Le dimanche 22 octobre 2023 à Fontainebleau​, avec l'étude Osenat.

Le dimanche 22 octobre 2023 à Fontainebleau
​avec l'étude Osenat.

COLLECTION JEAN-CLAUDE LACHNITT
​
PREMIER EMPIRE ET SECOND EMPIRE
Souvenirs ​historiques
Ordres de chevalerie et décorations
Armes blanches
Cuivrerie
 ​
INFORMATIONS PRATIQUES ET CONTACTS :
Osenat 
9-11, rue Royale
​77300 Fontainebleau

Experts de la vente :
​
Jean-Claude DEY
Expert honoraire près de la Cour d'Appel de Versailles
Ancien Assesseur près la Commission de Conciliation et d'Expertise Douanière
Membre du S.F.E.P.
Arnaud de GOUVION SAINT-CYR
Membre du S.F.E.P.
Adresse : 8 bis, Rue Schlumberger
92430 MARNES LA COQUETTE
Tel : 01.47.41.65.31
Mail : [email protected]

Adolphe DAVID (1828-1895). École française.
« L’Empereur Napoléon III et l’Impératrice Eugénie à l’antique, protégés par l’Aigle impériale ».
Grand camée ovale en agate à trois couches, signé sur la tranche « A.DAVID 1871 ».
7 x 9 cm.
Protégé dans un écrin moderne.
B.E. Commencé sous le Second Empire, fini en 1871.
Biographie : Élève de Jouffroy, il est statuaire et graveur en pierres fines. Il est l’auteur d’un camée sur sardonyx commandé par l’Empereur « L’Apothéose de Napoléon Ier » (OAO 1140, Musée d’Orsay).
Historique : « Le 5 juillet 1870, le ministère de la Maison de l’Empereur commande un camée en cornaline à trois couches représentant les souverains (0,07 x 0,09m) pour 4000 francs dont il reçoit le quart. On ignore si ce camée a été exécutée » Daniel ALCOUFFE in « L’art en France sous le Second Empire », 11 mai 13 août 1979. Éditions RMN. Le camée réalisé finalement sur agate fut commandé, possiblement par l’Empereur ou l’Impératrice, pour la liste civile des souverains. Il ne fut pas intégralement réglé par la Maison de l’Empereur à cause de la chute de l’Empire.
D’après la tradition orale, reprise sur les notices évoquant ce magnifique camée, il fut offert au Prince impérial par l’entourage de Camden le 16 mars 1872, un an avant la mort de son père. Catherine Granger dans son ouvrage sur la liste civile évoque cet objet. Michel Ducamp dans son article sur la Glyptique sous le Second Empire évoque les caractéristiques techniques de notre camée : "Ce camée fut réalisé sur une agate qui ne pouvait être que teintée artificiellement par un bain dans un colorant orangé, les strates venant de la capacité des couches parallèles de l'onyx à l'absorber plus ou moins. Les deux portraits sont fins et ressemblants, le travail de l'entourage est de qualité. L'aigle située devant les deux bustes est censée protéger les deux illustres personnages des aléas du destin. David s'est inspiré, pour cette partie, de la médaille de Cavelier gravée par André Vauthier- Galle, commémorant l'offre par la ville de Paris au couple impérial du berceau du jeune prince en 1856.
Provenance :
-Commandé par le Ministère de la Maison de l’Empereur en juin 1870.
-Non réglé, il fut probablement offert par l’entourage du Prince impérial à ce dernier à Camden le 16 mars 1872. -Collection particulière.
-Acquis en 1981 par Jean Claude LACHNITT.
Bibliographie :
-Reproduit in P.SEGUIN, « Louis Napoléon le Grand »
-Catherine GRANGER, L’Empereur et les Arts: la liste civile de Napoléon III, Paris: ENC, 2005, p.218 -Michel DUCAMP, « Glyptique » in « Dictionnaire du Second Empire », J.TULARD (dir), Fayard, Paris, 1995, p.577.

MANUFACTURE IMPERIALE DE SEVRES.
Henri-Frédéric ISELIN (1826-1905).
« Buste de l’Empereur Napoléon III à l’antique ».
En biscuit, marques en creux «SEVRES - A dre 70, 4», signé «ISELIN 1865», «D’après nature 1864».
Hauteur : 29 cm.
B.E. (petites fêles de cuisson).

Rare toton du prince Imperial (1856-1879),
​en ébène, à quatre faces, orné de médaillons en or représentant les symboles des régimes français : fleur de lys de l’Ancien Régime, bonnet phrygien de la Révolution, aigle de l’Empire et coq de la Monarchie de Juillet. Avec une petite coupe en agate.
B.E. Epoque Second Empire, vers 1860.
Expositions :
- « De Napoléon Ier à Napoléon III, Souvenirs de la famille impériale », 1928, Musée national de Malmaison, n°135.
- « Jouets de Prince », Musée national des châteaux de Malmaison et Bois- Préau, 16 octobre 2001-28 janvier 2002, illustré et reproduit au catalogue de l’exposition, n°141, p.142.
Provenance : -Hôtel Drouot (Maître Vincent), vente du 20 octobre 1980, n°33 .
Historique : Jeu de hasard, le toton, que l’on faisait tourner comme une toupie, s’arrêtait sur l’une des faces, qui était gagnante.

Napoléon Eugène Louis BONAPARTE,
​le Prince Impérial (1856-1879).
« Le prince Imperial et son chien Nero ».
Dessin original à l’encre noire.
20,5 x 18,5 cm.
Sous verre. Cadre doré.
Marqué au dos à la plume « Fait et donné par S.M. Mgr le Prince Impérial à Compiègne le 8 décembre 1866 ».
B.E.
Exposition : « La Pourpre et l’exil » n°218, reproduit dans le catalogue p.174.
Historique : Né en janvier 1861, Néro est un braque anglais. Vers 1864, il est offert à Napoléon III par l'un de ses chambellans. L'Empereur s'attache beaucoup à l'animal, qui l'accompagne à la chasse, à Compiègne, et lors de ses promenades. Néro est aussi l'animal de compagnie du petit prince impérial. En 1865, l'enfant et le chien seront immortalisés ensemble par le sculpteur Carpeaux. Il meurt en 1868 et est enterré au Jardin des Tuileries.

L’EVASION DU FORT DE HAM.
Rare retranscription d’une dépêche télégraphique adressée par le directeur du télégraphe à Paris aux préfets et sous-préfets de l’intérieur, ici au commissaire général de la Marine à Brest (transmise à Morlaix, et Roscoff et Lannion), suite à l’évasion du Prince Louis Napoléon du fort de Ham en 1846.
Imprimée avec annotations et descriptions physiques du fugitif manuscrites : Le 26 mai 1846 à 1h du soir. « Le Prince Louis Bonaparte s’est évadé de Ham. Faite le rechercher et arrêter. ».
Encadrée sous verre.
34 x 22 cm.
A.B.E.
Historique : Le 6 octobre 1840 le Prince Louis Napoléon Bonaparte échoue dans sa deuxième tentative de coup d’état et est enfermé au fort d’Ham. Le 15 mai 1846, le futur Napoléon III fait part de sa décision de s’évader à ses compagnons. Le 25 mai, après s’être rasé la moustache et la barbe, avoir mis une perruque, revêtu des habits d’ouvrier, il sort une planche sur l’épaule et quitte tranquillement la forteresse.

MOUCHOIR DE L’IMPÉRATRICE EUGÉNIE.
​Mouchoir en batiste blanc brodé d’une frise perlée et bordée de dentelle, brodé dans un coin du chiffre « EN » sous couronne impériale et bordé d’une frise de dentelle. Présenté plié, encadré sous verre, avec notice manuscrite
« A Monsieur le Docteur William Frogier ce petit mouchoir de l’Impératrice donné par ma mère Madame Pelletier qui fut pendant 54 ans auprès de Sa Majesté. J.Davige Pelletier. 20-2-33. ».
24 x 31 cm.
A.B.E.
Biographies : Docteur William LUTFALLA-FROGIER (mort vers 1936), ophtalmologue à Paris. Il réunit notamment d’importantes collections d’oeuvres d’art et de terres cuites. Aline PELLETIER fut femme de chambre de l’Impératrice. Entrée au service de l’impératrice en 1868, elle avait continué à s’occuper de ses affaires personnelles dans l’exil, en particulier de ses toilettes : elle était devenue pour Eugénie une véritable amie.

Petit écrin nécessaire contenant une paire de pistolets à coffre.
Écrin recouvert de cuir vert décoré au petit fer et frappé du chiffre « N » sous couronne impériale. Gainé de velours bleu signé « LEFAURE PARIS », en forme, avec un compartiment.
Il contient : Une paire de pistolets à coffre à percussion. Canons ronds, rayés. Coffres finement gravés de rinceaux à détentes rentrantes. Crosses en ivoire.
Avec ses accessoires : Moule à balles, à branches, dont une permettant la démontage des canons. Poire à poudre à bouchon à vis, en ivoire tourné. Boite à capsules.
Avec une étiquette ancienne à la plume annotée « Boite de Pistolets miniatures à balles forcées crosses en ivoire ayant appartenus à Napoléon IV Prince Impériale enfant. Don de Monsieur Bachon son écuyer. ».
9,5 x 16 x Ht 3 cm. Longueur pistolets : 9,5 cm.
Manque la clé.
B.E. Époque Second Empire.
Provenance : Collection Pierre Renard, Hôtel Drouot (Binoche et Godeau), 7 mars 1990, n°30.
Expositions : « Jouets de Prince », Musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau, 16 octobre 2001-28 janvier 2002, illustré et reproduit au catalogue de l’exposition, n°161, p.172.
Bibliographie : Jean Claude LACHNITT et Philippe MUNCH, « Le Prince Impérial, un héritier », Le Rubicon, reproduit en p. 20.
Pierre Paul Frédéric BACHON (mort en 1881). Ecuyer de l’Empereur Napoléon III, qu’il connait depuis la Monarchie de Juillet. Il est celui du Prince impérial. C’est lui que l’on voit tenir la poney du Prince sur la photographie représentant le Prince et l’Empereur Napoléon III l’observant, par Pierson Mayer.

«La dernière photographie du prince impérial ».
Grand agrandissement photographique ancien, rehaussé d’aquarelle, à vue ovale.
51 x 38 cm.
Avec annotation au dos « agrandissement provenant de la collection de SM l’Impératrice Eugénie (cachet). Était exposé dans la Library de Farnborough» .
A.B.E.
Historique : En 1879, à 23 ans, le prince demande avec insistance son incorporation aux troupes britanniques d’Afrique australe. A force de conviction, il arrive à partir au Zoulouland pour se battre avec ses camarades de l’académie militaire de Woolwich.
​Notre photographie est très probablement celle que l’on voit dans le vestibule de Farnborough, au fond, photographié par Léon Mniszech (collection du château de Compiègne).