Jardinière de l’Impératrice Joséphine
En placage d’acajou blond, de forme carrée., évasée sur la partie supérieure avec filets, et ceinturé à la base. Orné sur le sur les quatre cotés du « J » sous couronne en bronze doré de Joséphine. Portée par quatre pieds boules, l’ensemble monté sur pivots sur son socle carré plaqué d’acajou en suite. L’intérieur est garni de tôle maintenu par douze vis en partie haute. Elle porte une étiquette en papier avec une annotation manuscrite ancienne « … DESMALTER RUE MESLEE » Epoque Premier Empire (1804-1813) « Les jardins de la Malmaison, du vivant de Joséphine, ressemblaient à un Ëden; rien n'était plus magnifique que leur tenue. Les serres chaudes surtout réunissaient les chefs-d'œuvre de la nature. Joséphine aimait la botanique. Chaque jour elle allait visiter les plantes exotiques qu'elle nommait plaisamment sa grande famille. Elle recevait en tribut les plantes les plus belles, les plus rares, ainsi que des arbustes précieux. » M.A. Lenormand, Mémoires historiques et secrets de l'impératrice Joséphine, 1827. Passionnée de botanique,l’Impératrice contribua à introduire de nombreuses espèces florales en France, notamment des plantes d'origine subtropicale dans ses serres chaudes du château de la Petite Malmaison8. L'impératrice est à l'origine de la première impulsion quant à l'acclimatation de végétaux exotiques sur la Côte d'Azur. Elle entreprend une correspondance suivie avec le préfet des Alpes-Maritimes, M.J. Dubouchage et envoie sur la riviera française de nombreuses plantes en provenance de La Malmaison9. Bénéficiant de l’aide de l’État, et étant nostalgique des végétaux exotiques de La Martinique, elle réunit dans les serres de son château de la Malmaison de nombreuses plantes étrangères remarquables. Joséphine est ainsi à l’origine de l’introduction d’espèces nouvelles dans les Alpes-Maritimes, plantées dans le jardin botanique créé en septembre 1801 dans l’enceinte de l’École centrale du département, quartier Saint-Jean-Baptiste à Nice, sous l’égide de la Société d’agriculture des Alpes-Maritimes. Ce jardin botanique comprend deux parties dont l’une, d’une surface de 30 perches est destinée « à cultiver et à acclimater des plantes exotiques » et l’autre, d’une surface de 25 perches, comprend une grande serre. C’est pour avoir souhaité montrer au tsar Alexandre Ier son jardin, vêtue d’une simple robe d’été, qu’elle prit froid et contracta une pneumonie qui devait l’emporter, le 29 mai 1814.
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