Le mardi 23 juillet 2024 à Cannes avec l'étude Cannes Enchères. Ordres de chevalerie, Armes blanches et à feu de collection, Equipement, Collection d'armes blanches, d'armes à feu et d'équipement autour de la marine INFORMATIONS PRATIQUES ET CONTACTS : Cannes Enchères 20 rue Jean Jaurès 06400 Cannes Experts de la vente : Jean-Claude DEY Expert honoraire près de la Cour d'Appel de Versailles Ancien Assesseur près la Commission de Conciliation et d'Expertise Douanière Membre du S.F.E.P. Arnaud de GOUVION SAINT-CYR Membre du S.F.E.P. Adresse : 8 bis, Rue Schlumberger, 92430 MARNES LA COQUETTE Tel : 01.47.41.65.31 Mail : [email protected].
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Le dimanche 7 juillet 2024 à Fontainebleau avec l'étude Osenat. L'Empire à Fontainebleau SOUVENIRS HISTORIQUES DE L'ANCIEN REGIME AU SECOND EMPIRE Important ensemble relatif à l'Ordre du Saint Esprit Coffret nécessaire de pistolets de l'Empereur NAPOLEON Ier donné par lui en 1814 au Général de CAULAINCOURT Baton de Maréchal et souvenirs du Maréchal DODE de la BRUNERIE 1775-1851 INFORMATIONS PRATIQUES ET CONTACTS : Osenat 9-11, rue Royale 77300 Fontainebleau Experts de la vente : Jean-Claude DEY Expert honoraire près de la Cour d'Appel de Versailles Ancien Assesseur près la Commission de Conciliation et d'Expertise Douanière Membre du S.F.E.P. Arnaud de GOUVION SAINT-CYR Membre du S.F.E.P. Adresse : 8 bis, Rue Schlumberger, 92430 MARNES LA COQUETTE Tel : 01.47.41.65.31 Mail : [email protected]. Présent de l’Empereur Napoléon Ier au général de Caulaincourt, duc de Vicence. Au château de Fontainebleau. Exceptionnel coffret nécessaire de deux pistolets réalisés par Gosset ayant appartenu à l’Empereur Napoléon Ier et offert par lui-même au général Armand de Caulaincourt, duc de Vicence, dans la nuit du 12 au 13 avril 1814. Provenance : -Ce coffret de pistolets était la propriété de l’Empereur Napoléon Ier jusqu’en 1814. Le coffret et les deux armes sont à son chiffre. On ne connait pas la date de leur commande ou d’une date de remise, si ce coffret est un présent. -Les pistolets sont donnés par l’Empereur Napoléon Ier, avec son sabre et son portrait en camée à son ami et grand écuyer Armand de Caulaincourt, juste après sa tentative de suicide, dans la nuit du 12 au 13 avril 1814. -Restés dans sa descendance jusqu’à aujourd’hui, de même provenance que « le sabre des Empereurs » conservé de nos jours au château de Fontainebleau (dation de 1996) avec son ceinturon et son écrin.
Le jeudi 27 juin 2024 à Boulogne-Billancourt,
avec l'étude Etienne Jonquet. ARMES BLANCHES ET A FEU DE COLLECTION, CASQUES INFORMATIONS PRATIQUES ET CONTACTS : Hôtel des ventes de Boulogne 23 bis, rue des Longs-Pres 92100 Boulogne-Billancourt Experts de la vente : Jean-Claude DEY Expert honoraire près de la Cour d'Appel de Versailles Ancien Assesseur près la Commission de Conciliation et d'Expertise Douanière Membre du S.F.E.P. Arnaud de GOUVION SAINT-CYR Membre du S.F.E.P. Adresse : 8 bis, Rue Schlumberger, 92430 MARNES LA COQUETTE Tel : 01.47.41.65.31 Mail : [email protected]. Le jeudi 27 juin 2024 à l'Hôtel Drouot,
avec l'étude Jean-Marc Delvaux. IMPORTANTS SOUVENIRS DE NICOLAS DEVILLE, TRESORIER DES PRINCES EN EMIGRATION ET DE SON FILS GABRIEL DENIS DEVILLE, OFFICIER DES GARDES SUISSES, PRESENT LE 10 AOUT 1792 INFORMATIONS PRATIQUES ET CONTACTS : Jean-Marc Delvaux 5 rue de Provence 75009 Paris Experts de la vente : Jean-Claude DEY Expert honoraire près de la Cour d'Appel de Versailles Ancien Assesseur près la Commission de Conciliation et d'Expertise Douanière Membre du S.F.E.P. Arnaud de GOUVION SAINT-CYR Membre du S.F.E.P. Adresse : 8 bis, Rue Schlumberger, 92430 MARNES LA COQUETTE Tel : 01.47.41.65.31 Mail : [email protected]. Le lundi 17 juin 2024 à Saint-Jean-De-Luz avec l'étude Côte basque Enchères. INFORMATIONS PRATIQUES ET CONTACTS : Côte basque Enchères 8 rue Dominique Larrea 64500 Saint-Jean-De-Luz Experts de la vente : Jean-Claude DEY Expert honoraire près de la Cour d'Appel de Versailles Ancien Assesseur près la Commission de Conciliation et d'Expertise Douanière Membre du S.F.E.P. Arnaud de GOUVION SAINT-CYR Membre du S.F.E.P. Adresse : 8 bis, Rue Schlumberger, 92430 MARNES LA COQUETTE Tel : 01.47.41.65.31 Mail : [email protected] SOUVENIR DU PREMIER CONSUL NAPOLEON BONAPARTE.
RARE CRAVATE DE DRAPEAU offerte le 15 prairial An 10 (4 juin 1802) par le Premier Consul Napoléon Bonaparte au 1er régiment d’artillerie à pied, son ancien régiment. Rectangulaire, en soie double tricolore, à trois bandes : rouge, blanche et bleue. Richement brodée en partie basse sur les deux faces de deux écus et d’une cartouche à fonds tramés respectivement marqués « DONNE PAR », « LE Ier CONSUL AU Ier Rgt D’Artie A PIED » « LE 15 PRAIRIAL AN 10 », entourés de branches de chêne et de laurier, et de deux grenades explosantes. L’ensemble brodé de fil, soutache, paillettes et canetille d’argent doré (oxydations) et fil écarlate. Epoque Consulat. A.B.E. (quelques déchirures, usures et décolorations.) 50 x 141 cm. Historique : Sur la remise de cette cravate : Cette cravate, remise personnellement par le Premier Consul Bonaparte, est le symbole d’un retour en grâce, celui d’un régiment « rebelle », le 1er régiment d’artillerie à pied. Ce régiment était particulièrement cher au cœur du futur empereur, puisque ce dernier avait servi dans le régiment de la Fère artillerie, devenu 1er régiment d’artillerie à pied à la révolution. Du 11 au 14 juillet 1801, Turin fut le théâtre d'une révolte militaire. L'agitation commença par les réclamations de sapeurs français n’ayant pas touchés leurs soldes. Le général Delmas, qui commandait à Turin en fit séance tenante fusiller quelques-uns. La sévérité de la réaction entraina une insurrection des troupes et quatre compagnies de canonniers du 1er régiment d’artillerie à pied formèrent un gouvernement « hors la loi », mettant le général Delmas en fuite. L’ordre est toutefois maintenu dans la place. Le 7 fructidor an IX (25 août 1801), Bonaparte revient sur ces actes. « Bonaparte, premier consul, aux soldats du 1er régiment d'artillerie : Soldats, votre conduite dans la citadelle de Turin a retenti dans toute l'Europe. Nos ennemis se sont réjouis de vous voir insubordonnés et criminels. Une douleur profonde a précédé dans le cœur de vos concitoyens le cri de la vengeance. » L’arrêté qui suit la proclamation de Bonaparte est sans appel : Le régiment est dissous, chaque compagnie étant envoyé dans un autre régiment. Les deux drapeaux sont envoyés au temple de Mars et recouverts d’un crêpe noir. Le temple de Mars est à cette époque le dôme des Invalides. Cette « punition » est très mal acceptée, à juste titre, par une grande partie du régiment puisque seulement quatre compagnies du régiment avaient pris part à l’insurrection de Turin (sur 20). Et que les autres compagnies s’étaient battues très bravement. Le commandant du régiment Allix adressa une pétition au Premier Consul terminant par les mots suivants : « Le régiment se rappelle avec fierté qu'il a eu l'honneur de vous compter parmi ses officiers, et attend toute de votre justice. » En septembre 1801, le régiment revenait en grâce. « Le Premier consul, citoyen, rend aux compagnies du 1er régiment d'artillerie qui n'ont pas participé à l'insurrection du Piémont toute la justice qu'elles méritent pour leurs services ainsi que pour la gloire qu'elles ont acquise militairement, et par leur discipline. Il me charge de vous inviter à leur en donner l'assurance. Aussitôt que le régiment sera formé, le Premier consul lui fera lui-même présent d'un drapeau, comme un gage de l'estime particulière du Gouvernement. » A défaut de drapeaux, on peut noter que Bonaparte tiendra parole puisqu’il offrira de nouvelles cravates (ou « banderoles ») pour le régiment. Les journaux de l’époque résume la cérémonie de remise des cravates aux drapeaux du 1er régiment d’artillerie à pied le 15 prairial An 10 (4 juin 1802) : « A la grande parade qui a eu lieu aujourd'hui, le premier consul a rendu au 1er régiment d'artillerie à pied ses drapeaux, qui après l'insurrection de Turin, lui avaient été ôtés pour être enveloppés d'un crêpe noir, et suspendus au temple de Mars. A onze heures du matin, soixante hommes des canonniers à cheval de la garde s'étaient rendus au Temple, avaient reçu du général Berruyer les drapeaux, et étaient venus ensuite se placer dans la cour des Tuileries, où toutes les troupes étaient rangées en bataille, vis-à-vis le 1er régiment d'artillerie à pied. Avant de passer sur le front de la ligne, le premier consul s'est porté au centre du régiment, où se trouvaient réunis le premier inspecteur-général, avec plusieurs officiers-généraux d'artillerie, les officiers et sous-officiers du régiment. Les drapeaux lui ont été présentés, il en a arraché les crêpes noirs, et le ministre de la Guerre y a placé les nouvelles cravates." |
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