JEAN-CLAUDE DEY EXPERT EN ARMES ANCIENNES ET SOUVENIRS HISTORIQUES
  • Accueil
  • À propos
  • VENTES A VENIR
    • ARCHIVES
  • BOUTIQUE EN LIGNE
  • Contact
  • PRESSE
  • CONDITIONS DE VENTE

​

Le dimanche 18 mai 2025 à Versailles​​ avec l'étude Osenat.

5/16/2025

0 Commentaires

 
Image
Le dimanche 18 mai 2025 à Versailles
​​avec l'étude Osenat.


LA ROYAUTÉ À VERSAILLES

INFORMATIONS PRATIQUES ET CONTACTS :
​Osenat
13 avenue de Saint-Cloud
78000 Versailles

​
Expert de la vente :
Jean-Claude DEY

Expert honoraire près de la Cour d'Appel de Versailles
Ancien Assesseur près la Commission de Conciliation et d'Expertise Douanière
Membre du S.F.E.P.

Adresse : 8 bis, Rue Schlumberger, ​92430 MARNES LA COQUETTE
Tel : 01.47.41.65.31

Mail : [email protected].
Image
Dans le goût de la Manufacture de Sèvres.
« Les quatre saisons ».

Bel ensemble de quatre sujets en biscuit, sur consoles
en plâtre patiné argent à décor de feuillages à jours.
Hauteur sujets : 15 cm. Hauteur consoles : 20 cm.
T.B.E.
Image
  • Précieux étui en bois, en forme de violon, à deux charnières, à décor au verni martin de jeunes filles, fleurs, roses, oiseaux et rinceaux feuillagés.
  • Il contient un flacon à sels, en verre taillé à pans, avec son bouchon.
  • Porte une étiquette "AMPS LE J APOTHICAIRE...". Marquée à l'encre " H - VOLATIL - VINAIGNRE".
  • Dim : 10,8 x 5 cm.
  • T.B.E. Époque Louis XV.
Image
Le duc de bordeaux.
Chevalière du Duc de Bordeaux
 en or 18K, à décor émaillé vert et blanc. Chaton octogonal creux, portant au-dessus le chiffre « H » sous couronne de Duc et une ancre de marine, (incarnant probablement la ville de Bordeaux), logement s’ouvrant en dessous par une lamelle montée à charnière. Anneau orné de lys.
Diam. intérieur : 21 mm Diam. extérieur : 24 mm
B.E. (quelques légers éclats d’émail dus à un élargissement de l’anneau).
Présentée dans un écrin en forme, en bois recouvert de maroquin bordeaux décoré au petit fer à l’or au trait et d’un semi de fleurs de lys en bordure, garni à l’intérieur de velours bordeaux et de soie blanche.
On y joint un coffret de présentation de la bague en demi-cristal taillé à pans, reposant sur quatre pieds toupies, à couvercle en pente douce, orné et protégé en bordure d’une garniture en laiton ciselée et découpée à décor de fleurettes et branches de feuillages. Garni à l’intérieur d’un coussinet en soie bleu.
9,8 x larg.9,5 cm x Haut. 7,5 cm.
T.B.E.
Image
Ensemble de la famille de Girardin.
-Blason d’alliance aux armes d’Alfred René Marie Jean Eugène de GIRARDIN, (1825-1920) et de Louise SIOC’HAN de KERSABIEC, (1840-1916)
, portant, suspendu, l’ordre d’officier de La Légion d’honneur, la médaille de Crimée et la médaille de la campagne d’Italie.
Aquarelle signée « Eug. Collomb del fecit 1877 ».
24 x 31 cm.
Sous verre. Cadre doré.
A.B.E. traces d’humidité.
 N.B. : Stylite et Eulalie SIOC’HAN de KERSABIEC formaient la garde rapprochée de la duchesse de Berry pendant les guerres de Vendée, 1830.
 -Sabre d’officier de cavalerie modèle 1822 de Monsieur Alfred René Marie
Jean Eugène de GIRARDIN.

Monture en bronze ciselé et doré. Poignée en corne. Garde à quatre branches ciselées. Lame droite en beau damas frisé, à dos arrondi, contre-tranchant et double pans creux, gravée, dorée et bleuie au tiers, sur le devant, au blason sous couronne de comte, orné de part et d’autre de motifs feuillagés. Fourreau en fer à deux bracelets et deux anneaux de suspente travaillé à facettes.
A.B.E. (manque le filigrane, fourreau oxydé).

Alfred René Marie Jean Eugène de GIRARDIN, (1825-1920). Chef d'escadrons au 2ème régiment de chasseurs d'Afrique, promu officier de la Légion d’honneur le 21 avril 1874.
Image
Sèvres.
Louis-Philippe. Service des officiers.

Deux bols avec leurs soucoupes, en porcelaine blanche au chiffre Royal or. Cachets rouge château Trianon, cachets bleu Sèvres 1846.
On y joint un pot à lait en porcelaine blanche au chiffre Royal or. Cachet rouge château Trianon, cachets bleu Sèvres 1845.
B.E.
Image
Forte épée des chevau-légers de la Maison du Roi.
Fusée entièrement filigranée de fils et lamelles argentés. Pommeau
rond travaillé à côtes de melon. Belle monture en bronze argenté,
à garde à multiples branches à jour, à pas d'âne et quillon courbé.
Coquille bivalve. Longue lame à méplat et arête médiane.
B.E. Vers 1730-1750.
Image
Châtelaine en vermeil à quatre motifs, le plus important décoré d'un couple de colombes retenant en pampille quatre cachets en argent et métal et un verre blanc facetté rapportés postérieurement.
XIXe siècle.
Haut hors tout : 21 cm. Poids brut : 88g.
Image
Ensemble de trois pièces, ordonnance, traité, discours :
 
-"Ordonnance du Roi portant fur le fervice de l'infanterie en campagne du 17 février 1753".
A Paris. De l'Imprimerie Royale M.DCCLIII. 117 pages reliées au fil.
 
-Discours prononcé dans l'église métropolitaine d'Auch pour la bénédiction des guidons du régiment du Roi.
Dragon. Le 28 septembre 1781. Seconde édition. A Paris chez Daumon.
44 pages reliées au fil. M.DCCLXXXII.
 
-Traité et convention pour les malades, blessés et prisonniers de guerre des troupes auxiliaires de Sa Majesté très chrétienne, et celle des alliés.
Fait à Francfort Fur le Mayn le 18 juillet 1743. A Lille, Imprimerie Veuve de C.M. Cramé.
20 pages reliées papier.
Image
Magnifique et imposant verre calice sur pied de Monsieur Eugène de Girardin.
Grand verre en cristal ocre de Bohême, à six pans, orné de cinq médaillons à décor d’un cerf en sous-bois dans différentes attitudes, le sixième médaillon restant uni (probablement pour y mettre un chiffre).
Sur pied, à six pans, s’évasant et se terminant en fleur à douze pétales.
Ce verre aurait été donné lors de l’entrevue de la majorité du Comte de Chambord à Butschirad le 27 IX 1833.
T.B.E.
Haut. 19,5 cm.
Diam au buvant. 10,3 cm.
Diam au pied. 11 cm.
Image
Service du Roi Louis-Philippe.
Bel ensemble composé d’une carafe et de deux grands verres, au portrait et au chiffre du roi Louis-Philippe Ier, dernier Roi de France, (1830-1848).

-Carafe en cristal de Baccarat.
Bouchon en fleur à huit pétales. Col évasé à trois anneaux superposés taillés à pans. Corps à sept facettes dont six ornées d’un drapé, encadrant, au centre, un médaillon enrichi d’un portrait du roi Louis-Philippe Ier en sulfure.
Sur pied rond taillé en étoile.
-Accompagnée de deux grands verres sur pieds en cristal de Baccarat. Buvants légèrement évasés. Corps gravés au chiffre du Roi « LP » sous couronne, enrichi de quatorze pans légèrement creux en pétales. Pieds ronds en deux parties entrecoupées d’un anneau, reposant sur une large base ronde.
Ht de la carafe : 25 cm.
Ht de chaque verre : 20 cm.
L’un des verres est gravé de l’initiale « F » pour le château de Fontainebleau ; l’autre verre de l’initiale « T » pour le château de Trianon ou des Tuileries.
Les trois pièces en parfait état.
Image
Rare sabre de cavalerie suisse.
Poignée en laiton. Pommeau ciselé d'une tête d'animal fantastique.
Monture en fer. Garde à deux branches à une coquille à décor
repoussé de grotesques. Poucier et quillon courbe. Lame courbe,
à dos plat, contre tranchant et gouttières, gravée au tiers de fleurs,
dextrochère, oiseau et "cocardes Rey parva...".
A.B.E. S.F. Vers 1700/1720.
0 Commentaires

Le samedi 26 et le dimanche 27 avril 2025 à Fontainebleau, ​​avec l'étude Osenat.

5/6/2025

0 Commentaires

 
Image
Le samedi 26 et le dimanche 27 avril 2025
à Fontainebleau, ​​avec l'étude Osenat.



L'EMPIRE A FONTAINEBLEAU

Souvenirs historiques et militaires


INFORMATIONS PRATIQUES ET CONTACTS :
​Osenat 
9-11, rue Royale
​77300 Fontainebleau



Expert de la vente :
​
Jean-Claude Dey
Expert honoraire près de la Cour d'Appel de Versailles
Ancien Assesseur près la Commission de Conciliation et d'Expertise Douanière
Membre du S.F.E.P.

Adresse : 8 bis, Rue Schlumberger,
​92430 MARNES LA COQUETTE

Tel : 01.47.41.65.31
Mail : [email protected].
Image
Beau cachet en bronze argenté et ciselé ayant appartenu au général d'Artillerie AULMONT de VERRIERES Nicolas Grégoire (1746-1831).
Poignée à trois faces, ciselée des attributs scientifiques et des arts, ornée de trois dauphins portant un globe.
Cachet en acier ciselé aux armes surmonté d'un heaume.
T.B.E. Epoque premier Empire.

Biographie :
AULMONT de VERRIERES Nicolas Grégoire. Entré au service, en 1762, dans les gendarmes de la garde du roi, passe ensuite dans le corps de l'artillerie, est employé en qualité de capitaine à l'arsenal de Metz en 1783, et avec le même grade et la croix de Saint-Louis, en 1790. Commande en second l'arme du génie, nommé le 30 août 1793 chef de brigade, sert à l'armée des Pyrénées orientales, en 1794 et 1795 ; promu au grade de général de brigade, le 16 octobre 1795. Sert à l'armée d'Italie, en 1796, et commande l'artillerie au siège de Milan, qui capitule le 29 juin. Employé dans les îles Ioniennes, en 1798. Nommé, à son retour en France, commandant de l'artillerie de la 17e division militaire, et mérite un sabre d'honneur à la journée du 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799). Employé à l'armée du général Macdonald, en 1800, il la suit au passage du Splugen, et concourt à toutes les actions de cette campagne. Fait presque toutes les campagnes qui suivent, au VIIIe corps de la Grande Armée, jusqu'en 1810, époque à laquelle il est mis à la retraite, après 58 ans et demi de services. Il a été fait commandeur de la Légion d'honneur le 14 juin 1804.
Image
« L’Empereur Napoléon Ier ». Magnifique tabatière rectangulaire en or, ornée sur le couvercle d’un médaillon ovale avec une miniature représentant l’Empereur Napoléon Ier,
en buste de face, tête légèrement tournée et regardant sur la droite, portant l’uniforme des chasseurs de la Garde impériale, le grand cordon de la Légion d’honneur, la plaque et l’étoile de la Légion d’honneur ainsi que l’ordre de la Couronne de Fer.
Signée sur le côté droit « Lecourt ».
Encadrée sous verre et décorée d’une frise de feuillages.
Sur fond décoré en suite ; le dessus, les côtés et le fond enrichis de fleurs stylisées à quatre pétales disposés en lignes, en diagonales, sur fond strié orné en bordure de feuillage entrecoupé de fleurettes émaillées.
Poinçon « JB » d’orfèvre et poinçon (difficilement lisible).
Miniature : 4,7 x 3,8 cm. Boite : 8,3 x 6 x Ht. 2,2 cm. Poids : 144g env.
N.B. : Un portrait de Napoléon Ier signé du même artiste et daté « 1810 » se trouve au musée historique national de Frederiksborg.
A noter : contrairement aux boites bien connues, celle-ci porte sa charnière sur le côté supérieur.

J. LECOURT, peintre sur miniature et émail. Actif à Versailles, (vers 1804-1830). Lecourt travailla à Versailles, avenue de St Cloud au n° 37. Il exposa six fois des miniatures au Salon de Paris en 1804, 1806, 1808, 1810, 1817 et 1819. On lui doit les portraits de Bernadotte et de plusieurs officiers, et de nombreuses miniatures de petit format de jeunes femmes. Il est représenté au musée Antoine Lécuyer, St-Quentin (Aisne), au Musée des Beaux-Arts de Besançon, au musée de Frederiksborg, Danemark.
Image
Souvenir historique du maréchal Oudinot duc de Reggio (1767-1847). Étonnant et grand fourneau de pipe,
en écume patinée, à couvercle en casque de dragons et collerette en argent.
Ht : 21 cm. Long : 24 cm.
B.E. Époque Ier Empire.

Provenance :
- Collection de Nicolas Charles OUDINOT, maréchal d'Empire, puis descendance.
-Vente du château de Malicorne, le 13 juin 2017.
Historique : « Parmi les collections de pipes précieuses, la plus remarquable était sans contredit celle que le maréchal Oudinot avait réunie dans son château de Jeandheurs (Meuse). Il y en avait de tous les temps, de toutes les formes et de tous les pays, depuis l’humble pipe de terre contemporaine de l’importation du tabac en France par Nicot jusqu’aux pipes modernes, où l'art et l'excellence du travail surpassent la matière elle-même. Une des plus précieuses était la pipe de Sobieski, que le maréchal avait reçue du corps municipal de Vienne en Autriche, en remerciement de son administration comme gouverneur de cette capitale pendant son occupation par l'armée française sous le premier empire. » Simon BLOCQUEL, « La Tabacographie, dédiée aux tobacomanes », 1861, Paris.
Biographie : Nicolas Charles OUDINOT, duc de Reggio, Maréchal de France, pair de France (1767-1847). Chef d'état-major de Masséna en Italie (1800), il participa à toutes les guerres de l'Empire et sa conduite lors de la campagne de 1809 lui valut le bâton de maréchal. Rallié à la Restauration, général en chef de la Garde nationale de Paris (octobre 1815), il fut grand chancelier de la Légion d'honneur (1839) et gouverneur des Invalides (1842).
Image
Magnifique épée de récompense en or, offerte à Constantin GRAVIER, comte de Vergennes, capitaine colonel des Gardes de la Porte (1815).
Travail du renommé Martin-Guillaume Biennais.
Monture en or poli brillant à fond amati.
Fusée légèrement ovalisée présentant de face trois motifs :
-au centre, un médaillon représentant le Roi Louis XVIII en buste de profil dans un encadrement perlé, surmonté d’un faisceau de drapeaux, d’une fleurette et de deux palmes et orné en dessous du motif des « Gardes de la Porte » représenté par une épée, deux clés croisées surmontées d’un soleil rayonnant couronné.
-Au dos de la fusée, trois motifs superposés : les armes de France dans un écu enrichi d’un trophée d’armes puis un médaillon représentant la déesse Athéna coiffée d’une couronne de laurier par la déesse Niké surmonté d’une renommée et de deux palmes.
Les côtés sont décorés de branches de feuilles de laurier entrecoupées d’une fleurette en leurs centres.
Pommeau en urne décoré sur chaque face d’un lion ailé, entrecoupé sur les côtés de deux frises à fleurettes et ciselé sur le dessus, dans un médaillon ovale, du buste de profil du Roi Henri IV, tête laurée, bordé d’une suite de petites perles.
Superbe branche de garde formée de deux serpents s’enroulant en dessous du pommeau et dont les queues forment les quillons.
La branche magnifiquement ciselée en demi ronde bosse de la déesse Athéna en pied, ailée et casquée, ornée au centre de la tête de Méduse et enrichie, en haut et en bas, de palmes, feuilles de chêne et feuilles d’acanthe.
Nœud de corps à décor de deux médaillons sur chaque côté représentant Apollon et Athéna, enrichi au centre de fleurettes.
Clavier de garde enrichi d’un chariot tiré par deux chevaux conduits par une victoire ailée, garni, de part et d’autre, de deux médaillons, à droite, portant les initiales « CV » entrelacées ; à gauche, orné des « Armes » de la famille Gravier de Vergennes : « Parti : au I, de gueules à trois oiseaux essorants d’argent, ceux en chef affrontés ; au II, de gueules à la croix d’argent et sur laquelle broche (en cœur), un écusson de sable à un cep de sinople et au chef d’azur chargé d’un soleil d’or ».
Petit contre-clavier à léger retroussis.
Le clavier et le contre clavier, décorés en suite, sont bordés d’une frise de rubans, feuilles de laurier et fleurettes.
Lame droite gravée, dorée et bleuie, à dos plat, avec inscription :
« Custodes Regum Antiquiares » (les plus anciens gardes des Rois), à contre tranchant et pans creux, avec cartouche sur une face « La Compagnie des Gardes de la Porte du Roi », entouré d’un filet d’or et de feuilles ; sur l’autre face, « Au comte de Vergennes, Capitaine colonel, 1er novembre 1815 ».
Fourreau en bois recouvert d’une fine peau à grains, vernie noire, à deux garnitures en or magnifiquement décorées en suite.
La chape découpée à la base, ornée d’un bracelet à fleurettes et d’un bouton en écu ciselé d’une palme et de trois petites fleurs.
La bouterolle découpée en partie haute, décorée de deux bracelets ; l’un avec frise de fleurs en suite et une seconde frise ornée d’une succession de minuscules palmettes. Dard lentille en fer bruni.
L’épée est munie de son étui de protection en bois, en forme, pour le transport, recouvert de maroquin vert, doublé de soie blanche, se fermant par huit crochets argentés (accidents, cassure et manque au niveau du clavier).
L’épée et son fourreau sont en très bon état et entièrement d’origine.
Long avec son fourreau : 98,3 cm.
Long sans fourreau : 95 cm. Long de la lame : 79,3 cm.
Largeur : 2 cm. Long du fourreau : 82,7 cm.
Poinçons d’orfèvre en forme de losanges, (illisibles), frappés sur les faces de la fusée, sur la branche et sous le clavier que l’on peut attribuer à Biennais. Poinçon d’essai « tête de bébé 2 » (1798-1838) sur la chape.
Un troisième poinçon (illisible).
Provenance :
Constantin Gravier, comte de Vergennes.
Conservée dans la famille par successions, elle faisait partie du trésor de famille provenant du comte de Vergennes.

Cette épée est de la qualité du célèbre orfèvre Martin-Guillaume Biennais (1764-1843).
N.B. : Les poinçons en losange effacés car amatis sont ceux de Biennais, l’un d’eux en laisse paraitre deux infimes détails : une petite boule sur le côté ainsi qu’une partie de la bordure.
Ce modèle d’épée est typique de la réalisation des décors et de la fabrication du célèbre orfèvre.
La garde, le décor et sa forme générale peuvent être rapprochés d’autres célèbres modèles se trouvant notamment :
- au musée de Fontainebleau : l’épée de service de Napoléon, l’épée dite aux coraux ainsi que l’épée « aux trois fourreaux » offerte au grand-duc Constantin.
​- au musée de l’Armée : l’épée dite « d’Austerlitz »…
Image
Pot à feu rond, à anse, en bronze, à bourrelet à la bouche et trois anneaux de renfort.
Lumière de mise à feu.
XVIIe siècle.
​Calibre : 54 mm. Diam. à la base : 128 mm. Haut: 200 mm. Poids: 12,3 Kg.
Image
Rare hache de bord.
Poignée en frêne noirci, rainuré.
Fer de hache gravé d’un « M » surmonté d’une pique au bonnet phrygien, dos à croc, à pans.
Avec crochet de port.
Époque révolutionnaire.
Image
Cadran solaire équinoxial par Andréas Vogler, Augsbourg (1730-1800).
Platine octogonale finement gravée en laiton doré comprenant une boussole argentée, gravée d'une rosace.
Arc de latitudes et anneau horaire en laiton argenté.
Signé au dos de la boussole "AND. VOGL" (Andreas Vogler Augsburg). XVIIIe siècle. B.E.
Image
Belle épée d’officier supérieur de marine ou d’amiral modèle de grand luxe.
Fusée en corne tachetée avec filigrane.
Monture en laiton ciselé, doré mat.
Pommeau en fleur orné de coquille et laurier.
Garde à une branche enroulée d’un cordage et surmontée de lauriers.
Clavier à l’ancre de marine encablée sur faisceau de 4 drapeaux, encadré d’une branche de feuilles de chêne et de laurier, quillon en coquille. Contre clavier dit « à pompe », repliable, ciselé en ronde bosse de l’ancre encablée, de coquille et enrichi de guirlandes de feuilles et de fleurs. Lame droite, triangulaire, à pans évidés, de « Coulaux Cie à Klingenthal ». Fourreau en cuir à deux garnitures en laiton découpé, ciselé et doré, décoré de feuillages.
​B.E. Vers 1880. Fabrication unique, sur commande particulière.
Image
Partie du service de l’Empereur des Français Napoléon Ier, Roi d’Italie. Martin Guillaume Biennais (1764-1843).
Assiette creuse en argent ciselée d’une suite de feuilles d’acanthe en bordure et gravée des grandes armes de l’Empereur Napoléon Ier Roi d’Italie sur le marli.
​Poinçon d’orfèvre, poinçon de garantie Paris. Poinçons au revers en bordure : Barrette de Biennais, poinçon « B » au singe violet, poinçon au Coq 1 Paris, poinçon moyenne garantie Paris 1809-1819, poinçon de l’association des orfèvres 1794/1797 et poinçon non identifié.
B.E. fond replané. Epoque Ier Empire. Diam. 23,5 cm. Poids : 468g env.
Image
Étonnante et rare paire de bretelles ayant appartenu à l’Empereur.
En moire ivoire recouverte d’une fine broderie ourlée, représentant huit médaillons : trois au « N », trois à l’aigle et deux aux abeilles.
L’ensemble finement encadré d’un entrelac de feuilles de chêne et de laurier.
Doublée, garnie à l’une des extrémités de pattes d’attache et se terminant à l’autre extrémité par un large élastique métallique recouvert de coton et prolongé d’attaches à boutonnières doublées de peau beige.
Bon état d’usage, traces de port, broderie parfaite.
Long. 73,5 cm. Larg. : 5,2 cm.
Provenance :
- Charles Tristan, marquis de Montholon (1783-1853)
- Charles-Jean Tristan, marquis de Montholon (1843-1899)
- Pauline Fé d’Ostiani, son épouse, puis descendance directe
Biographies :
Charles-Tristan de MONTHOLON-SEMONVILLE, (1783-1853), marquis de Montholon, comte de Lee, puis comte de l’Empire français. Débuta dans l’armée à l’âge de seize ans, comme volontaire, à la suite de l’état-major de son beau-frère Joubert. Adjoint du génie par le général en chef Championnet. Nommé lieutenant, attaché comme aide de camp au général Augereau en 1800. Capitaine en 1801. Chef d’escadrons en 1807. Adjudant-commandant en 1809. Chambellan de l’Empereur et comte de l’Empire (1809). Nommé en 1812, ministre plénipotentiaire près S. A. I. et R. le grand-duc de Wurtzbourg (Confédération du Rhin), poste qu’il occupa jusqu’à sa mise en disponibilité. Rappelé à l’activité, comme colonel chef d’état-major de la 2e division du 3e corps de cavalerie en 1813. Maréchal de camp en 1814, sans emploi, puis rappelé à l’activité en 1815, devint aide de camp de Napoléon qui le nomma général de division le 15 juin 1815 (veille de la bataille de Ligny) ; mais ce dernier grade ne fut pas confirmé. Le général Montholon avait fait onze campagnes au cours desquelles il s’était brillamment distingué, notamment en Italie, à Austerlitz, à Iéna, à Friedland, à Ratisbonne et à Wagram. Il avait reçu cinq blessures. Partit pour Sainte-Hélène en 1815 avec les généraux Bertrand, Gourgaud et M. Marchand, il ne rentra en France qu’en 1821. Arrêté en 1840 à Boulogne avec le prince Louis-Napoléon, condamné, par arrêt de la Cour des Pairs, à vingt ans de détention, et, par suite, rayé des contrôles de l’armée. Prisonnier dans la citadelle de Ham, il fut, après l’évasion du Prince, gracié et réintégré dans les cadres de l’armée en 1846 ; retraité, pour ancienneté de services en 1850 ; relevé de la retraite et placé dans la section de réserve le 2 mars 1853.
Image
Rare et bel ensemble d’un garde d’honneur de la ville de Lyon (1802-1814), dite « la Garde d’honneur de Sa Majesté l’Empereur ».

-Sabre de Gardes d'Honneur de la ville de Lyon 
du type des Chasseurs à cheval de la Garde.
Poignée recouverte de basane avec filigrane. Monture en laiton.
Calotte à longue queue. Garde à une branche, à nervure centrale, à deux oreillons en navette à arête médiane et quillon recourbé boulé à pans.
Lame courbe à dos plat, marquée "Manufacture de Klingenthal Coulaux Frères Entreprise"; à contre tranchant et pans creux, poinçonnée au talon au faisceau de licteur.
Fourreau en bois recouvert de maroquin taupe, à deux grandes garnitures et deux attelles en laiton.
Chape gravée "Garde d'Honneur Lyonnaise". Dard et anneaux en fer.

-Avec son ceinturon d'Officier au modèle de la Cavalerie Légère,
à deux bélières, en maroquin rouge, garni d'un galon doré, boucle agrafe en laiton doré ciselé à mufles de lion.

-Et sa giberne de Gardes d'Honneur de la ville de Lyon.
Coffret à patron en bois et patelette, recouvert de maroquin rouge, bordé d'un galon doré.
Motif au lion héraldique et quatre boutons en laiton doré.
Bandoulière en maroquin rouge, bordée de galons dorés, garnie de treize boutons.
Boucle à deux ardillons, passant et aigle couronnée en laiton doré ciselé.
Doublée intérieurement de peau blanche.

B.E. Époque Ier Empire.

Historique :
Garde d’honneur de Lyon. De 1802 à 1814, lors des déplacements de Napoléon Ier dans l’Empire, des escortes sont formées sous le nom de Gardes d’honneur pour assurer la protection de l’Empereur durant sa visite. Elles peuvent être communales ou départementales. Lyon est la première ville où une garde d'honneur a été constituée à l’occasion du premier déplacement officiel du Consul Bonaparte du 21 nivôse au 7 pluviôse an X. Elle est formée par l’élite social des Lyonnais qui se constitue en corps de cavalerie légère. La garde d’honneur de Lyon reste en activité après le départ de Bonaparte. Le 23 ventôse an XIII, le général Duhesme donne au préfet du Rhône les devis de frais à faire pour faire de la garde d’honneur de Lyon, « la garde d’honneur de sa majesté l’Empereur ». La municipalité de Lyon met à la disposition du chef de la garde d’honneur la somme de 5 000 francs afin d’aider les volontaires à financer leur tenue. Le 15 germinal an XIII, la garde d’honneur est réorganisée. D’une compagnie montée de 100 à 150 hommes en 1802, la garde d’honneur de Lyon devient un vrai corps composé d’une compagnie de chasseurs à pieds, d’une compagnie de grenadiers et d’une compagnie a cheval pour un total de 231 hommes. Un corps de musiciens volontaires l’accompagne. En 1807, la garde d'honneur de Lyon se dote d’un étendard et d’un règlement. En 1809, elle est composée d’une compagnie de grenadiers, d’une compagnie de chasseurs à pied et d’une compagnie de chasseurs à cheval. A partir de 1810, Napoléon ne fit plus de visite officielle à Lyon, les gardes d'honneur deviennent des formations officielles jusqu'à la chute de l'Empire en 1814.
Image
BOUTET Manufacture à Versailles.
Belle paire de pistolets à silex d’officier.

Canons à pans à rayures cheveux, de couleur patiné, gravés sur les dessus « Boutet Directeur Artiste » et poinçonnés des trois barrettes « Boutet » aux tonnerres et du poinçon « NB », légèrement tromblonés aux bouches.
Platines signées « Manufre à Versailles », gravées et chiens à corps plats.
Bassinets ronds en fer à pare-étincelles.
Garnitures en fer découpé, uni, poli blanc.
Anneaux porte-baguette à pans. Pommeaux ovales. Toutes vis gravées.
Fines montures à longs fûts, à crosses finement quadrillées, à dos plats.
Baguettes en fanon à embouts en corne et embouts de nettoyage en fer. Long. :35,5 cm. Calibre : 14 mm.
​B.E. Époque Ier Empire.
Image
Dague d’officier de marine.
Poignée en ivoire strié.
Monture en laiton doré, croisière, deux quillons en « S », nœud de corps à l’ancre.
Lame à arête médiane, avec reste de marquage de Klingenthal.
Fourreau postérieur à deux garnitures en laiton.
A.B.E. Époque Restauration.
​Longueur : 55 cm.

Image
Beau sabre d'officier supérieur de la marine, de qualité, modèle 1837 de l'école navale.
Poignée en bois laqué noir.
Monture en laiton ciselé et doré à décor de feuillages et attributs de marine.
Garde à une branche et coquille ciselée à jours, ornée d'une ancre surmontée d'une coquille, feuillages et bout.
Lame cintrée à dos arrondi de "Coulaux à Klingenthal", à contre tranchant, pans creux et gouttière.
Fourreau en cuir à trois superbes garnitures en laiton découpé, estampé et gravé ; deux à décor d'ancres, rinceaux et feuillages.
Bouton de chape en coquille.
T.B.E. Début de la IIIe République.
​Grande qualité. Dans sa dorure d'origine.
Image
Emmanuel FREMIET (1824-1910).
Cuirassier de la ligne (1852-1858).
Bronze équestre à patine brune signé sur la terrasse « E. Fremiet ».
T.B.E.
​Haut : 37,5 cm.
Image
Jean-Baptiste CARPEAUX (d’après).
Le prince impérial et son chien Nero.
Sujet en biscuit de Sèvres. Poinçon de Sèvres et date « 1912 ».
B.E. Haut : 42 cm.
0 Commentaires

Le mercredi 26 mars 2025 à Paris, salle Favart,​​ avec l'étude ADER

3/26/2025

0 Commentaires

 
Image
Le mercredi 26 mars 2025 à Paris, salle Favart,
​​avec l'étude ADER.



ARMES ET SOUVENIRS HISTORIQUES


INFORMATIONS PRATIQUES ET CONTACTS :
​Salles des ventes Favart
3 rue Favart
75002 Paris



Experts de la vente :
​
Jean-Claude Dey
Expert honoraire près de la Cour d'Appel de Versailles
Ancien Assesseur près la Commission de Conciliation et d'Expertise Douanière
Membre du S.F.E.P.

Adresse : 8 bis, Rue Schlumberger,
​92430 MARNES LA COQUETTE

Tel : 01.47.41.65.31
Mail : [email protected].

Arnaud de Gouvion Saint-Cyr

Pierre-Richard Royer

Image
Long pistolet à silex d’arçon, d’officier.
Canon rond à bourrelet à la bouche, à pans, gravé au tonnerre.
Queue de culasse gravée.
Platine décorée de rinceaux signée « A Paris » et chien à col de cygne à corps ronds. Bassinet en fer, rond.
Garnitures en fer découpées, décorées, en partie gravées.
Pommeau à longues oreilles et pièce de pouce ornée d’animaux. Monture en noyer. Crosse à long fut à embout en corne. Baguette en bois. Longueur : 49 cm.
A.B.E. Vers 1730.

Image
Pistolet d’arçon à silex d’officier.
Canon rond à pans au tonnerre, poinçonné.
Platine poinçonnée, gravée « Manufre Imple de Charleville ».
Chien à corps rond. Bassinet en laiton poinçonné.
Garnitures en laiton cuivré découpées. Devant de pontet en fleur de lys. Pommeau ovale à anneau. Crosse en noyer, quadrillée, à fut court. Baguette en fer.
Longueur : 34 cm.
​A.B.E. (léger fêle). Beau modèle, proche du pistolet de mamelouk.
Image
Cassette nécessaire de pistolets de combat ou d’officier.
En bois plaqué de ronce de noyer, décoré de filets en laiton, avec poignée repliable sur le dessus et onglet en laiton ; gainée à l’intérieur de velours vert.
Elle contient :
- Une paire de pistolets d’officier à percussion, de combat ou de tir.
 Canons rayés à pans, damas, de couleur tabac, poinçonnés aux tonnerres de Liège et gravés, ainsi que les queues de culasse. Platines avants et chiens à corps plats décorés de rinceaux feuillagés.
Garnitures en acier gravées en suite. Pontets repose-doigt.
Détentes réglables. Pommeaux à portière.
Crosses à fut court finement sculptées.
- Et ses accessoires : maillet, moule à balles, tournevis démonte-cheminée, poire à poudre, tonneau à calepin, baguette de bourrage en acier et laiton et baguette de nettoyage en bois avec embout en laiton, nécessaire à sortir les balles à vrille, huilier (manque la clé et la platine de serrure).
​B.E. général. Vers 1840.
Image
Pistolet semi-automatique Gaulois n°1, huit coups, calibre 8 mm court. Plaquettes de paume en ébonite noir quadrillé.
Carcasse bleuie avec marquage et poinçon de la manufacture de Saint-Etienne.
Finition bleuie.
Longueur : 13 cm.
​A.B.E.
Image
Paire de pistolets d’arçon à silex.
Canons ronds à pans aux tonnerres, frappés d’un poinçon espagnol
« Sala » sous couronne.
Platines signées « Bonnard à Valence » et chiens à corps plats gravés et ciselés. Bassinets à pare-étincelles à pans.
Garnitures en argent. Pommeaux à longues oreilles ornés d’un buste d’homme, sur l’un, et, d’un buste de femme, sur l’autre.
Contre-platines feuillagées. Montures en noyer.
Crosses en partie sculptées à longs futs avec lettres d’appartenance
« CAF » en argent incrustées sur les dos.
Baguettes en bois à embouts en corne.
Longueurs : 40 cm.
A.B.E. Vers 1780 (un chien ressoudé, enture à l’un des futs, fracture à l’autre fut, une vis de chien postérieure).

BONNARD Michel-Appolinaire : Arquebusier né en 1763 à Valence (Drôme). Travailla aux armes à l’âge de 13 ans, devint chef armurier à l’école militaire de Tournon en 1792, vérificateur d’armes dans les ateliers de l’armée d’Italie (An IV), nommé contrôleur par MARMONT (An X) puis contrôleur en second à la Manufacture de Saint-Etienne (An XIII) jusqu’à son décès en 1821.
SALA Antoine, armurier à Barcelone, 1760-1785.
Image
Pistolet à silex de la gendarmerie de la Maison du Roi.
Canon à pans, damas, patiné, gravé sur le dessus « Gendarmes de la Garde », décoré d’un liseré d’or au tonnerre.
Platine et chien col de cygne à corps plats. Bassinet à pare-étincelles. Garnitures en fer découpées, gravées et ciselées.
Crosse en noyer clair à quadrillage vannerie et long fut.
Pommeau ovale décoré d’une étoile. Baguette en fer.
Longueur : 34 cm.
​B.E. Fabrication liégeoise. Époque Restauration.
Image
Long pistolet double à percussion dans le goût ottoman, deux coups. Canons ronds bronzés superposés, ornés à la bouche et au tonnerre d’un décor d’incrustations argent.
Chiens et platines finement ciselés de rinceaux feuillagés ainsi que le pontet. Vis de platines et de chiens bleuies.
Pommeau rond à longues oreilles, gravé, damasquiné d’argent, avec inscriptions.
Crosse en bois noirci sculptée, avec pièce de pouce en argent chiffrée
« AB » entrelacés.
Longueur : 52 cm.
​B.E. Vers 1830-1840.
Image
Pistolet Remington Over Under modèle n°3, deux coups, calibre 41 annulaire.
Canons ronds superposés avec signature sur la bande. Détente éperon. Plaquettes de crosse en argent.
Finition dorée.
​T.B.E. Vers 1890-1900.
0 Commentaires

Le dimanche 23 février 2025 à Versailles​​ avec l'étude Osenat.

2/25/2025

0 Commentaires

 
Image
Le dimanche 23 février 2025 à Versailles
​​avec l'étude Osenat.



LA ROYAUTÉ À VERSAILLES


INFORMATIONS PRATIQUES ET CONTACTS :
​Osenat
13 avenue de Saint-Cloud
78000 Versailles

Expert de la vente :
​
Jean-Claude DEY
Expert honoraire près de la Cour d'Appel de Versailles
Ancien Assesseur près la Commission de Conciliation et d'Expertise Douanière
Membre du S.F.E.P.

Adresse : 8 bis, Rue Schlumberger,
​92430 MARNES LA COQUETTE

Tel : 01.47.41.65.31
Mail : [email protected].
Image
LOUIS PAR LA GRÂCE DE DIEU ROI DE FRANCE ET DE NAVARRE.
Lettre patente sur parchemin aux armes peintes au naturel 
en haut à gauche, au nom de « Louis VASSEROT, maréchal de nos camps et armées, officier de notre ordre royal de la Légion d’honneur, chevalier de l’ordre de Saint-Louis, commandant le département des Pyrénées Orientales... ».
« Donné à Paris le onzième jour d’avril 1818 ».
Signée par « Le Roi le garde des Sceaux ».
B.E. 62 x 46 cm.
Ruban avec cachet de cire verte aux grandes armes royales.
​Dans son étui en tôle.
Image
ARMAND LEVEEL (1821-1905). École Française.
"Vieille garde, la sentinelle".
Sujet en bronze à patine foncée.
Signé sur le socle et marqué « Susse Fd Editeur à Paris », avec poinçon.
​B.E.

​Haut. : 37,5 cm.
Image
CANON DE FÊTE.
Fut en bronze à quatre anneaux de renfort et deux tourillons.
Affut postérieur en bois sculpté, à roues à rayons.
Garnitures et cerclages de roues en fer.
Fût : 74 cm. Ht. : 64 cm. Long. totale : 1m48.
B.E. Milieu du XIXe siècle.
Image
SABRE D’OFFICIER DE CAVALERIE LÉGÈRE.
Poignée recouverte de basane avec filigrane.
Monture en laiton, décorée au trait.
​Pommeau à longue queue.
Garde à trois branches, deux oreillons en navette et quillon courbé vers la pointe.
Belle lame courbe à dos rond, contre tranchant et pans creux, gravée au tiers à l’or de trophées militaires et bouquets de feuillages.
​Fourreau en fer à deux bracelets et deux anneaux en laiton. Dard en fer.
B.E. Époque Restauration.
Image
PISTOLET DE MARINE MODÈLE 1779 1ER TYPE À SILEX.
Canon rond à méplats au tonnerre poinçonné.
Platine signée « Mre de Tulle », à corps plat. Chien à corps rond.
Bassinet en laiton. Garnitures en laiton et fer.
​Crochet de ceinture et baguette en fer.
​Crosse en noyer verni à fut court.
T.B.E.
Image
PAIRE DE PISTOLETS À COFFRE À SILEX.
Canons ronds à balle forcée. Coffres gravés signés «W. Jones London». Détentes rentrantes. Crosses en noyer à joues plates.
B.E. Vers 1780/1800.
Image
MORS DE BRIDE D’OFFICIER à canon brisé, enrichi de deux grosses bossettes en bronze en fort relief ciselées de feuillages.
​T.B.E. XVIIe siècle.
Image
« ILE DU DIABLE ».
Petite noix de coco sculptée d’un paysage représentant l’Ile du Diable
 et d’un médaillon orné de la République.
Couvercle en bois sculpté de palmes. Prise en os sculptée en tête de mort.
Petit pied cachet avec chiffre sous couronne (rapporté postérieurement).
​Haut. : 15 cm.

Dans les années 1866, l’île du Diable, l’une des trois îles du Salut situées à une quinzaine de kilomètres au large de Kourou, sert de léproserie avant de devenir un lieu de détention politique avec l’arrivée d’Alfred Dreyfus le 8 mars 1895 pour effectuer une peine qui le condamne à vie, il n’en repartira que le 9 juin 1899. L’île garde son statut de bagne jusqu’en 1946.
Image
SOUVENIR DE MARIE-ADÉLAÏDE D’ORLEANS (1777-1847) ET DE SA MÈRE.
Beau cachet commémorant les retrouvailles de Marie-Adélaïde de Bourbon et de sa fille,
​« Madame Adelaïde »
, sœur du Roi Louis-Philippe.
Ovale en argent, gravé d’une rose, de nuées et d’un arc en ciel marqué « 29 MARS 1802 » « NOUS NE L’OUBLIERONS JAMAIS ».
Poignée en bois.
25 x 22 mm. Ht : 9 cm.
B.E. Début du XIXe siècle.

Provenance :
Succession de Monseigneur le Comte de Paris, Christie’s, 14 octobre 2008, lot n°413.
Historique : Après les tourmentes révolutionnaires, l’exécution de son père, l’exil de sa famille, Madame Adelaïde retrouve sa mère la Duchesse d’Orléans à Barcelone le 29 mars 1802, après une dizaine d’années de séparation. Ce cachet, provenant de la famille d’Orléans, commémore ces retrouvailles.
Image
CABRIOLET D’ENFANT DESTINÉ À ÊTRE TIRÉ PAR UN CHIEN.
Caisse en bois peint en vert, à intérieur garni de moire rose.
Amortisseurs à lames. Roues à rayons.
81 x 69 x 130 cm. 
A.B.E. Milieu du XIXe siècle.
Provenance : Ancienne collection de Monsieur B, Musée de la locomotion et de l’attelage.
Image
FUSIL À SILEX D’INFANTERIE RÉVOLUTIONNAIRE.
Canon rond à méplats au tonnerre. Platine du type 1774, gravée « Me de Maubeuge » et chien à corps ronds.
Embouchoir en laiton, grenadière à battant en fer.
Capucine, contre platine et pontet en laiton. Certaines poinçonnées. Plaque de couche en laiton gravée au pointillé « 1790 » et « Ao F » ou
« Ao S ». Crosse en noyer, (éclats et petites usures), avec nombreux marquages dont « RDE », « *694* » et « M » dans un ovale.
Baguette en fer.
Longueur canon : 91 cm.
​Longueur totale : 130 cm.

A.B.E. Époque révolutionnaire.
Image
PAIRE DE PISTOLETS À SILEX, D’OFFICIER DE MARINE.
Canons ronds, à bourrelets aux bouches, à pans aux tonnerres, gravés de rinceaux feuillagés et de trophées.
Queues de culasse en fer gravées. Platines en bronze à corps ronds signées « DAUPHINE à BERGERAC ». Bassinets en suite.
Chiens col de cygne à corps ronds.
Garnitures en argent, découpées, gravées et ciselées de trophées et de feuillages. Pommeaux à longues oreilles décorés en suite et ornés de guerriers en buste. Montures en noyer verni. Crosses à futs courts. Baguettes en bois (postérieures).
B.E. d’usage (une vis de chien accidentée).
Dauphine à Bergerac : arquebusier (1767-1800).
Image
PAIRE DE PISTOLETS DE GENDARMERIE D’OFFICIER MODÈLE 1836. Canons ronds, à rayures cheveux, à pans aux tonnerres.
Platines signées « Mre Rle de Châtellerault » et chiens à corps ronds. Garnitures et baguettes en acier.
Crosses en noyer verni à calotte à charnière, les deux contenant des cheminées de rechange.
​B.E. (traces d’usage).
Image
PLATEAU DE CEINTURON D’OFFICIER DE LA GARDE NATIONALE À CHEVAL en bronze argenté, bordé de fleurs de lys et orné de deux branches de feuilles de laurier et de feuilles de chêne.
Motif à la fleur de lys en argent. Doublé de peau. Passant à deux ardillons.
​B.E. Époque Restauration.
​8,5 x 10 cm
.
0 Commentaires

Le dimanche 2 février 2025 à Fontainebleau, ​avec l'étude Osenat.

2/10/2025

0 Commentaires

 
Image
Le dimanche 2 février 2025 à Fontainebleau
​avec l'étude Osenat.


COLLECTION JEAN LOUIS NOISIEZ, partie IX

Souvenirs historiques et militaires

​
INFORMATIONS PRATIQUES ET CONTACTS :
Osenat 
9-11, rue Royale
​77300 Fontainebleau


Expert de la vente :
​
Jean-Claude DEY
Expert honoraire près de la Cour d'Appel de Versailles
Ancien Assesseur près la Commission de Conciliation et d'Expertise Douanière
Membre du S.F.E.P.


Adresse : 8 bis, Rue Schlumberger,
​92430 MARNES LA COQUETTE

Tel : 01.47.41.65.31
Mail : [email protected].
Image
Riche et magnifique paire de de pistolets d’arçon à silex d’officier. Canons ronds poli blanc d’origine, à méplats sur les dessus et aux tonnerres, ciselés de guerriers à l’antique en pieds, de rinceaux feuillagés, d’une tête d’animal, sur fond d’or amati. Points de mire en argent. Queues de culasse gravées de portraits. Platines signées «HENRY à Vesoul» et chiens col de cygne à corps plats joliment ciselés sur fond amati doré à décor de rinceaux et trophées de chasse. Garnitures en fer, découpées, ciselées en suite de rinceaux feuillagés, entrelacs et bustes. Contre-platines en suite présentant des femmes dénudées. Pommeaux à longues oreilles richement décorés de trophées, personnages et rinceaux. Montures en ronce de noyer. Crosses à longs fûts, en partie sculptées, avec pièces de pouce couronnées. Baguettes en bois à pastilles en fer.
B.E. France. Vers 1770/1775 (légers fêles d’ancienneté à l’une des crosses et l’un des fûts).
Long: 40,5 cm.

HENRY : arquebusier à Vesoul, (Haute-Saône), vers 1770.
Références:
Un fusil fabriqué par le même arquebusier se trouve au Musée de la Chasse et de la Nature à Paris. Il est attribué au Roi Louis XV. Les décors similaires aux pistolets peuvent laisser penser qu’ils ont été fabriqués à la même époque pour la famille royale.
Un autre fusil signé «Henry à Vesoul» rappelant le même décor et travail sur fond d’or a été adjugé dans la vente Robert Jean Charles à Drouot, n°182 du catalogue.
Provenance:
-Vente collection Robert Jean Charles
-Antiquaire spécialisé
Image
FRANCE ORDRE DE LA LEGION D’HONNEUR.
Etoile de grand aigle du Ier Empire modifiée sous la Restauration.

En or, à cinq branches et dix pointes boulées, émaillées de blanc, entourées d'une couronne de feuilles de chêne et de laurier, émaillée vert, nouée par un ruban au bas de l’étoile. Au centre de l'avers, le profil gauche lauré de l'Empereur sur fond rayonnant, pourtour avec devise sur fond d'émail bleu «Napoléon Empereur des Français» avec étoile entre deux pointes. Au centre, au revers, l'aigle impériale sur foudre, sur fond rayonnant, pourtour avec devise sur fond d'émail bleu « Honneur et Patrie », ornée de quatre étoiles et une pointe, écharpe en moire rouge. Poinçon de petite garantie 1809-1819 au coq et de petite recense1819. T.B. à T.T.B.
Etoile d’époque Ier Empire-Restauration, les centres modifiés postérieurement. (légers éclats sur une branche et cheveux à l'émail blanc sur trois branches, restaurations d’émail, petit enfoncement au centre du revers).
Diam: 70 mm. Poids: 62 g.

Historique: Créée par Bonaparte, le 19 mai 1802, pour récompenser les militaires et les vertus civiles, la Légion d’honneur est distribuée pour la première fois par l’Empereur, le 15 juillet 1804, dans l’église des Invalides.
Image
Rare plaque de ceinturon modèle An VI d’adjudant général (1798).
En vermeil (traces). Belle ciselure. B.E. 8,5 x 14,6 cm Historique: Ce modèle est reproduit dans la planche IX du règlement du 20 thermidor An VI.
Image
Image
Rare giberne d’officier d’état-major.
Coffret recouvert de maroquin rouge. Motif à l’aigle couronnée sur foudres en laiton, jonc et côtés à têtes de gorgone en laiton ciselé, doré. Bandoulière en maroquin rouge bordée d’un galon argent, garnie de boutons demi-sphériques dorés. Boucles à motifs de toile d’araignée, complète de ses motifs.
B.E. d’usage. Époque Ier Empire

Provenance :
Hôtel Drouot, Maitres Vassy Jalenques, expert Jean-Claude Dey, le 7 mars 2006
SABRE DE RECOMPENSE DU GENERAL RAMPON « DONNE PAR LE GENERAL BONAPARTE AU GENERAL RAMPON ».
Poignée en ébène (manque le filigrane). Monture en laiton, gravée, ciselée et dorée. Calotte plate, découpée à jour, à demi-jupe gravée de branches de gui. Garde à une branche signée à l’intérieur « Manufacture à Versailles », ciselée de gui ; à deux oreillons en baguette, quillon droit évasé, découpé, orné d’un feuillage en bordure. Poinçonné, (apocryphe), en dessous de la barrette de Boutet et poinçons « LD » et « AB ». Lame courbe, à décor de rosaces feuillagées, d’un cavalier chargeant, d’une banderole « Vivat Hussard » et trophées d’armes, à dos plat, contre tranchant et pans creux ; gravé sur la lame, sur une face, « Le Général Bonaparte au Général Rampon » et, sur l’autre face, « Témoignage de satisfaction pour les campagnes d’Italie, d’Allemagne et d’Égypte ». Foureau en laiton, découpé et ciselé, signé sur la chape « Boutet Directeur Artiste » (apocryphe), à une crevée en maroquin noir, à deux bracelets ciselés de gui et deux anneaux, orné de part et d’autre de frises d’oves. Bouterolle gravée de feuillage. Dard en fer. Avec ses deux bracelets de suspente en cuir, à boucles en laiton doré et ciselé, ainsi qu’une superbe dragonne à gland à franges dorées.
B.E. Vers 1800.
On y joint une L.S en date du 1er frimaire An 7, (21 novembre 1798), à entête du général de Division Alexandre BERTHIER et ordonnant qu’il soit gravé sur le sabre envoyé, d’un côté, « Le Général Bonaparte au général Rampon » et, sur l’autre, « Témoignage de satisfaction pour les campagnes d’Italie, d’Allemagne et d’Egypte » et adressée au chef de brigade COMTE. (usures des inscriptions et manques).

Provenance du sabre :
-Collection particulière.
-Vente Fischer Luzern, 22 juin 2000.
-Galerie parisienne.
-Collection Jean Louis Noisiez.
Historique :
On retrouve dans les biographies du général Rampon l’annotation suivante : « Rampon à son retour en France, (nota : après la campagne d’Egypte), fut admis au sénat conservateur et reçut le 24 prairial suivant le brevet d’un sabre d’honneur que lui remit le premier Consul et sur lequel étaient gravés ces mots : « Le général en chef Bonaparte au général Rampon ; témoignage de satisfaction pour les campagnes d’Allemagne, d’Italie et d’Egypte ».
Biographie :
RAMPON Antoine-Guillaume, comte, général français, né à Saint-Fortunat (Ardèche), le 16 mars 1759, mort à Paris, le 2 mars 1842. Engagé volontaire à seize ans ; obtint le grade de lieutenant en 1791, fit la campagne de 1792 en Italie, adjudant général en 1793. Reçoit du Directoire une lettre de félicitation pour sa belle conduite à Montenotte et le grade de général de brigade (21 germinal An IV). Participe aux journées de Millesimo, de Roveredo, combat en Suisse sous Brune, et part pour l'expédition d'Égypte. Envoyé à la conquête de la Syrie, Rampon pénétra le premier dans Suez, soumit la province d'Affickély, commanda la droite de l'armée à la bataille du Mont-Thabor, et fut promu pendant cette expédition au grade de général de division (6 pluviôse An VIII). Prit part aux batailles d'Aboukir et d'Héliopolis, et fut chargé par le général Kléber du commandement des provinces de Damiette et de Mansourah. Après la capitulation d'Alexandrie, Rampon s'embarqua pour la France. Élu membre du sénat conservateur, sur la présentation du premier consul qui lui remit, le 28 prairial An X, le brevet d'un sabre d'honneur sur lequel était gravée cette inscription : « Le général en chef Bonaparte au général Rampon témoignage de satisfaction pour les campagnes d'Allemagne, d'Italie et d'Égypte ». Nommé grand-officier de la Légion d'honneur (25 prairial an XII), il obtint la sénatorerie de Rouen, et reçut en 1805 le commandement des gardes nationales des départements du nord. Envoyé en Hollande en 1813, il se retira dans la place de Gorcum, et s'y défendit avec vigueur avant de capituler. Prisonnier de guerre lors du rétablissement des Bourbons, il leur envoya son adhésion, et fut nommé pair de France le 4 juin 1814. Pendant les Cent jours Napoléon le nomma un de ses commissaires extraordinaires dans la quatrième division. Rayé de la liste des pairs à la seconde Restauration, il n'y fut rétabli que le 5 mars 1819. Il avait été créé comte en 1809.
Image
BOUTET Manufacture de Versailles.
Superbe et fin fusil de chasse à silex de «BOUTET Directeur Artiste à Versailles».

Long canon rond, à méplats sur le dessus et à pans au tonnerre, de couleur tabac, patiné, gravé et décoré à l’or d’une frise à la bouche, d'un faisceau et coquille autour du point de mire en argent. Important cran de mire en argent ciselé sur un nuage doré. Au tonnerre, rayons, éclairs, cartouche avec fleur de lys stylisée et losanges, frappé de quatre poinçons : sur le pan droit «LG»; sur le pan supérieur, «...», (poinçon illisible), et la barrette Boutet; sur le pan gauche «AC». Gravé sur le pan droit : « Boutet Directeur Artiste » et, sur le pan gauche, «Manufre à Versailles ». Lumière et bassinet enrichis d'or. Platine signée « Boutet Directeur Artiste », ciselée d'une toile d'araignée sur la queue et d'une frise sur le pourtour, et chien col de cygne à corps plats, gravés de fleurettes. Mâchoire supérieure du chien, couvre-bassinet et bassinet ciselés en creux de feuillages. Ressort de batterie à galets. L'ensemble de la platine poli glacé d'origine. Garnitures en argent, découpées, gravées et ciselées, à décor de coquilles et toiles d'araignée. L'entrée de baguette et les trois porte-baguettes décorés de guillochages et chapelets de petites boules. Queue de pontet reposant sur une partie sculptée en ébène, à décor d'un animal fantastique, fleurs et feuillages. Contre-platine entièrement ciselée en relief de feuillages, coquilles et ailes de chauve-souris. Crosse à long fût en noyer, en partie finement quadrillée et sculptée, à décor sur le fût, le long de la baguette, d'un ruban en torsade. Plaque de couche et joue de crosse en maroquin rouge garni sur le pourtour d'un ruban d'argent gravé (quelques petits trous d’insecte). Dos de la crosse enrichi d'une pièce de pouce en or. Baguette en fanon de baleine à embout en corne garni d'une pastille en métal vers l'avant et embout en fer vers l’arrière.
Toutes les vis sont gravées et ciselées en fleurs.
B.E. Époque Consulat/Ier Empire.
Toutes pièces d'origine, non restauré.
​Longueur totale : 126 cm. Longueur du canon : 87.5 cm. Calibre : 15 mm. Poinçons d'argent 1798-1809, poinçon de titre Coq 1 département, poinçon de moyenne garantie Tête de vieillard département, poinçon d'orfèvre «JM» sous étoile dans un losange avec grappe de raisin.
Image
Image
SABRE D’HONNEUR DE H. GREGOIRE de grosse cavalerie troupe, décerné à Henri Grégoire Maréchal des Logis du 24e régiment de dragons, époque Consulat.
​Monture en argent. Pommeau rond à courte jupe, découpé, ciselé de godrons. Poignée recouverte de basane avec filigrane d’argent. Garde à une branche principale et deux branches secondaires reliées à la coquille en palmette à jours, reposant sur un triangle. Large plateau à bourrelet, à quillon courbe vers la pointe ciselé en coquille. Lame courbée, à dos plat, gravée, « Manufre de Klingenthal Coulaux Frères Entrepr », à contre-tranchant, gouttière et pans creux, poinçonnée au talon des contrôleurs « Levavasseur » et « Mouton ». Fourreau en fer bronzé, bleui ; gravé dans sa partie supérieure, de face, « Le 1er consul au Cen Grégoire Mal des logis au 15e régiment de cavalerie » et, au dos, « Manufacture à Versailles », à deux larges bracelets unis en argent à double bourrelets. Anneaux en fer. Dard en bouton avec sympathiques traces d’usure d’usage.
Traces de poinçons sur le plateau de garde en partie recouvert par la poignée.
B.E. de conservation avec traces d’usage, marquage atténué.
Long de la lame : 88 cm. Long totale : 115,5 cm.

BREVET D’HONNEUR ACCOMPAGNANT LE SABRE sur parchemin in-plano, en partie imprimé et complété à la plume : « Au nom du peuple français, brevet d’honneur pour le citoyen Henry Grégoire Maréchal des logis au 15e régiment de cavalerie à l’affaire de Givet, le 15 août 1793, ou lui second il dégagea un détachement de chasseurs du 16e bataillon qui était pressé par l’ennemi, parvint à reprendre les prisonniers que ces derniers avaient fait et fit deux autrichiens prisonniers avec leurs chevaux. A l’affaire de Duren, le 11 vendémiaire an 3, il empêcha l’ennemie de reprendre un poste qui lui avait été enlevé et, à celle du 10 Mor an 4, à Appenwihr et Rechen, il se jeta un des premiers dans les rangs ennemis, fut grièvement blessé mais n’en resta pas moins à son poste jusqu’à ce que l’ennemie eût été mis en pleine déroute, il fit dans cette action sept prisonniers. Lui décerne à titre de récompense nationale, un sabre d’honneur. Donné à Paris le 4 pluviôse an 11 ». Signature de Bonaparte Ier consul, du ministre de la Guerre, Alexandre Berthier et, du secrétaire d’état, Hugues Maret (en partie effacé).
Encadré sous verre.
Hors tout : 52 x 58 cm.

Provenance :
-collection du marchand Saint Aubin Paris.
-collection du Dr Hutin, vente aux enchères du 26 mars 2000 à Reims, n°131, expert : M. Blondiau.
-puis marchand spécialisé.
-et collection Jean Louis Noisiez.
Le brevet provient de l’ancienne collection de Monsieur Henri Georges, fils du célèbre collectionneur Dr Georges, qui l’avait reçu de la famille Grégoire en cadeau de Noël.
Biographie :
GREGOIRE Henri, Maréchal des logis, au 24eme régiment de dragons. Sa conduite distinguée pendant la campagne d’Italie lui valut de recevoir le 28 fructidor an X un sabre d’honneur pour avoir, dans une charge de cavalerie dirigée contre une batterie d’artillerie autrichienne, sabré plusieurs canonniers, fait trois prisonniers et s’être emparé d’une pièce de 8 au moment où elle allait tirer (le 24e dragons a été formé en l’an XII avec le 15e de cavalerie
).
Image
Beau sabre à l’oriental du maréchal Macdonald.
Poignée à plaquettes de corne à trois boutons de rivure, à godrons en argent; le supérieur percé pour la dragonne. Garde finement gravée de rinceaux feuillagés et de fleurettes, à deux oreillons et deux quillons droits se terminant en olives, reliés par trois chainettes en argent. Lame fortement courbée, en damas, à dos rond, avec traces d’inscriptions à l’oriental dans un ovale. Fourreau en bois recouvert de basane, à couture métallique et deux grandes garnitures en argent, poinçonnées et entièrement décorées à décor repoussé de rinceaux feuillagés, fleurs, coquilles et croissants, portant deux anneaux de suspente en fer argenté. Suspente à dix brins tressés recouverte de cuivre en partie supérieure et ornée de deux gros macarons en cuir brodés aux initiales «MD» pour Macdonald et enrichis de feuilles de laurier.
B.E. belle qualité, manque la baguette du dos du fourreau.
Poinçon 1798-1809, poinçon coq département, poinçon de moyenne garantie, poinçon d’orfèvre, probablement «JLJ» (Jean-Louis Joly, 1798).
Provenance:
-Descendance du maréchal Macdonald
-Collection particulière
-Vente l’Empire à Fontainebleau, Maître Osenat, Expert Jean-Claude Dey, 28 mars 2010 n°590.
Biographie:
MACDONALD Alexandre Etienne, 1er duc de Tarente. Maréchal de France, Pair de France (1765-1840). Lieutenant dés 1784 dans le régiment Irlandais de Dillon. Se distingue dans l’Armée du Nord au début de la Révolution et est promu général. Sert en Italie (1796-1799) puis à l'armée du Rhin (1800). Victorieux à Wagram (6 juillet 1809), participe ensuite à la campagne de Russie (1812) et se distingue à Leipzig (1813). Après avoir combattu lors de la campagne de France (1814), prend part aux négociations avec les souverains alliés et contribue à l'abdication de Napoléon.
Image
Épée d’officier général.
Fusée à plaquettes de nacre à côtes en argent ciselées de feuilles de chêne. Monture en argent. Pommeau en casque à grille empanaché. Garde à une branche se dédoublant en partie haute, ciselée, sur le devant, de feuillage et d’une tête de guerrier barbu et, au dos, d’une fleur et de feuillage quillon droit ciselé en tête d’aigle. Clavier richement ciselé au centre d’une tête de méduse, massue, drapeaux, branches de laurier, fleurettes et feuillage. Lame triangulaire, gravée, dorée et bleuie au tiers, (atténué), marquée «HS» au talon et décorée de feuillage et rinceaux. Fourreau en cuir, (accidenté), à deux garnitures en argent. La chape gravée de toiles d’araignée et de feuillage. Bouton orné d’une abeille impériale. La bouterolle est unie.
Poinçon de titre 1950, poinçon de moyenne garantie Paris 1809-1819 et poinçon d’orfèvre.
​A.B.E. Époque Ier Empire (1809-1814).
Image
BEAU SHAKO D’OFFICIER SUPERIEUR DU 79e REGIMENT D’INFANTERIE. Fût en carton recouvert de feutre noir. Calotte et visière gaufrée en cuir noir. Double galon argenté et bourdalou en velours noir. Plaque à l’aigle modèle 1812 au chiffre « 79 » rapporté ; jugulaires à écailles et rosaces aux grenades en laiton argenté. Jugulaires doublées de velours bleu. Cocarde tricolore brodée. Pompon écarlate. Coiffe intérieure en cuir en dents de loup.
B.E. Époque Ier Empire.
Porte une étiquette à l’intérieur « A la Couronne d’Or, Gandon Gandoin, fabricant de dorures et de passementerie, fournisseur des troupes, rue grand pont n°26 à Rouen ».
Ce shako aurait appartenu au colonel Baron Gay dont on joint les états de services.

Provenance :
-« Collections de décorations et armes anciennes », Hôtel Drouot, Maître Vincent, le 23 juin 1960, expert Robert Jean Charles.
-« Armes anciennes et souvenirs historiques », Hôtel Drouot, Maître de Maigret, le 18 novembre 2009, n°334.
Biographie : GAY Louis (1772-1838). Capitaine dans le 1er bataillon du Mont-Blanc, incorporé le 26 germinal an II dans la 5e demi-brigade provisoire qui devient par la suite le 18e régiment d'infanterie de ligne. Fait les campagnes de 1793 à l'an III à l'armée des Pyrénées orientales, celles des ans IV, V et VI en Italie et en Suisse, et sert de l'an VII à l'an IX en Égypte et en Syrie, où il reçoit un coup de feu à la jambe droite. Chef de bataillon le 11 prairial an IX. Nommé major au 35e régiment d'infanterie de ligne le 11 brumaire an XII, puis membre de la Légion d'honneur le 4 germinal suivant. Sert en Hollande pendant les ans XII, XIII et XIV, et en Italie de 1806 à 1809. Colonel le 31 mars 1809 et chevalier de l'Empire avec dotation le 15 août. Prend le commandement du 79e régiment de ligne le 24 septembre 1809. Passe à l'armée d'Espagne de 1811 à 1814. Officier de la Légion d'honneur en 1813. Général de brigade et baron de l'Empire en 1814. Louis XVIII le fait chevalier de Saint-Louis le 20 août de la même année et le met en non-activité. Employé à l'organisation des gardes nationales de la 7e division militaire en 1815, il passe à l'armée des Alpes, avant d'être replacé dans le cadre de non-activité. Admis à la retraite en 1825. Historique : Créé sous la Révolution à partir du régiment de Boulonnois, le 79ème régiment d’infanterie de ligne s’engage dans l’armée d’Italie (1797) et occupe l’île de Corfou (1798-1799). Le 18 Brumaire 1799, le 79ème participe au coup d’état de Bonaparte en entrant dans la salle du conseil des Cinq-Cents. Dans l’armée de l’Ouest de 1800 à 1802, puis à Saint-Domingue (1802-1803), à nouveau dans l’armée d’Italie (1805) et de Naples, dans l’armée de Dalmatie, (1806-1809), en Espagne (1810-1814). En 1813, le 4ème bataillon du 79ème régiment participe à la campagne d’Allemagne. Dissout en 1815.
Image
Sabre d’officier de Marine modèle Prairial an XII (1804).
Monture en laiton doré. Poignée en ébène à rainures obliques. Pommeau gravé d’écailles sur le dessus, à jupe ornée de deux frises en cordage. Garde à une branche à pans, à jour en partie supérieure. Croisière à deux demi-oreillons rayonnant. Nœud de corps à l’ancre sur faisceau de drapeaux et quillon léonin courbé vers la pointe. Lame courbe à dos plat, contre-tranchant et pans creux, gravée de feuillages, dorée et bleuie au tiers. Fourreau en bois recouvert de cuir à couture métallique au dos en fils d’argent. Garnitures en laiton, dorées, ciselées. Chape décorée d’une «sirène» en relief, coquilles et cordage; à deux crochets de suspente boulés. Dos orné d’une suite d’étoiles. Longue bouterolle à décor de coquilles et cordage en suite, enrichie d’un bouquet de joncs. Dard en coquille.
Long du sabre: 94 cm.
Belle qualité d’exécution pour la ciselure.
A.B.E. Époque Ier Empire (bouterolle à refixer).
Provenance: Marchand expert spécialisé.
0 Commentaires
<<Page précédente

    Archives

    Mai 2025
    Mars 2025
    Février 2025
    Janvier 2025
    Décembre 2024
    Novembre 2024
    Octobre 2024
    Septembre 2024
    Août 2024
    Juillet 2024
    Juin 2024
    Mai 2024
    Avril 2024
    Mars 2024
    Février 2024
    Janvier 2024
    Décembre 2023
    Novembre 2023
    Octobre 2023
    Juillet 2023
    Juin 2023
    Mai 2023
    Avril 2023
    Mars 2023
    Février 2023
    Décembre 2022
    Novembre 2022
    Octobre 2022
    Septembre 2022
    Août 2022
    Juillet 2022
    Juin 2022
    Mai 2022
    Avril 2022
    Mars 2022
    Février 2022
    Janvier 2022
    Novembre 2021
    Octobre 2021
    Septembre 2021
    Juillet 2021
    Juin 2021
    Mai 2021
    Avril 2021
    Mars 2021
    Février 2021
    Décembre 2020
    Novembre 2020
    Octobre 2020
    Septembre 2020
    Août 2020
    Juillet 2020
    Juin 2020
    Mai 2020
    Février 2020
    Décembre 2019
    Novembre 2019
    Octobre 2019
    Septembre 2019
    Août 2019
    Juillet 2019
    Juin 2019
    Mai 2019
    Avril 2019
    Mars 2019
    Février 2019
    Décembre 2018
    Novembre 2018
    Octobre 2018
    Septembre 2018
    Juillet 2018
    Avril 2018
    Mars 2018
    Février 2018
    Janvier 2018
    Décembre 2017
    Novembre 2017
    Octobre 2017
    Juillet 2017
    Juin 2017
    Mai 2017
    Avril 2017
    Mars 2017
    Février 2017
    Décembre 2016
    Novembre 2016
    Octobre 2016
    Septembre 2016
    Juillet 2016
    Juin 2016
    Mai 2016
    Avril 2016
    Mars 2016
    Février 2016
    Janvier 2016
    Décembre 2015
    Novembre 2015
    Septembre 2015
    Juin 2015
    Mai 2015
    Janvier 2015
    Décembre 2014
    Novembre 2014
    Août 2014
    Juillet 2014
    Juin 2014
    Novembre 2013
    Octobre 2013
    Septembre 2013
    Juillet 2013
    Juin 2013
    Mai 2013
    Avril 2013
    Mars 2013
    Février 2013
    Décembre 2012
    Novembre 2012
    Octobre 2012
    Septembre 2012
    Juillet 2012
    Juin 2012
    Avril 2012
    Mars 2012
    Janvier 2012
    Décembre 2011
    Novembre 2011
    Octobre 2011
    Juillet 2011
    Juin 2011
    Mai 2011
    Mars 2011
    Février 2011
    Janvier 2011
    Décembre 2010
    Novembre 2010
    Mai 2010

    Catégories

    Tous

    Flux RSS

Proudly powered by Weebly
  • Accueil
  • À propos
  • VENTES A VENIR
    • ARCHIVES
  • BOUTIQUE EN LIGNE
  • Contact
  • PRESSE
  • CONDITIONS DE VENTE