Rarissime épée, véritable pièce d’orfèvrerie par Martin Guillaume BIENNAIS, offerte au Comte Charles de L’ESPINE (1797-1856) par José Miguel de CARVAJAL, Duc de SAN-CARLOS (1771-1828) Exceptionnelle épée de cour « française » à monture en or et lapis-lazuli, dite « à l’Hercule » Pommeau en or enrichi de deux médaillons en or sur fond de lapis-lazuli représentant le profil de Pâris portant le bonnet phrygien, complété de motifs floraux et de palmes. Bouton de rivure ciselé de feuilles d’eau. Fusée à plaquettes de lapis-lazuli, ceinturée par deux bagues à décor de frises de laurier stylisées, renforcée sur les côtés de deux bandes en or ciselées de chutes de palmettes et d’une fleurette à six pétales, et bordées d’une suite d’étoiles. L’avers et le revers de la fusée sont ornés de motifs en or gravé, ciselé et découpé représentant « Hercule et la dépouille du Lion de Némée » enrichis de fleurs et palmettes. Garde à une branche, à quillon courbé vers le bas en or bruni, ornée de motifs rapportés de feuillages et de fleurs en or mat. Les jonctions de la branche de garde au pommeau et au nœud de corps sont ciselées de feuilles d’acanthe. Coquille bivalve en or rosé, ornée de six médaillons ronds en lapis-lazuli représentant : - au centre, d’un côté le portrait de Diane et de l’autre le portrait de Neptune. Les portraits sont couronnés par deux victoires ailées, reposant sur deux lions couchés gardant pour l’un une corne d’abondance et pour l’autre un caducée. - aux angles, les profils de Mars et de Minerve, se faisant face. Le dessous de la coquille est ciselé et gravé en bordure, sur fond amati, d’une frise de feuillages, de rinceaux feuillagés et de fleurs, enrichi d’une fine gravure de feuilles de laurier. Entrée de chape ciselée de feuilles d’eau. Lame superbement et finement gravée, dorée et bleuie à la moitié, décorée : - sur les deux faces avants symétriques, de piédestaux portant des trophées de feuillages, couronnes de laurier et médaillons unis surmontés de hiboux. - au dos, d’un piédestal à couronne de laurier, foudres ailés et feuillages, suivi de l’inscription à l’or « Le Duc de San Carlos au Comte Charles de l’Espine » Fourreau en bois recouvert de galuchat blanc, à trois superbes garnitures en or : - Chape ciselée de motifs guillochés, de palmettes et de fleurs sur fond amati, portant sur le côté un piton en olive avec anneau de suspente. Dos uni bordé d’un filet amati. - Bouton de chape en écu à la tête de cheval surmonté d’une fleur. - Bracelet ciselé d’un foudre ailé, enrichi d’éclairs. Dos uni bordé en suite d’un filet amati portant sur le côté un piton en olive avec anneau de suspente. - Bouterolle à décor ciselé d’un losange au soleil rayonnant, puis de palmettes, fleurs, urnes et flèches sur fond amati. - Dard en forme de boule, en argent. Poinçons et marques : - Signature « Biennais » en lettres cursives sur le haut de la chape. - Poinçon d’orfèvre de Biennais (au singe) sur la chape et le bracelet. - Poinçon d’essai « Tête de bébé 2 » (1798-1838) sur la chape et le bracelet. Ce poinçon, non officiel, fut utilisé par les orfèvres parisiens sur leurs productions d’or de deuxième titre. On le retrouve sur l’épée d’Austerlitz et le grand collier de la Légion d’honneur du 2è type conservé au Musée de la Légion d’honneur. - Poinçon de petite garantie Paris (1809-1819) « tête au coq hurlant, à gauche », sur la chape et le bracelet. - Poinçon de petite recense Paris (1819-1838), sur le bouton de chape. Dimensions et poids :
Longueur de l’épée avec fourreau : 1 m. Poids brut avec fourreau : 604 gr. Poids brut sans fourreau : 468 gr. Longueur de l’écrin : 104 cm. Largeur de l’écrin : 12 cm. Ht de l’écrin : 7 cm. Bon état. Epoque Premier Empire – Restauration (1809-1819). Nota bene : Véritable bijou en forme d’épée, de la plus grande qualité, l’une des pièces d’exception du maître orfèvre Martin Guillaume Biennais dont les épées en or et en argent sont de la plus grande rareté. L’épée est conservée et présentée dans son écrin en forme, en bois recouvert de maroquin rouge décoré au petit fer, à l’or de frises d’entrelacs, de palmettes enrichies de fleurs, de feuilles de laurier et de frises perlées. Gainé à l’intérieur de velours vert, il ferme par trois crochets en argent à embase fleurie. 200 000/300 000€ Provenance : - Offerte par le Duc de San Carlos au Comte Charles de l’Espine. - Conservée depuis, par succession, dans cette famille. Historique : Si il est courant de lire que les Archives nationales conservent les archives de Biennais, cela n’est que partiellement vrai : en effet ne sont conservées que les archives des commandes de l’Empereur et celles de la Maison du Roi pour le célèbre orfèvre. Ainsi, si les circonstances de la commande et de la remise de cette épée nous restent inconnus, quelques hypothèses peuvent être avancées : Il est très probable, au regard des événements de la vie du Duc de San Carlos, qu’il ait reçu cette épée en 1814. En effet, 1814 est une année charnière pour le Duc: celle de la fin de la captivité dorée à Valençay, celle du retour dans sa patrie pour lui et son Roi. Car c’est lui qui participe à la ratification du Traité de Valençay et qui obtient de Napoléon (et du Duc de Bassano), les passeports permettant à la famille royale espagnole de rentrer reprendre son trône. Nous privilégions donc deux hypothèses : -Première hypothèse, nous savons que le Roi d’Espagne Ferdinand VII, en guise de gratitude, lui remit ses insignes personnels de l’Ordre de la Toison d’or. Un geste fort, symbole chevaleresque, tout comme le serait la remise de cette splendide épée, digne d’un présent royal, et là aussi symbole chevaleresque par excellence. -Seconde hypothèse, le 3 mai de la même année, San Carlos est nommé premier ministre-secrétaire d’état (à ce titre, il est, dans les faits, le second personnage du royaume). Peut être a-t-il été récompenser à ce moment là d’un présent « royal ». Il sera récompensé par le Roi de Prusse qui lui envoie les Grand Croix de l’Aigle rouge et de l’Aigle noir, ainsi que le Roi de Naples qui lui fait parvenir celle de l’ordre de Saint Janvier, afin de le remercier de son rôle lors des négociations ayant contribués à le replacer sur son trône. L’envoi à l’or sur la lame, fait postérieurement à la création de l’épée (très probablement entre 1823, date à laquelle Charles de L’Espine hérite du titre de Comte, et 1828, année de la mort de San Carlos) montre que l’épée fut surement offerte par le Duc de San Carlos à son futur gendre le Comte Charles de L’Espine à l’occasion de son mariage avec la fille du Duc, Maria Louise Eulalia. Ce cadeau qui a été pieusement conservé dans la famille de L’ESPINE, où nous le redécouvrons aujourd’hui. Biographies : José Miguel de Carvajal, duc de San Carlos (1771-1828) Né au Pérou, dans l’ancienne famille des Carvajal, descendante des Rois de Léon. Maréchal de camp, chambellan du prince des Asturies, directeur de l'Académie de Madrid, grand-courrier des postes des Indes, il joua un rôle non négligeable auprès de l'infant Ferdinand - plus tard Ferdinand VII - dont il fut le précepteur. Vice-roi de la Navarre en 1807, il fut compromis dans le complot de l'Escurial qui visait à renverser le roi Charles IV et, de ce fait, exilé à Pampelune avec son épouse malade. En mars 1808, après l'abdication de Charles IV en faveur de Ferdinand VII, ce prince fit entrer San Carlos dans son conseil. Ce dernier fut alors conduit à participer aux délicates négociations de Bayonne (mai 1808) avec Napoléon. San Carlos suivit le Roi à Valençay, sur les terres de Talleyrand, Prince de Bénévent. Il devint à cette époque l’amant de la Princesse de Bénévent. Napoléon, jamais avare de vexation pour le diable boiteux, lui signifia l’inconduite de sa femme en ces termes : « Vous ne m’avez pas dit que le duc de San Carlos était l’amant de votre femme ! » Talleyrand répondra, inflexible : « En effet, sire, je n’avais pas pensé que ce rapport pût intéresser la gloire de votre Majesté, ni la mienne. » Suite à cet épisode, San Carlos fut éloigné à Lons-le-Saulnier mais le cours des événements lui rendit la liberté, ayant été retenu comme négociateur espagnol du traité de Valençay, en décembre 1813. Chargé de porter le traité à Madrid, il en revint en février 1814, messager du refus des Cortès. Ferdinand VII n'en rentra pas moins à Madrid et le duc à sa suite (mars 1814). San Carlos est nommé Ministre d'Etat puis grand majordome du palais (1814). En octobre 1815, il devient ambassadeur à Vienne, puis à Londres (1817), et enfin à Paris (1823). Ministre à Lucques après la révolution de 1820. Il revint à Paris comme ambassadeur en 1825. La mort de sa fille, la Comtesse de l’Espine (née Eulalia de CARVAJAL Y QUERALT) en 1828 lui causa une grande tristesse. La relation entre le Duc de San Carlos et la Princesse de Bénévent se poursuivra jusqu’à la mort du Duc en 1828 (il serait mort le lendemain d’un dîner chez elle, d’une indigestion de langoustes). Talleyrand dira à ce sujet : « Le duc de San Carlos était l’amant de ma femme, il était homme d’honneur et lui donnait de bons conseils dont elle a besoin. Je ne sais pas maintenant dans quelles mains elle tombera. » Son portrait par Goya (conservé au Musée de Saragosse), exécuté en 1815, se révèle être un indice iconographique : le Duc, représenté en pied, laisse entrevoir une épée à la taille. La garde et la bouterole sont dorés, et on semble deviner une coquille bivalve. Le fourreau est de couleur crème, comme la notre, mais le style très enlevé du maître espagnol ne nous permet pas de distinguer plus précisément les autres détails de la garde. Le Comte Pierre Charles de L’EPINE ou L’ESPINE (1750-1821). Né à Bougival en 1750. Il gagne au début de sa carrière dans la finance une fortune considérable qui lui permettra d’acheter certaines charges administratives. Il est directeur de l’atelier monétaire d’Orléans de 1793 à 1798. Il est entre-temps (1797) nommé au poste prestigieux de directeur de la Monnaie de Paris, poste qu’il conservera jusqu’à sa mort. On sait qu’il sera proche des réseaux financiers et artistiques (Michallon et David entre autres) de son temps. A la Restauration, de L’Espine sera un proche de la famille royale. Sa position sociale va évoluer, il acquiert l’hôtel de Belle-Isle quai de Bourbon (la famille possédait également le château d’Issy) et est anobli en mars 1815. Il achètera (probablement pour assurer l’avenir de son fils ainé) la charge de secrétaire ordinaire du Roi à la conduite des ambassadeurs, charge qu’il exercera jusqu’en juin 1821, date à laquelle son fils Charles le remplace. Il meurt le 10 décembre 1821, laissant un patrimoine immense (d’après les factures de son notaire, il aura fallu 99 vacations pour chiffrer ce patrimoine) dont de nombreux tableaux, ouvrages et matériaux de fabrication de la monnaie. D’après son inventaire après décès, il était chevalier des ordres de Saint Louis et de la Légion d’honneur, ainsi que de l’étoile polaire de Suède. Biographies (suite) : Le Comte Charles de l’ESPINE (1797-1856). Fils ainé du précédent. Il épouse en 1827 Maria Louise Eulalia de CARVAJAL, fille du Duc de San Carlos. Celle-ci meurt, un an plus tard. Le couple avait eu un enfant en 1824, Marie Louise Alexandrine Eulalie de L’ESPINE, mariée à Charles Ferdinand de BOURBON, comte de BUSSET. Il n’exercera que six mois la charge de secrétaire ordinaire du Roi à la conduite des ambassadeurs transmise par son père. Il reçut le titre de comte par lettres patentes du 11 janvier 1823 et fut gentilhomme de la chambre de Charles X. Chevalier de l’ordre de Saint Jean de Jerusalem (Malte) Martin Guillaume BIENNAIS (1764-1843) Maître tabletier en 1788, il rachète le fonds du tabletier Anciaux. L’affaire prospère mais un événement va favoriser sa fortune : Biennais accepte de fournir à crédit le général Bonaparte, tout juste rentré d’Egypte. Ce dernier, une fois Premier Consul puis Empereur, ne l’oubliera pas. Avec la fin des corporations, Biennais diversifie ses activités en plus de la tabletterie. Ses ateliers, qui vont compter jusqu’à 150 personnes, sont spécialisés dans l’ébénisterie, l’orfèvrerie, puis, plus tardivement, la production d’armes de luxe. En 1804, il exécute les Regalia du sacre de Napoléon et en 1805 ceux du couronnement de Milan. Il approvisionne toutes les cours européennes (Bavière, Russie, Wurtemberg…) mais surtout il a l’exclusivité des fournitures pour la table impériale (les services à thé de Joséphine puis de Napoléon Ier, des services en argent, un service dit « vermeil ordinaire » ainsi qu’un service de dessert en vermeil). En 1806, il remporte une médaille d’or à l’exposition des Produits de l’industrie. Il produit également les armes de luxe et les ordres de chevalerie destinés à l’Empereur, la famille impériale et les dignitaires français et étrangers. La Restauration, même si elle marque la fin des rapports entre Biennais et le pouvoir, n’entame pas son prestige auprès des cours étrangères, en témoignent le service de table livré pour Nicolas Pavlovitch ou la toilette de Catherine du Wurtemberg (1818). Biennais vend son affaire à Cahier en 1821. Il reçoit la Légion d’honneur en 1831, preuve que la Monarchie de Juillet n’oubliait pas les grandes gloires de l’Empire. FERDINAND VII (1784-1833) Roi d’Espagne en 1808 et de 1814 à 1833. Fils de Charles IV qui abdique en sa faveur (mars 1808), il est contraint par Napoléon (entrevue de Bayonne) de restituer à son père sa couronne qui est donnée par l'Empereur à son frère Joseph (mai 1808). Retenu prisonnier à Valençay jusqu'en 1813, il rentre en Espagne en mars 1814. Il abolit la Constitution de 1812, ce qui suscite plusieurs insurrections libérales, dont celle conduite par le général Riego qui le contraint à la rétablir (1820). L'intervention armée de la France (1823) lui permet de mener une violente réaction absolutiste (1823-1833). Il lègue son royaume à sa fille, la future Isabelle II, ce qui provoque la première guerre carliste. Pièces en rapport : L’épée du Duc de San Carlos correspond au répertoire ornemental de la production de Biennais sous l’Empire. Or cette production, extrêmement limitée, était presque exclusivement destinée à l’Empereur, sa famille et les hauts dignitaires. Les similitudes avec ces pièces historiques sont donc nombreuses. Pour la garde : Si l’on connaît l’épée dite aux coraux de l’Empereur Napoléon Ier, exposée à Fontainebleau, et certains projets prévoyant des incrustations de miniatures, la garde de l’épée du Duc de San Carlos est exceptionnelle, notamment pour le travail du lapis-lazuli. On ne connaît qu’une autre pièce, en main privée, reprenant le même travail d’or et de lapis-lazuli, des ornements proches, avec, entre autres, un profil du Roi de Naples, Murat, portant la couronne des Lombards. Pour le dessin de la branche de garde et de la coquille, notre épée est clairement inspirée d’un projet de Biennais destiné à l’Empereur Napoléon pour une épée « française » de cour (l’appellation est de Biennais lui-même, par opposition aux épées à clavier, comme les épées de service de l’Empereur). Conservé au Musée des Ars décoratifs, ce projet, que nous avons pu consulter, possède le même décor sur la branche de garde et des similitudes sur le pommeau, la fusée et la coquille, à décor de victoires ailées couronnant des cartouches ornés du « N ». Comme l’immense majorité des dessins faits pour Biennais, le décor de notre épée a été probablement dessiné par Charles Percier (ou plus rarement par son élève Lebas). Bien sûr, pour un ministre et ambassadeur du Roi d’Espagne (qui plus est détrôné et maintenu en captivité à Valençay), toute évocation napoléonienne a disparu, remplacée par un répertoire mythologique qui n’est toutefois pas exempt de sous-entendus puisque l’Empereur portait lui aussi sur son épée le profil d’Hercule coiffé du Lion de Némée. On retrouve ainsi sur l’épée de San Carlos, les déesses Diane (reconnaissable à son croissant de lune), Athéna, les dieux Mars, Neptune, le héros Hercule et le Prince troyen Pâris (coiffé du bonnet phrygien et qui ne peut pas être confondu avec une allégorie républicaine). Pour la lame : On retrouve sur la grande majorité des épées de Biennais, le même travail en symétrie sur les deux faces avants. Il est intéressant de constater que l’inscription faite à l’or sur l’épée d’Austerlitz par Biennais l’a été au même endroit que l’inscription de notre épée. Pour la chape : Il faut ainsi constater que la chape de notre épée est identique à celles des épées en or faites par Biennais. Nous en citerons trois : - Celle de l’Empereur Napoléon Ier, dite d’Austerlitz (Musée de l’Armée). - Celle de l’Empereur Napoléon Ier, offerte au Grand Duc Constantin (Fontainebleau). Un des trois fourreaux de cette épée possède la même chape. - Celle faite pour le Maréchal Murat (collection particulière). L’épée de l’Empereur Napoléon Ier dite « aux coraux » possède elle aussi une chape très proche, à la différence que le bouton de chape a été remplacé par un profil en corail. Pour le bracelet : Il est identique à celui du glaive de l’Empereur Napoléon Ier exécuté en 1806 par Biennais, et qui sera porté lors de la cérémonie du « Champ de Mai » en juin 1815. Un des fourreaux de l’Empereur Napoléon Ier, offert au Grand Duc Constantin (Fontainebleau), possède le même bracelet. Pour la bouterolle : Elle est très proche de celle du glaive de l’Empereur Napoléon Ier et d’un des fourreaux de l’épée offerte au Grand Duc Constantin. Nous retrouvons une bouterole presque identique sur un projet de Charles Percier pour l’Empereur, conservé aux Arts décoratifs, à décor d’un soleil rayonnant dans un losange (Inventaire : 11721 AàF) et dard en argent. Bibliographie et sources : Sur Biennais et ses épées : - H. DEFONTAINE, « Biennais, Nitot et fils et les épées de Napoléon » in Le Passepoil, 9è année, n°3, p. 49 à 69. - A. DION-TENENBAUM, «L’orfèvre de Napoléon Martin Guillaume Biennais », RMN, 2003. - E. ROBBE et J.M. HAUSSADIS (dir.), « Napoléon et les Invalides », Editions de la Revue Napoléon, 2010, p. 96-97. - C. BUTTIN, « L’épée d’Austerlitz et les armes de Napoléon », in Bulletin de la SAMA, décembre 1923, p.13 et s. - Différents projets d’épées et de glaives de Biennais, dessinés par Percier, sont disponibles à la consultation sur le site du Musée des Arts décoratifs. Voir notamment les numéros d’inventaires 11721 AàF, 11723 et 11729. - Une autre partie des projets de Biennais, ceux retrouvés dans ses appartements à sa mort, est conservée au Musée Grobet Labadié, malheureusement fermé pour travaux. Nous n’avons pas pu avoir accès à ces projets. Sources biographiques : - Bibliographie universelle, ancienne et moderne, tome 81, Paris, 1847, Notice « SAN CARLOS ». - Achille-Etna Michallon, Musée du Louvre, Pavillon de Flore, 10 mars-10 juin 1994, « Michallon et la famille de L’Espine », RMN, 1994, p.81 et s. - « Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle », tome 16, 1918, p. 216. -Archives nationales, « Inventaire après décès du Comte Pierre Charles de L’Espine », minutes du notaire Charles Denis de Villiers, décembre 1821, Côte MC/ET/XXIX/870 et 871.
1 Commentaire
|
Catégories |