Le dimanche 10 décembre 2023 à Fontainebleau ​avec l'étude Osenat.

Le dimanche 10 décembre 2023 à Fontainebleau
​avec l'étude Osenat.

L'Empire à Fontainebleau


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INFORMATIONS PRATIQUES ET CONTACTS :
Osenat 
9-11, rue Royale
​77300 Fontainebleau

Experts de la vente :
​
Jean-Claude DEY
Expert honoraire près de la Cour d'Appel de Versailles
Ancien Assesseur près la Commission de Conciliation et d'Expertise Douanière
Membre du S.F.E.P.
Arnaud de GOUVION SAINT-CYR
Membre du S.F.E.P.
Adresse : 8 bis, Rue Schlumberger,
​92430 MARNES LA COQUETTE
Tel : 01.47.41.65.31
Mail : [email protected].

SERVICE DE L’EMPEREUR NAPOLEON IER.
Rare verre du service de l’Empereur Napoléon Ier.
En cristal gravé en partie haute du chiffre de l’Empereur Napoléon Ier sous couronne impériale. Buvant évasé.
Décoré en partie basse et sur le dessous à pointe de diamants. Ht : 14 cm. Diam : 7 cm.
B.E. Époque Premier Empire.
Œuvres rapport :
-Quelques rares verres gobelets connus, en collections publiques et privées, certains accompagnés d’un écrin pour le transport en campagne.
-Une carafe connue, probablement du même service. « L’Empire à Fontainebleau », 25 Mars 2018, lot 165.
Les verres du type « à orangeade », comme le nôtre, sont rarissimes.

SOUVENIR DU TESTAMENT DE L’EMPEREUR NAPOLEON IER. Fragment de ruban de moire rouge du testament de l’Empereur Napoléon.
4 x 1,5 cm.
Présenté sous verre, cerclé de laiton doré et de velours pourpre.
Dans un cadre reliquaire en laiton doré recouvert de maroquin vert gainé de moire pourpre avec note manuscrite « Fragment du ruban de la Lon d’Honneur qui liait le testament de Napoléon Ier restitué à la France par le Gouvnt anglais et remis par moi à l’Empereur Napoléon III aux Tuileries le (…) Mars 1853 (Signature) ».
7 x 5,5 cm.
Avec une note manuscrite plus tardive : « Morceau du ruban de la Légion d’honneur ayant servi a relié les feuillets du Testament de Napoléon Ier restitué à la France par le Gouvernement anglais et remis à l’Empereur Napoléon III aux Tuileries en mars 1853 par Charles Baudin, fils de l’Amiral Baudin secrétaire ou attaché d’ambassade à Londres. ».
A.B.E.
Historique :
​L’histoire des testaments de l’Empereur Napoléon Ier est complexe. L’Empereur ayant fait plusieurs codicilles, certains faits pour leurrer ses geôliers anglais. Si son texte est largement connu dès la mort de l’Empereur, l’original du testament est conservé en 1853 aux archives de la Cour de Prérogatives à Canterbury suite au dépôt de Montholon. Un arrêt de cette cour, en date du 16 février 1853, l'a mis à la disposition des autorités françaises, et, le 16 mars suivant, le comte de Clarendon, secrétaire d'état de Sa Majesté Britannique pour les affaires étrangères, le remettait au comte Colonna Walewski, ambassadeur de Sa Majesté l'Empereur des Français près la Reine de la Grande- Bretagne. Le 26 mars 1853, le texte original du Testament de l'Empereur Napoléon I était présenté au président du tribunal de première instance du département de la Seine, qui, après les constatations d'usage, a prescrit qu'il en serait fait dépôt chez le notaire de Paris chargé d'en donner des expéditions aux intéressés; car des mesures allaient être ordonnées pour assurer aux dispositions testamentaires de l'Empereur Napoléon I toute l'exécution que pouvaient encore permettre les circonstances et les faits accomplis. Le testament est remis par la suite aux archives nationales, où il est toujours conservé dans l’armoire de fer. Le ruban chargé de lier le testament est toujours présent sur l’exemplaire des archives nationales, il est de la même largeur et de la même couleur que le nôtre. Ces rubans liaient les deux premiers codicilles du testament de l’Empereur. La personne qui a écrit le mot à l’intérieur du reliquaire est Philippe Charles BAUDIN (1823-1892), fils de l’amiral Charles BAUDIN (1784-1854), secrétaire d’ambassade à Londres au moment de la remise, puis par la suite, ambassadeur de France en Suède et à Cassel. Il était allé à Sainte Hélène à bord de l’Oreste.

RARE MONTRE DE PRESENT, QUI AURAIT ETE OFFERTE PAR LA REINE HORTENSE A PIERRE SAINTE BEUVE, MAIRE DE CHAUVRY.
Montre à clé à mouvement à coq.
Boîtier en or, cadran émaillé blanc à chiffres arabes.
Avers à fond émaillé bleu (éclats), orné du chiffre « H.V. » ou « M.D. » serti de petits diamants.
Revers à fond émaillé bleu, orné d’une abeille sertie de petits diamants. Avers et revers bordés d’une frise de perles en suite. Poussoir orné d’un diamant, poinçonné « 7396 ».
Boîtier poinçonné gravé « 5 ».
Poinçon tête de coq (1809-1819), traces de poinçon d’orfèvre. Diamètre : 35 mm - Poids brut : 42 g.
Dans son écrin recouvert de maroquin rouge marqué au fer des "Grandes armes impériales", garni de soie ivoire, fermant par deux crochets en laiton. 11,5 x 5 cm. (manque la clé).
B.E. Epoque Premier Empire. Vers 1813.
Travail attribué à Nitot.
Provenance : Pierre Saint Beuve, maire de Chauvry (Seine et Oise). On retrouve dans le journal de l’Empire du 7 juin 1812 : « Pendant le dernier séjour de la Reine Hortense à Saint Leu, une de ses promenades l’a conduite dans le voisinage de Chauvry, dont M. Sainte Beuve est maire ; l’éloge qu’on entendit faire de ce bon citoyen intéressa tellement Sa Majesté que le lendemain elle lui fit remettre en son nom une belle montre à répétition ; en même temps elle le chargea de distribuer une somme de deux cents francs aux pauvres de sa commune. » -Resté dans la descendance.
Historique : On retrouve des commandes de petites montres de col qui pourraient être les nôtres : « Vingt-six petites montres de col divers, en or émaillé, avec entourages, chiffres, emblèmes superbes et accompagnées de leurs chaînes et clefs » (4/09/1811). Les montres de ce type étaient facturées entre 250 francs et 300 francs.
On connaît plusieurs montres d’un modèle proche :
-Celles au chiffre de l’Impératrice Marie Louise, à deux types de chiffre sous couronne, sur fond d’émail bleu translucide, vert ou bleu ciel opaque.
-Celles au chiffre de la Reine de Naples, Caroline Murat, sur fond d’émail vert translucide.
-Celles au chiffre de l’Empereur, au moins une connue dans la collection Chalençon, une conservée au Château de Fontainebleau avec son sautoir et son étui ayant appartenue à Marie Louise, une vendue lors de la vente du bicentenaire, Osenat, 5 mai 2021.
Notre montre correspond à la même fabrication, d’époque Empire, comme le rappel l’abeille au verso de notre montre et son écrin aux grandes armes.
Bibliographie : Maze-Sencier, Les fournisseurs de Napoléon Ier et des deux impératrices. Laurens, Paris, 1893.

ALEXANDRE JACQUES LE ROY (1764-1837).
« Portrait de l’Empereur Napoléon Ier à l’antique ».
​Profil à la plume, à l’antique enrichi de cheveux de l’Empereur Napoléon Ier, signé en bas « Fait par A.J. Leroy avec les cheveux de l’Empereur 25 7bre 1818 ».
Cadre plaqué de buis à quatre garnitures en bronze ciselé et doré à décor de trophées d’armes et d’écu au « N » (fêle). Dessin : 9,5 x 7,5 cm. 20,5 x 16 cm.
Avec note manuscrite au dos : « Le Sr A.J. LEROY ancien militaire en retraite, Cher de la Légion d’honneur a fait pour SM l’Impératrice Marie Louis un portrait de l’Empereur avec des cheveux de ce grand homme qui lui ont été confiés en assez grande quantité. Le Sr Leroy déclare que c’est avec les mêmes cheveux qu’il a également dessiné le tableau joint. ».
En dessous, une note signée par Las Cases : « A ces lignes écrite de la main de Mr Le Roy, j’ajouterai que Mr Denon ayant vu le portrait chez moi l’a reconnu et m’a dit avoir recommandé à son auteur (Mr Le Roy) à Marie Louise. Passy 1821 Cte de Las Cases ».
Présenté et protégé dans un coffret garni de maroquin vert, décoré au petit fer, garni à l’intérieur de velours. Fermant par deux crochets.
Provenance :
-Ancienne collection du comte Emmanuel de Las Cases (1766-1842), d’après la note manuscrite au dos.
-Ancienne collection John K. Latimer, qui l’aurait acheté dans la vente de l’abbé Vignali (non retrouvé).
Biographie : Alexandre Jacques Le Roy (1764-1837) Lieutenant au régiment d’Isembourg en 1806 puis aide de camp du Prince d’Isembourg, il sert par la suite en état-major. Retraite en 1813.
Œuvre en rapport :
​-Un profil du maréchal Oudinot dans les collections du maréchal, vente Artcurial du 13 juin 2017, n°129

JEAN BAPTISTE AUGUSTIN (1759-1832).
« L’Empereur Napoléon Ier en petit habit de Sacre portant la plaque de la Légion d’honneur, en diamants ».
Très rare miniature ovale sur ivoire signée « Augustin 1809 » à droite.
Cadre en or amati, à décor de frise dentelée, bordé d’un filet d’émail bleu nuit.
L’ensemble sous verre dans un cadre à suspendre en argent poinçonné, doublé au dos de moire bleu ciel.
Poinçon tête de sanglier et reste de poinçon d’orfèvre (avant 1838).
50 x 42 mm. Cadre : 70 mm x 57 mm.
B.E.
Provenance :
-The Collection of the late Gertrude, Countess of Dudley (1879-1952), née Millar; Sotheby’s, Londres, 25 novembre 1952, lot 88.
-Acquis par Ernst Holzscheiter à Londres (Léo Schildof), 11 février 1953 (inv. nos. MD/0605 and 37).
Bibliographie :
-de Langle / Schlumberger 1957, p. 106.
-Pappe 2015, p. 305, no. 653, illustré.
Expositions :
Arenenberg 1954, no. 1, illustré en couverture.
Genève 1956, no. 15. -Zurich 1957-58 and 1961.

UNE COLLECTION DE FACTURES DU SIECLE DERNIER ».
Très important recueil de plus de 250 factures, fragments de factures et entêtes de factures recueillies par H. de CURZON. Page de garde aquarellée datée 1920 et préface manuscrite.
Ce bel ensemble regroupe un ensemble très riche et varié de factures et d’entêtes depuis la XVIIe siècle jusqu’au début du XXe siècle.
Les grands fournisseurs et marques célèbres sont représentées: Cailloüé par une facture au nom du Maréchal Ney, Mionnet manufacture de boutons de l’Empereur, Lolive et de Beuvry, Maire fabricant de nécessaires du Roi, Bès pour la fourniture d’un sabre au 2e Prince de la Moskowa.
On retrouve une dizaine de factures destinées à Louis Napoléon Bonaparte, sous les appellations de Prince Louis Napoléon, soit « Le Prince Président » soit « S.A.I ».
Elles proviennent de maisons prestigieuses, comme Paule ou Dassier fournisseurs d’équipements, des joaillier Janisset et Lemonnier, des arquebusiers Devisme ou Gastinne Rennette.
29 x 23 cm.
Reliure en maroquin rouge frappée sur les plats des grandes armes royales de France ceintes des ordres du Roi.