon de Paris en 1804, 1806, 1808, 1810, 1817 et 1819. On lui doit les portraits de Bernadotte et de plusieurs officiers, et de nombreuses miniatures de petit format de jeunes femmes. Il est représenté au musée Antoine Lécuyer, St-Quentin (Aisne), au Musée des Beaux-Arts de Besançon, au musée de Frederiksborg, Danemark. Souvenir historique du maréchal Oudinot duc de Reggio (1767-1847). Étonnant et grand fourneau de pipe,
en écume patinée, à couvercle en casque de dragons et collerette en argent. Ht : 21 cm. Long : 24 cm. B.E. Époque Ier Empire. Provenance : - Collection de Nicolas Charles OUDINOT, maréchal d'Empire, puis descendance. -Vente du château de Malicorne, le 13 juin 2017. Historique : « Parmi les collections de pipes précieuses, la plus remarquable était sans contredit celle que le maréchal Oudinot avait réunie dans son château de Jeandheurs (Meuse). Il y en avait de tous les temps, de toutes les formes et de tous les pays, depuis l’humble pipe de terre contemporaine de l’importation du tabac en France par Nicot jusqu’aux pipes modernes, où l'art et l'excellence du travail surpassent la matière elle-même. Une des plus précieuses était la pipe de Sobieski, que le maréchal avait reçue du corps municipal de Vienne en Autriche, en remerciement de son administration comme gouverneur de cette capitale pendant son occupation par l'armée française sous le premier empire. » Simon BLOCQUEL, « La Tabacographie, dédiée aux tobacomanes », 1861, Paris. Biographie : Nicolas Charles OUDINOT, duc de Reggio, Maréchal de France, pair de France (1767-1847). Chef d'état-major de Masséna en Italie (1800), il participa à toutes les guerres de l'Empire et sa conduite lors de la campagne de 1809 lui valut le bâton de maréchal. Rallié à la Restauration, général en chef de la Garde nationale de Paris (octobre 1815), il fut grand chancelier de la Légion d'honneur (1839) et gouverneur des Invalides (1842). Magnifique épée de récompense en or, offerte à Constantin GRAVIER, comte de Vergennes, capitaine colonel des Gardes de la Porte (1815).
Travail du renommé Martin-Guillaume Biennais. Monture en or poli brillant à fond amati. Fusée légèrement ovalisée présentant de face trois motifs : -au centre, un médaillon représentant le Roi Louis XVIII en buste de profil dans un encadrement perlé, surmonté d’un faisceau de drapeaux, d’une fleurette et de deux palmes et orné en dessous du motif des « Gardes de la Porte » représenté par une épée, deux clés croisées surmontées d’un soleil rayonnant couronné. -Au dos de la fusée, trois motifs superposés : les armes de France dans un écu enrichi d’un trophée d’armes puis un médaillon représentant la déesse Athéna coiffée d’une couronne de laurier par la déesse Niké surmonté d’une renommée et de deux palmes. Les côtés sont décorés de branches de feuilles de laurier entrecoupées d’une fleurette en leurs centres. Pommeau en urne décoré sur chaque face d’un lion ailé, entrecoupé sur les côtés de deux frises à fleurettes et ciselé sur le dessus, dans un médaillon ovale, du buste de profil du Roi Henri IV, tête laurée, bordé d’une suite de petites perles. Superbe branche de garde formée de deux serpents s’enroulant en dessous du pommeau et dont les queues forment les quillons. La branche magnifiquement ciselée en demi ronde bosse de la déesse Athéna en pied, ailée et casquée, ornée au centre de la tête de Méduse et enrichie, en haut et en bas, de palmes, feuilles de chêne et feuilles d’acanthe. Nœud de corps à décor de deux médaillons sur chaque côté représentant Apollon et Athéna, enrichi au centre de fleurettes. Clavier de garde enrichi d’un chariot tiré par deux chevaux conduits par une victoire ailée, garni, de part et d’autre, de deux médaillons, à droite, portant les initiales « CV » entrelacées ; à gauche, orné des « Armes » de la famille Gravier de Vergennes : « Parti : au I, de gueules à trois oiseaux essorants d’argent, ceux en chef affrontés ; au II, de gueules à la croix d’argent et sur laquelle broche (en cœur), un écusson de sable à un cep de sinople et au chef d’azur chargé d’un soleil d’or ». Petit contre-clavier à léger retroussis. Le clavier et le contre clavier, décorés en suite, sont bordés d’une frise de rubans, feuilles de laurier et fleurettes. Lame droite gravée, dorée et bleuie, à dos plat, avec inscription : « Custodes Regum Antiquiares » (les plus anciens gardes des Rois), à contre tranchant et pans creux, avec cartouche sur une face « La Compagnie des Gardes de la Porte du Roi », entouré d’un filet d’or et de feuilles ; sur l’autre face, « Au comte de Vergennes, Capitaine colonel, 1er novembre 1815 ». Fourreau en bois recouvert d’une fine peau à grains, vernie noire, à deux garnitures en or magnifiquement décorées en suite. La chape découpée à la base, ornée d’un bracelet à fleurettes et d’un bouton en écu ciselé d’une palme et de trois petites fleurs. La bouterolle découpée en partie haute, décorée de deux bracelets ; l’un avec frise de fleurs en suite et une seconde frise ornée d’une succession de minuscules palmettes. Dard lentille en fer bruni. L’épée est munie de son étui de protection en bois, en forme, pour le transport, recouvert de maroquin vert, doublé de soie blanche, se fermant par huit crochets argentés (accidents, cassure et manque au niveau du clavier). L’épée et son fourreau sont en très bon état et entièrement d’origine. Long avec son fourreau : 98,3 cm. Long sans fourreau : 95 cm. Long de la lame : 79,3 cm. Largeur : 2 cm. Long du fourreau : 82,7 cm. Poinçons d’orfèvre en forme de losanges, (illisibles), frappés sur les faces de la fusée, sur la branche et sous le clavier que l’on peut attribuer à Biennais. Poinçon d’essai « tête de bébé 2 » (1798-1838) sur la chape. Un troisième poinçon (illisible). Provenance : Constantin Gravier, comte de Vergennes. Conservée dans la famille par successions, elle faisait partie du trésor de famille provenant du comte de Vergennes. Cette épée est de la qualité du célèbre orfèvre Martin-Guillaume Biennais (1764-1843). N.B. : Les poinçons en losange effacés car amatis sont ceux de Biennais, l’un d’eux en laisse paraitre deux infimes détails : une petite boule sur le côté ainsi qu’une partie de la bordure. Ce modèle d’épée est typique de la réalisation des décors et de la fabrication du célèbre orfèvre. La garde, le décor et sa forme générale peuvent être rapprochés d’autres célèbres modèles se trouvant notamment : - au musée de Fontainebleau : l’épée de service de Napoléon, l’épée dite aux coraux ainsi que l’épée « aux trois fourreaux » offerte au grand-duc Constantin. - au musée de l’Armée : l’épée dite « d’Austerlitz »… Dague d’officier de marine.
Poignée en ivoire strié. Monture en laiton doré, croisière, deux quillons en « S », nœud de corps à l’ancre. Lame à arête médiane, avec reste de marquage de Klingenthal. Fourreau postérieur à deux garnitures en laiton. A.B.E. Époque Restauration. Longueur : 55 cm. Beau sabre d'officier supérieur de la marine, de qualité, modèle 1837 de l'école navale.
Poignée en bois laqué noir. Monture en laiton ciselé et doré à décor de feuillages et attributs de marine. Garde à une branche et coquille ciselée à jours, ornée d'une ancre surmontée d'une coquille, feuillages et bout. Lame cintrée à dos arrondi de "Coulaux à Klingenthal", à contre tranchant, pans creux et gouttière. Fourreau en cuir à trois superbes garnitures en laiton découpé, estampé et gravé ; deux à décor d'ancres, rinceaux et feuillages. Bouton de chape en coquille. T.B.E. Début de la IIIe République. Grande qualité. Dans sa dorure d'origine. Emmanuel FREMIET (1824-1910).
Cuirassier de la ligne (1852-1858). Bronze équestre à patine brune signé sur la terrasse « E. Fremiet ». T.B.E. Haut : 37,5 cm. |
Partie du service de l’Empereur des Français Napoléon Ier, Roi d’Italie. Martin Guillaume Biennais (1764-1843).
Assiette creuse en argent ciselée d’une suite de feuilles d’acanthe en bordure et gravée des grandes armes de l’Empereur Napoléon Ier Roi d’Italie sur le marli. Poinçon d’orfèvre, poinçon de garantie Paris. Poinçons au revers en bordure : Barrette de Biennais, poinçon « B » au singe violet, poinçon au Coq 1 Paris, poinçon moyenne garantie Paris 1809-1819, poinçon de l’association des orfèvres 1794/1797 et poinçon non identifié. B.E. fond replané. Epoque Ier Empire. Diam. 23,5 cm. Poids : 468g env. Étonnante et rare paire de bretelles ayant appartenu à l’Empereur.
En moire ivoire recouverte d’une fine broderie ourlée, représentant huit médaillons : trois au « N », trois à l’aigle et deux aux abeilles. L’ensemble finement encadré d’un entrelac de feuilles de chêne et de laurier. Doublée, garnie à l’une des extrémités de pattes d’attache et se terminant à l’autre extrémité par un large élastique métallique recouvert de coton et prolongé d’attaches à boutonnières doublées de peau beige. Bon état d’usage, traces de port, broderie parfaite. Long. 73,5 cm. Larg. : 5,2 cm. Provenance : - Charles Tristan, marquis de Montholon (1783-1853) - Charles-Jean Tristan, marquis de Montholon (1843-1899) - Pauline Fé d’Ostiani, son épouse, puis descendance directe Biographies : Charles-Tristan de MONTHOLON-SEMONVILLE, (1783-1853), marquis de Montholon, comte de Lee, puis comte de l’Empire français. Débuta dans l’armée à l’âge de seize ans, comme volontaire, à la suite de l’état-major de son beau-frère Joubert. Adjoint du génie par le général en chef Championnet. Nommé lieutenant, attaché comme aide de camp au général Augereau en 1800. Capitaine en 1801. Chef d’escadrons en 1807. Adjudant-commandant en 1809. Chambellan de l’Empereur et comte de l’Empire (1809). Nommé en 1812, ministre plénipotentiaire près S. A. I. et R. le grand-duc de Wurtzbourg (Confédération du Rhin), poste qu’il occupa jusqu’à sa mise en disponibilité. Rappelé à l’activité, comme colonel chef d’état-major de la 2e division du 3e corps de cavalerie en 1813. Maréchal de camp en 1814, sans emploi, puis rappelé à l’activité en 1815, devint aide de camp de Napoléon qui le nomma général de division le 15 juin 1815 (veille de la bataille de Ligny) ; mais ce dernier grade ne fut pas confirmé. Le général Montholon avait fait onze campagnes au cours desquelles il s’était brillamment distingué, notamment en Italie, à Austerlitz, à Iéna, à Friedland, à Ratisbonne et à Wagram. Il avait reçu cinq blessures. Partit pour Sainte-Hélène en 1815 avec les généraux Bertrand, Gourgaud et M. Marchand, il ne rentra en France qu’en 1821. Arrêté en 1840 à Boulogne avec le prince Louis-Napoléon, condamné, par arrêt de la Cour des Pairs, à vingt ans de détention, et, par suite, rayé des contrôles de l’armée. Prisonnier dans la citadelle de Ham, il fut, après l’évasion du Prince, gracié et réintégré dans les cadres de l’armée en 1846 ; retraité, pour ancienneté de services en 1850 ; relevé de la retraite et placé dans la section de réserve le 2 mars 1853. Rare et bel ensemble d’un garde d’honneur de la ville de Lyon (1802-1814), dite « la Garde d’honneur de Sa Majesté l’Empereur ».
-Sabre de Gardes d'Honneur de la ville de Lyon du type des Chasseurs à cheval de la Garde. Poignée recouverte de basane avec filigrane. Monture en laiton. Calotte à longue queue. Garde à une branche, à nervure centrale, à deux oreillons en navette à arête médiane et quillon recourbé boulé à pans. Lame courbe à dos plat, marquée "Manufacture de Klingenthal Coulaux Frères Entreprise"; à contre tranchant et pans creux, poinçonnée au talon au faisceau de licteur. Fourreau en bois recouvert de maroquin taupe, à deux grandes garnitures et deux attelles en laiton. Chape gravée "Garde d'Honneur Lyonnaise". Dard et anneaux en fer. -Avec son ceinturon d'Officier au modèle de la Cavalerie Légère, à deux bélières, en maroquin rouge, garni d'un galon doré, boucle agrafe en laiton doré ciselé à mufles de lion. -Et sa giberne de Gardes d'Honneur de la ville de Lyon. Coffret à patron en bois et patelette, recouvert de maroquin rouge, bordé d'un galon doré. Motif au lion héraldique et quatre boutons en laiton doré. Bandoulière en maroquin rouge, bordée de galons dorés, garnie de treize boutons. Boucle à deux ardillons, passant et aigle couronnée en laiton doré ciselé. Doublée intérieurement de peau blanche. B.E. Époque Ier Empire. Historique : Garde d’honneur de Lyon. De 1802 à 1814, lors des déplacements de Napoléon Ier dans l’Empire, des escortes sont formées sous le nom de Gardes d’honneur pour assurer la protection de l’Empereur durant sa visite. Elles peuvent être communales ou départementales. Lyon est la première ville où une garde d'honneur a été constituée à l’occasion du premier déplacement officiel du Consul Bonaparte du 21 nivôse au 7 pluviôse an X. Elle est formée par l’élite social des Lyonnais qui se constitue en corps de cavalerie légère. La garde d’honneur de Lyon reste en activité après le départ de Bonaparte. Le 23 ventôse an XIII, le général Duhesme donne au préfet du Rhône les devis de frais à faire pour faire de la garde d’honneur de Lyon, « la garde d’honneur de sa majesté l’Empereur ». La municipalité de Lyon met à la disposition du chef de la garde d’honneur la somme de 5 000 francs afin d’aider les volontaires à financer leur tenue. Le 15 germinal an XIII, la garde d’honneur est réorganisée. D’une compagnie montée de 100 à 150 hommes en 1802, la garde d’honneur de Lyon devient un vrai corps composé d’une compagnie de chasseurs à pieds, d’une compagnie de grenadiers et d’une compagnie a cheval pour un total de 231 hommes. Un corps de musiciens volontaires l’accompagne. En 1807, la garde d'honneur de Lyon se dote d’un étendard et d’un règlement. En 1809, elle est composée d’une compagnie de grenadiers, d’une compagnie de chasseurs à pied et d’une compagnie de chasseurs à cheval. A partir de 1810, Napoléon ne fit plus de visite officielle à Lyon, les gardes d'honneur deviennent des formations officielles jusqu'à la chute de l'Empire en 1814. Pot à feu rond, à anse, en bronze, à bourrelet à la bouche et trois anneaux de renfort.
Lumière de mise à feu. XVIIe siècle. Calibre : 54 mm. Diam. à la base : 128 mm. Haut: 200 mm. Poids: 12,3 Kg. BOUTET Manufacture à Versailles.
Belle paire de pistolets à silex d’officier. Canons à pans à rayures cheveux, de couleur patiné, gravés sur les dessus « Boutet Directeur Artiste » et poinçonnés des trois barrettes « Boutet » aux tonnerres et du poinçon « NB », légèrement tromblonés aux bouches. Platines signées « Manufre à Versailles », gravées et chiens à corps plats. Bassinets ronds en fer à pare-étincelles. Garnitures en fer découpé, uni, poli blanc. Anneaux porte-baguette à pans. Pommeaux ovales. Toutes vis gravées. Fines montures à longs fûts, à crosses finement quadrillées, à dos plats. Baguettes en fanon à embouts en corne et embouts de nettoyage en fer. Long. :35,5 cm. Calibre : 14 mm. B.E. Époque Ier Empire. Rare hache de bord.
Poignée en frêne noirci, rainuré. Fer de hache gravé d’un « M » surmonté d’une pique au bonnet phrygien, dos à croc, à pans. Avec crochet de port. Époque révolutionnaire. Cadran solaire équinoxial par Andréas Vogler, Augsbourg (1730-1800).
Platine octogonale finement gravée en laiton doré comprenant une boussole argentée, gravée d'une rosace. Arc de latitudes et anneau horaire en laiton argenté. Signé au dos de la boussole "AND. VOGL" (Andreas Vogler Augsburg). XVIIIe siècle. B.E. Belle épée d’officier supérieur de marine ou d’amiral modèle de grand luxe.
Fusée en corne tachetée avec filigrane. Monture en laiton ciselé, doré mat. Pommeau en fleur orné de coquille et laurier. Garde à une branche enroulée d’un cordage et surmontée de lauriers. Clavier à l’ancre de marine encablée sur faisceau de 4 drapeaux, encadré d’une branche de feuilles de chêne et de laurier, quillon en coquille. Contre clavier dit « à pompe », repliable, ciselé en ronde bosse de l’ancre encablée, de coquille et enrichi de guirlandes de feuilles et de fleurs. Lame droite, triangulaire, à pans évidés, de « Coulaux Cie à Klingenthal ». Fourreau en cuir à deux garnitures en laiton découpé, ciselé et doré, décoré de feuillages. B.E. Vers 1880. Fabrication unique, sur commande particulière. Jean-Baptiste CARPEAUX (d’après).
Le prince impérial et son chien Nero. Sujet en biscuit de Sèvres. Poinçon de Sèvres et date « 1912 ». B.E. Haut : 42 cm. |