JEAN-CLAUDE DEY EXPERT EN ARMES ANCIENNES ET SOUVENIRS HISTORIQUES
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Le dimanche 19 novembre 2023 à Fontainebleau​ avec l'étude Osenat.

11/20/2023

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Le dimanche 19 novembre 2023 à Fontainebleau
​avec l'étude Osenat.


L'Empire à Fontainebleau

COLLECTION JEAN LOUIS NOISIEZ
 Importants souvenirs historiques
 Chapeau de l’Empereur Napoléon Ier
 Sabre de luxe de l’Amiral Decrès
 Armes de luxe
 Coffrets de pistolets
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INFORMATIONS PRATIQUES ET CONTACTS :
Osenat 
9-11, rue Royale
​77300 Fontainebleau


Experts de la vente :
​
Jean-Claude DEY
Expert honoraire près de la Cour d'Appel de Versailles
Ancien Assesseur près la Commission de Conciliation et d'Expertise Douanière
Membre du S.F.E.P.

Arnaud de GOUVION SAINT-CYR
Membre du S.F.E.P.
Adresse : 8 bis, Rue Schlumberger,
​92430 MARNES LA COQUETTE

Tel : 01.47.41.65.31
Mail : jean-claude.dey@wanadoo.fr.
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JOLIE ET RARE PAIRE DE PISTOLETS TROMBLONS A SILEX D’OFFICIER, DE « BOUTET A VERSAILLES », DIT «PISTOLETS ESPINGOLES».
Canons ronds fortement évasés aux bouches, à pans aux tonnerres, signés aux bouches « Boutet Directeur Artiste » ; et sur les pans, aux tonnerres, « Manufacture à Versailles », poinçonnés « JBC », « NB », « LG » et « NB » entrelacé.
Canons bleuis décorés à l’or d’une guirlande de fleurs aux bouches, d’une frise de perles à la moitié et, aux tonnerres, de poinçons sur fond d’or dans des urnes sur socle enrichies de feuillages, couronnées de laurier et guirlandes de fleurettes sur fond amati.
Platines signées « Manufacture à Versailles » et chiens col de cygne à corps plats. Bassinets ovales à pare étincelles. Vis de noix gravées de feuillages (manque la moitié de l’une des têtes de vis sur l'un).
Queues de culasse unies, poli glacé. Garnitures en acier, découpées, unies, typiques de Nicolas Boutet à la Manufacture de Versailles.
Crosses en noyer, très finement quadrillées et sculptées. Pommeaux ovales à fond plat et lisse.
Baguettes en bois à embouts en corne, à pastilles en acier et laiton.
B.E. Vers l’an X-an XII (vers 1802-1804). Bleui et or d’origine.

Provenance : Collection Jean Louis Noisiez.
Œuvres en rapport :
- Un modèle similaire reproduit dans « Boutet et la Manufacture de Versailles » sous le n° « XLVI » dénommé « pistolets espingoles ».
- Deux paires identiques dans les collections du musée de l’Armée.
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CHAUDET, ATTRIBUE A.
Rarissime aigle dite « de vaisseau »
de « L’OCEAN ».

En bronze doré, ciselé. L'aigle maintient le fuseau dans sa serre droite et repose sur son coffre avec l'inscription en relief sur le coffre « L’OCEAN ». Sur embase demi-ronde ciselée d'oves et d'un double chapelet de perles. L'ensemble est monté sur un important socle en marbre vert. Hauteur totale sur socle : 57 cm. Hauteur de l'aigle avec douille : 47 cm. Hauteur de l'aigle sans douille : 38,5 cm. Coffre : 7,5 x 15 cm.
T.B.E. Epoque Premier Empire. D’une grande qualité de ciselure.

Provenance :
- Ancienne collection Lévi
- Ancienne collection Bouché
- Collection Jean Louis Noisiez
Œuvres en rapport : Deux autres aigles de ce type connues :
- Celle du « Tonnant », ancienne collection Raoul et Jean Brunon.
- Une sans nom (et qui porte encore des trous de fixation pour un chiffre). Non localisée.
Historique : On citera l’intégralité de l’analyse de Pierre Charrié sur ce type d’aigle, tout à fait spectaculaire : « Il faut évoquer un type d'aigle absolument remarquable et sur lequel nous n'avons malheureusement presque aucun document. Il s'agit des aigles géantes de vaisseaux dont on connaît seulement deux spécimens : celle du TONNANT (ex. collection R. et J. Brunon) et celle de L'OCÉAN (ex. collection Lévi). Ces aigles en bronze doré sont probablement l'œuvre de Chaudet. Elles sont toutefois totalement différentes de celles modèle 1804. D'abord par leur dimension : hauteur 31 cm sans le socle, par la forme de la tête, la disposition des ailes. Le caisson porte le nom du bâtiment en lettres dorées, le tout reposant sur un socle papyriforme décoré d'oves séparées par deux rangs de cordes. N'ayant été prévues par aucun décret officiel, nous ne savons à quel titre elles ont été remises. Vu leur poids, elles ne pouvaient être portées et nous supposons qu'elles devaient être conservées chez le commandant de bord. »
Jean Regnault dans son analyse des aigles impériales émet l’hypothèse de projets ou d’aigles destinés pour des vaisseaux amiraux (en la nuançant pour le Tonnant qui n’était pas un vaisseau amiral).
L’Océan est un navire de guerre français, un vaisseau de ligne de 118 canons, en service de 1790 à 1855. D'abord baptisé les États de Bourgogne (1786-1793), puis la Côte d'Or (1793), la Montagne (1793-1795) et le Peuple (1795), il est finalement renommé l’Océan en juin 1795. Il sert à plusieurs reprises de navire amiral notamment pour l’expédition de Saint Domingue.
Comparaison des dimensions.
- L'aigle de « L'Océan ». Bronze doré, ciselé.
​Hauteur totale sur socle : 57 cm.
Hauteur avec douille : 47 cm. Hauteur sans douille : 38,5 cm.
Largeur ailes : 30 cm. Caisson : 7,5 x 15 cm. Cigare : 23 cm.
- L'aigle modèle 1804. Bronze doré, ciselé.
Hauteur avec douille : 33,5 cm.
​Hauteur sans douille : 25 cm. Largeur ailes : 21 cm.
Caisson : 4,5 x 12 cm. Cigare : 14 cm.
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LE PREMIER CONSUL BONAPARTE ET L'EMPEREUR NAPOLEON IER Rare petit coffret nécessaire de toilette de campagne, dit « nécessaire de porte-manteau », du 1er Consul Bonaparte et de l'Empereur Napoléon Ier.
En acajou, décoré d'un double filet en laiton, portant au centre un écu incrusté, gravé aux Grandes Armes de l'Empereur Napoléon Ier, signé sur la platine de la serrure « BIENNAIS Orfèvre du Premier Consul R. St Honoré n° 119, au singe violet » et portant sur le devant « n°8 » gravé. Bon état d’usage. Epoque Consulat-Premier Empire (petits accidents de bois et manque de filets sur le couvercle).
Il contient :
- A l'intérieur du couvercle :
Une glace au mercure amovible sur fond d'acajou, bordée d'un encadrement en laiton, portant un anneau de suspente.
Derrière la glace se trouvent encastrés 4 accessoires : 2 peignes en écaille, 1 affuteur à rasoir à poignée en ébène dans son étui en maroquin rouge décoré d'une frise à l'or et garni d'une pièce d'argent en navette, 1 porte-plume porte-crayon en argent travaillé à facettes dont une face est gravée en pouce pour les mesures.
- Dans la partie inférieure divisée en 2 niveaux :
1) Dans le plateau supérieur amovible : 2 rasoirs en ivoire à monture en argent dont 1 marqué sur la lame « Au singe violet » (manque un écusson en argent sur l’un des rasoirs), 1 brosse à dents en vermeil, 1 pince à épiler-cure-oreille en vermeil, 2 paires de petits ciseaux en fer poli (postérieurs), 1 couteau de poche en ivoire à lame pliante à monture en argent, 1 crochet pour la glace, 1 canif pliant en ivoire à deux lames (petit manque), 1 étui à mines en ivoire.
2) Dans la partie inférieure : 2 boites rectangulaires en vermeil, gravées d'une frise guillochée, 1 encrier en argent, 1 petite boîte ronde à pilules en argent et vermeil avec couvercle à vis. 2 tire-bottes en fer forgé guilloché poli glacé, 1 blaireau en argent, 1 flacon à sel ou à parfum en verre taillé à bouchon en argent.
Haut. 6 cm. Long. 21 cm. Larg. 11 cm.
Toutes les pièces sont poinçonnées 1798-1809. Titre 1 Coq Paris 950. Poinçons de moyenne et de petite garantie. Poinçons de l’association des orfèvres.

Deux boîtes en vermeil poinçonnées de Charles François PERNET, orfèvre rue Notre Dame de la Cité à partir de 1798. Boîte à pilules et le blaireau poinçonnés de Martin Guillaume BIENNAIS, au Singe Violet.
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Provenance :
-Hôtel Drouot (Lombrail-Teucquam-Massol), le 29 septembre 1998, n°147, expert Jean-Claude Dey.
- Collection Jean Louis Noisiez.
Historique : Ce petit coffret nécessaire est une des pièces qui faisait partie des ensembles de toilette de voyage du 1er Consul Bonaparte et de Sa Majesté l'Empereur Napoléon Ier. Le numéro « 8 » gravé en façade de ce coffret correspond à la place qui lui était réservé dans le coffre ou la malle de voyage de la calèche, eux-mêmes composés de plusieurs éléments que l'on réunissait à l'occasion des voyages et des transports et dont les emplacements étaient numérotés pour en faciliter le rangement. L’intérêt de notre nécessaire est sa grande précocité, utilisé par Napoléon comme Premier Consul puis comme Empereur (avec ajout des grandes armes impériales à l’époque).
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EXCEPTIONNELLE ETOILE DE LA LEGION D'HONNEUR EN DIAMANT DE L’EMPEREUR NAPOLEON IER, DU 3EME TYPE EN OR ET VERMEIL.
Entièrement sertie de diamants de taille ancienne et taillés en rose, ainsi que d'émeraudes.
Couronne uniface à cinq fleurons articulés par deux charnières sur la branche supérieure garnie de 70 diamants et roses.
Etoile à cinq branches, entièrement sertie de 55 diamants, couronne de laurier sertie de 124 émeraudes. Centre en or, émail, diamants.
Avers : portrait de l'Empereur Napoléon Ier lauré, tête à droite entourée d'une double rangée de 30 diamants, bordée de la légende « NAPOLEON EMP. DES FRANÇAIS » en or sur fond d'émail bleu.
Revers : aigle tête à droite, bordée de la légende « 
Honneur et Patrie » et garni de trois étoiles sur fond émaillé bleu.
Anneau garni de 12 diamants sur la partie inférieure.
L'ensemble du bijou comprend 190 diamants et roses et 124 émeraudes (environ).
État superbe. Epoque Premier Empire (à partir de 1808)
Travail attribué à la Maison NITOT qui exécuta l’immense majorité des insignes en diamants à partir de 1810.
Diamètre de l'étoile : 40 mm. Hauteur avec couronne : 62 mm.
Hauteur avec anneau : 72 mm.

Provenance :
- Provient de la collection Bertrand (où elle était noté comme appartenant à l’Empereur).
- Puis collection Delafosse,
- Vente L’Empire à Fontainebleau, Fontainebleau (Maître Osenat), le 7 novembre 2004, n°490, expert Jean-Claude Dey
- Collection Jean Louis Noisiez.
Historique : On citera le texte consacré à notre insigne en diamants dans « L’insigne de l’honneur » : « Sur autorisation de l'Empereur, certains membres de la Légion d'honneur portèrent un insigne en diamants. Quelques-uns de ces bijoux subsistent aujourd'hui, dont le musée a étudié deux exemplaires - un insigne « 3° type » destiné à l'Empereur provenant de la collection Bertrand, et un insigne « 4° type » conçu pour le roi de Rome, conservé dans une collection privée. Le premier est surmonté d'une demi-couronne à huit montants fleuronnés à la base. Enrichie en son sommet d'un globe crucifère dans lequel passe un anneau garni de diamants sur la moitié de son périmètre, cette couronne, toute de diamants enchâssés dans l'or, est rivetée aux pointes du rayon supérieur. Le corps de l'étoile, non boutonné, entièrement garni de diamants visibles à l'avers et au revers, est environné d'une couronne de feuillage passant dans les rayons, faite d'émeraudes. Le centre de ce bijou présente, à l'avers, une effigie impériale minuscule, inscrite dans un champ d'or rayonnant, lui-même environné d'un champ rayonnant rehaussé de diamants, le tout cerclé du classique listel d'or émaillé de bleu. Au revers, cet insigne présente une aigle impériale d'or entourée de la devise « HONNEUR ET PATRIE » se détachant sur un fond d'émail bleu. Cet insigne mesure 40 mm de diamètre et 72 mm dans sa hauteur maximale. »
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LOUIS LEOPOLD BOILLY (1761-1845). ÉCOLE FRANÇAISE.
« Le Général comte Bertrand en uniforme de général, aide de camp de l’Empereur Napoléon, portant les insignes de grand-croix de la Légion d’honneur et de la Couronne ».

Huile sur toile. (Petite restauration au niveau du nez).
Cadre doré orné de feuilles de chêne (légers accidents) annoté de la provenance des collections Raoul et Jean Brunon, par la famille Brunon. 22 x 17 cm.
B.E.

Provenance :
- Descendance du grand maréchal Bertrand.
- Acquis par Jean Brunon auprès de la famille, dans les années 1920.
- Récupéré par la famille Brunon au château de l’Empéri en 2002.
- Collection Jean Louis Noisiez
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SUPERBE EPEE DE PRESENT OFFERTE PAR LE PRINCE EUGENE DE BEAUHARNAIS A SON AIDE DE CAMP, LE COMTE LOUIS TASCHER DE LA PAGERIE (1787-1861), COUSIN DE L’IMPERATRICE JOSEPHINE.
Monture en vermeil. Fusée en bois recouverte de quatre plaquettes de nacre, ornée sur le devant, dans un médaillon, d’une miniature ovale représentant « l'Impératrice Joséphine », en buste de profil, attribuée à Louis Bertin Parant.
Garnie aux angles de quatre baguettes en vermeil : deux ciselées de frises en losanges et, les deux autres, ciselées de frises en losanges cloutés (manque une). Calotte ciselée de feuilles d'acanthes et de feuillages, à courte jupe (usure de la dorure). Garde à une branche, à crochet en tête de coq, ciselée de feuillages, à quillon recourbé vers la pointe et arrondi, décorée en suite et poinçonnée.
Clavier à l'aigle sur fond de deux écus, ciselé de la couronne impériale française et de la couronne royale italienne, de branches de feuilles de chêne et de feuilles de laurier, bordé d'un décor clouté.
Gravé à l'intérieur du clavier : « Donné par S.A.I. et Royale le prince Eugène, vice-roi d'Italie au comte Ls de Tascher de Lapagerie, chef d'escadron, gouverneur de Frankfort s/m, son aide de camp au passage du Wop 9 9bre 1812 ». Petite contre garde relevée à fond amati.
Lame triangulaire gravée dorée et bleuie au tiers de feuillages, trophées d’armées, marquée « SH » dans un cartouche (restes de bleui, petites piqures au talon). Cravate en drap rouge.
B.E. SF. Epoque Premier Empire. (ancienne réparation à l’intérieur du clavier, miniature légèrement voilée).

Poinçons : poinçon de titre Paris Coq 1 950 et poinçon de moyenne garantie (Paris, 1798-1809)

Historique : Lettre de Joséphine à Eugène. Paris, le 2 février 1809 : « Je sais, mon cher Eugène, que je n'ai pas besoin de te recommander le jeune Tascher. L'Empereur désire faire de lui un bon officier et il a cru ne pouvoir lui choisir un meilleur guide que toi. Ce jeune homme a éprouvé beaucoup de peine de ne plus faire son service près de l'Empereur, mais les fonctions d'officier d'ordonnance lui auraient pris un temps nécessaire à ses exercices militaires. Je te prie de lui rendre moins sensible ce sujet de chagrin en lui accordant ton amitié. L’Empereur me charge de te le recommander de nouveau et de te dire de l'admettre à ta table. D'ailleurs, j'ai pour lui un attachement particulier, il est fils d'un oncle qui m'a servi de père (Robert-Marguerite de Tascher). »
Le jeune Louis, nommé gouverneur de Francfort, partit en campagne avec Eugène de Beauharnais en 1812. Il combat bravement à Ostrowno, la Moskowa et Maloïaroslavets (24 octobre 1812). Le passage du Wop fut exécuté le 9 novembre 1812 durant la campagne de Russie, par l’armée d’Italie en retraite. Poursuivi par les cosaques, l’armée d’Italie et la garde royale échappèrent à l’anéantissement mais perdirent leurs bagages et leur artillerie.
Œuvre en rapport : A rapprocher de l'épée présentée dans les collections du Musée de Malmaison, portant la même miniature, offerte par Joséphine l'Impératrice au même Louis Tascher de la Pagerie le 29 juin 1807 (M.M.77141), portant la dédicace suivante à l’arrière du clavier : « Prends cette épée / Qu'elle te serve à faire ton chemin / Je ne demanderai rien pour toi à l'Empereur / Que tu ne l'ayes mérité ».
Notre épée, symbole du mérite militaire et de la bravoure de Tascher reconnu par Eugène, semble faire pendant à celle-ci, preuve de l’attachement et du désintéressement de l’Impératrice Joséphine au début de sa carrière.
Provenance :
-Vente « L’Empire à Fontainebleau », Fontainebleau (Maître Osenat), 8 juin 2008, n°386, expert Jean-Claude Dey.
-Collection Jean Louis Noisiez.
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RARISSIME POIGNARD D’OFFICIER DES MAMELUKS DE LA GARDE CONSULAIRE PUIS IMPERIALE.
Fusée en noyer cannelé (deux petits éclats réparés en haut à la poignée). Monture en laiton. Calotte ovale surmontée d’un petit pontet.
Croisière à godrons.
Belle lame courbe à arête médiane double tranchant, et pans creux, gravée, dorée et bleuie à la moitié, signée au talon « Manufacture Nationale du Klingenthal » et « Coulaux Frères ».
La lame est ornée d’un très beau décor de hiéroglyphes.
Fourreau en laiton gravé « Mfture à Versailles Entse Boutet ».
Dard ajouré, trace de poinçon, (petits coups sur le fourreau).
Longueur avec fourreau : 53,3 cm. Longueur lame : 36 cm.
Poids brut : 674 g
B.E. Epoque Consulat – Empire.

Provenance : Collection Jean Louis Noisiez.
N’a pu appartenir qu’à un officier supérieur du corps des mamelucks de la Garde. On retrouve des motifs de hiéroglyphes identiques sur la lame d’un sabre d’officier de mameluks (voir Ariès) conservé au musée de l’Armée.
Œuvre en rapport ; Poignard d’officier de mamelouk de la Garde impériale. Collections du musée de l’Armée. 2731 PO. Le fourreau et la lame de ce poignard sont gravés.
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LEGENDAIRE CHAPEAU DE L'EMPEREUR NAPOLEON IER, DE FORME TRADITIONNELLE DITE A LA FRANÇAISE.
En feutre taupé dit en castor noir, orné de la cocarde tricolore, blanche au centre, puis bleue, puis rouge à l’extérieur. Double ganse de soie noire maintenue par un bouton en bois brodé de fils de soie noir (usures)
La partie supérieure de l'aile de devant est renforcée à l'intérieur par une pièce cousue de feutre noir de 16,5 cm de long sur 3 cm de large, comme le sont tous les chapeaux de l'Empereur.
Cette pièce de renfort permettant la prise en main ainsi que la bonne tenue.
Ce chapeau n’a plus de coiffe intérieure mais a conservé son bandeau de basane.
Epoque Premier Empire, vers 1810.
Aile arrière : 230 mm. Aigle avant : 165 mm. Largeur : 475 mm.
Mesure intérieure : 190 x 170 mm. Diamètre de la cocarde : 50 mm. Largeur de la ganse : 10 mm.

Provenance du chapeau :
-
 Le chapeau provient du Colonel Pierre Baillon, fourrier du Palais de l’Empereur.
- Il est conservé dans cette famille jusqu’à la fin du XIXe siècle.
- Le petit fils du Colonel le vend à l’antiquaire dijonnais Charles Meyer.
- Puis collection Paul SENES.
- Acquis par Jean Brunon en 1928, puis son fils Raoul, puis transmis à son fils Jean.
- Le chapeau et la cocarde ont été exposés au château de 1967, à janvier 2002, date à laquelle il est repris par la famille BRUNON.
- Puis collection Jean Louis NOISIEZ.
Provenance de la cocarde :
-Cocarde remise à bord de l’Inconstant par Marchand en vue d’Antibes le 1er mars 1815, lors du retour de l’Ile d’Elbe.
-Donnée par le Prince Jérôme Bonaparte au Prince de la Moskowa.
-La cocarde était alors présenté dans un médaillon, et était présenté au chevet du lit du Prince de la Moskowa.
-Puis collection Raoul et Jean Brunon.
-Puis collection Jean Louis NOISIEZ.
Le certificat d’authenticité de Monsieur Bertrand Malvaux, expert, retraçant la provenance du chapeau et de la cocarde ainsi que le cartouche du chapeau au musée de l’Empéri seront joints.
Historique : Notre chapeau fut utilisé par l’Empereur Napoléon Ier au milieu de l’Empire durant la période à laquelle Baillon fut affecté au Palais de l’Empereur (1806-1815).
L’histoire de notre cocarde est historique puisque c’est celle que l’Empereur mit à son chapeau en vue des côtes françaises, à bord de l’Inconstant, le 1er mars 1815, lors du retour de l’île d’Elbe. Marchand le fidèle valet de l’Empereur, qui deviendra très proche de l’Empereur déchu à Sainte Hélène, raconte ce moment historique : « L’Empereur me dit qu’il allait en France et de tout préparer pour ce voyage en emportant peu d’effets : « Un uniforme de chasseurs et un de grenadiers, me dit il, des chemises et rien d’autre » et j’eus soin de tenir avec moi, comme il me l’avait recommandé, une cocarde tricolore pour la lui remettre au moment où il me la demanderai. L’Empereur, au moment de faire arborer le pavillon tricolore, me passa son chapeau par l’écoutille, pour y mettre la cocarde nationale à la place de l’ile d’Elbe, ce qui fut l’affaire d’un instant. L’Empereur s’en couvrit, à la vue de cette cocarde, de ce petit chapeau où brillaient les couleurs d’Austerlitz, l’exaltation fut telle que l’Empereur, qui voulait parler, ne put placer un mot. Il serait difficile, en effet, de peindre la joie, l’enthousiasme, l’attendrissement qui se manifestèrent sur le brick ; les vivats, les battements de mains, les trépignements de pieds se firent entendre si fortement que toutes les batteries du brick jouaient à la fois. C’était le délire… »
On peut supposer que cette cocarde l’accompagna également lors du vol de l’Aigle, la reconquête de son trône, de Golf Juan à Paris.
Il est à noter que la cocarde aux couleurs de l’île d’Elbe remplacée par Marchand fut donnée au musée des souverains sous le Second Empire par Madame Marchand
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RARE ASSIETTE DU SERVICE DE CAMPAGNE EN ARGENT DE L’EMPEREUR NAPOLEON IER, PRISE DANS LA BERLINE DE L’EMPEREUR A WATERLOO (1815).
En argent, ronde, à marli légèrement relevé, gravée des Grandes Armes Impériales, et de l'inscription : « Aus der Feld Equipages des Kaiser Napoleon I. am 18 Juni 1815 in der Schlacht von Belle Alliance erbeutet von G. Glatz, Volontair Unterof im 8 Husaren Regiment ». (« Pris de la voiture de campagne de l’Empereur Napoléon I le 18 juin 1815 à la bataille de Belle Alliance par G. Glatz, Sous-officier volontaire au 8e Régiment de Hussards »)
Poinçonnée au dos de la barrette de Biennais, gravée du n°136 et de trois poinçons :
- poinçon au coq 1er titre Paris, 1809-1819,
- poinçon de moyenne garantie Paris 1809-1819,
- poinçon d’orfèvre au singe de Martin Guillaume Biennais.
Diam. : 208 mm. Poids : 261 gr.
B.E. (légères usures et rayures d’usage)

Provenance :
- Cette assiette fut prise dans la voiture de l’Empereur Napoléon Ier à la bataille de la Belle Alliance par G. Glatz, sous-officier volontaire au 8è régiment de hussards prussiens.
- Vente Piasa, le 4 décembre 2006, n°136, experts Philippe Missilier et Jean-Christophe Palthey.
Historique : Le 4è Corps de la Cavalerie prussienne était commandé par le Prince Guillaume de Prusse et sa 2è Brigade, sous les ordres du Major Général von Sydow, il comprenait le 8è Régiment de Hussards prussiens qui prit part à la poursuite lancée au soir du 18 juin 1815. Un coffret contenant des objets de table en argent fut trouvé sous le siège de la berline de l'Empereur : il fut fracturé à la hache et son contenu fut partagé comme butin de guerre.
Martin-Guillaume Biennais (1764-1843) tint l'enseigne « Au Singe Violet », de 1790 à 1819, au 283 rue Saint-Honoré à Paris. En 1804, il exécuta les insignes de la cérémonie du Sacre de Napoléon, puis fournit toute l'orfèvrerie de la Maison de l'Empereur. Il signait « Orfèvre de Sa Majesté l'Empereur et Roi à Paris ». Biennais exécuta des assiettes simples, en argent ou en vermeil, destinées à l'usage personnel de l'Empereur durant ses campagnes militaires.
Œuvres en rapport :
- Au moins deux autres assiettes connues avec inscription de provenance d’époque sur l’aile ou l’arrière.
- Une autre assiette conservée au Musée Napoléon Ier de Fontainebleau, donnée par le Roi des Pays Bas à Napoléon III. Inv 132.70.
Bibliographie : « La berline de Napoléon - Le mystère du Butin de Waterloo », Albin Michel, 2012, p.260. Sur le destin de l’argenterie de campagne pillée à Waterloo.
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CASQUE D’OFFICIER DES DRAGONS DE LA GARDE IMPERIALE.
Bombe à la minerve et cimier en laiton (restes de dorure).
Cimier décoré sur les ailes de petits godrons, et sur l’avant de ‘l’Aigle impériale sous couronne (petit enfoncement).
Parapluie finement gravé. Marmouset en laiton décoré. Houpette de marmouset et courte crinière en crin noir.
Bandeau en peau de panthère. Jugulaires à écailles coupées et gravées doublées de velours noir (certaines dédorées). Cordonnets d’attache des jugulaires ne passementerie dorée. Porte plumet en laiton découpé décoré au trait (manque la vis). Plumet écarlate postérieur.
Coiffe intérieure en cuir et soie noire (en partie décousue).
A.B.E. Vers 1810.

Nota : Il faut noter que l’enfoncement à l’avant du cimier correspond à l’endroit où a du être ajouté un motif à la fleur de lys à la Restauration. 
​Provenance :
- Hôtel Drouot (Neret Minet Tessier), le 3 novembre 2011, lot 218, expert Christian Blondieau.
- Collection Jean Louis Noisiez.
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