Le dimanche 24 mars 2024 à Fontainebleau avec l'étude Osenat.

Le dimanche 24 mars 2024 à Fontainebleau
​avec l'étude Osenat.

L'Empire à Fontainebleau

Souvenirs napoléoniens
Armes anciennes

INFORMATIONS PRATIQUES ET CONTACTS :
Osenat 
9-11, rue Royale
​77300 Fontainebleau

Experts de la vente :
​
Jean-Claude DEY
Expert honoraire près de la Cour d'Appel de Versailles
Ancien Assesseur près la Commission de Conciliation et d'Expertise Douanière
Membre du S.F.E.P.
Arnaud de GOUVION SAINT-CYR
Membre du S.F.E.P.
Adresse : 8 bis, Rue Schlumberger,
​92430 MARNES LA COQUETTE
Tel : 01.47.41.65.31
Mail : [email protected].

AUGUSTE RAFFET (1804-1860).
« Soldats et officiers du 66e de ligne ayant participé à la prise de Rome en 1849 ».
Rare série de 13 dessins d’après nature, destinés aux tableaux du premier et second assaut de la Prise de Rome.
​Dessins au crayon avec visages aquarellés et encrés. Un dessin signé, tous avec identification des sujets, certains signés par les sujets eux-mêmes. 31 x 23 cm. -ALATERRE, sergent des grenadiers du 66e. -BAZIRE, lieutenant des voltigeurs du 66e régiment. 1er assaut 21 juin 1849. -HARIAGUE, sous-lieutenant porte drapeau. 2e assaut. -DUHOURET, lieutenant du 66e -GAUDIN, lieutenant au 66e régiment, blessé. -DUHOUSSET, dessin signé et daté Rome 1849. -DUAL, capitaine au 66e. -de GESLIN, lieutenant au 13e léger, officier d’ordonnance du général Guesviller. -CLOZEL, capitaine au 66e. -SANCY, lieutenant au 66e -CHRISTOPHE, lieutenant au 66e -de ROSENCOAT, chef de bataillon au 66e régiment de ligne. -de TOURVILLE, chef de bataillon au 66e de ligne. C’est lui qui dirigera les colonnes d’assaut du 21 juin.
Historique : On lira sur la venue de Raffet à Rome, peu après la chute de la ville, l’article d’Aude Nicolas « L’artiste en campagne : Auguste Raffet et la représentation du siège de Rome de 1849 » (disponible sur internet). L’œuvre de Raffet demeurera inachevée (suite à la mort de l’artiste) mais on retrouve nombre de ses croquis dans les collections du Louvre, d’autres provenant de la vente Raffet, du même type que les nôtres, dans les collections de Chantilly. Le caractère vif et réaliste de l’artiste est à souligner à la manière d’un reporter de guerre. Il sera repris par ses successeurs Detaille et Neuville.

LUCIEN ROUSSELOT (1900-1992), D’APRES HOFFMANN.
« Officier des chasseurs à cheval de la Garde des Consuls »
Dessin à la plume et à l’aquarelle (décoloration du vert), signé en bas à gauche.
26 x 21 cm.
Sous verre. Cadre doré.
A.B.E.

SERVICE DE L’EMPEREUR NAPOLEON IER
Rare verre du service de l’Empereur Napoléon Ier, du petit modèle.
En cristal gravé en partie haute du chiffre de l’Empereur Napoléon Ier sous couronne impériale. Buvant évasé.
Décoré en partie basse et sur le dessous à pointe de diamants « taillé riche ». Base à pans.
Ht : 9 cm. Diam : 7,5 cm.
​B.E. Époque Premier Empire.
Œuvres rapport : -Quelques rares verres gobelets connus, en collections publiques et privées, certains accompagnés d’un écrin pour le transport en campagne, dans deux tailles différentes : 14 cm ou 9 cm comme ici. -Une carafe connue, probablement du même service. « L’Empire à Fontainebleau », 25 Mars 2018, lot 165.

CHEVEUX DE L’EMPEREUR NAPOLEON IER
Petite mèche de cheveux de l’Empereur Napoléon Ier.
Présentée sous verre, dans un coffret reliquaire en cuir rouge gainé de velours bleu, avec billet manuscrit à la plume « Cheveux de l’Empereur Napoléon à M. Biadelli par son très humble serviteur Vignali. »
15 x 11 x 1,5 cm.
B.E.
​Provenance : -Abbé Paul Vignali -Donnée par Vignali à Louis Biadelli (1783-1846), avocat, et à son épouse Maria Teresa de Casabianca (1789-1847), puis descendance. -Acheté par le libraire Henri Leclerc -Collection Jean Vicaire, puis descendance.
La mèche est accompagnée de deux documents : Une lettre adressée à Jean VICAIRE par le libraire Henri Leclerc sur la provenance des cheveux (1926) et une carte de visite du comte Biadelli à Monsieur Jean Vicaire, confirmant que la mèche a bien été donnée à son arrière-grand-mère Thérèse de Casabianca, femme du chevalier Louis Biadelli, conseiller à la cour de Bastia.
Biographie : Paul Vignali reçoit la tonsure en 1807 à l’âge de 18 ans, le sous-diaconat en 1813, le diaconat en avril 1814 et la prêtrise cinq mois plus tard le 24 septembre 1814. Il s’embarque alors à Bastia pour Rome afin d’y poursuivre ses études en faisant escale à Portoferraio où règne depuis quelques mois l’Empereur déchu. Envoyé par le cardinal Fesch et Madame Mère, il sera l’aumônier de l’Empereur à la fin de sa captivité et récupéra d’importantes reliques de ce dernier. Louis Biadelli prit part au rétablissement de l’Empire en mars 1815, rejoignit le camp de Bivinco et commanda la garde nationale de Bastia aux Cent Jours. A la seconde Restauration, il fut emprisonné au fort La Malgue (Toulon). Avocat libéral, il devint magistrat sous la monarchie de Juillet, fut nommé juge d’instruction à Toulon en 1836 puis conseiller à la cour d’appel de Bastia en 1842. Chevalier de la Légion d’Honneur.

PHILIPPE JACOB TREU (1761-1825).
« Le Roi de Rome, fils de l’Empereur Napoléon Ier, âgé d’un an. »
Buste en bronze gravé sur le devant « Louis Charles Napoléon, Roi de Rome, né à Paris le 20 mars 1811 » avec son support.
Inscription sur le côté « Sculpté d’après nature, Meudon au printemps 1812 par Treu de Bâle. »
Ht. : 9,5 cm.
B.E. Époque Premier Empire
Historique : Les bustes annotés sont très rares et sont ceux faits sous le 1er Empire. L’original du buste, fait d’après nature, fut exposé au salon de 1812 sous le n°1150.

RARE ENSEMBLE DE ONZE MOTIFS DE BRODERIE PROVENANT D’UN DRAPEAU FRANÇAIS MODELE 1812.
En canetille, fil de soie et d’argent et lamé d’argent redoré.
Présenté sur restes de soie, et un fragment de tulle provenant du drapeau. Il comprenant : -Huit abeilles. -Une couronne impériale (manque les rubans). -Le monogramme impérial « N » dans une couronne de feuilles de lauriers. -Une étoile
Présenté fixé sur un support rigide.
A.B.E. Epoque Premier Empire.
Provenance : -Proviendrait de la descendance du Maréchal Koutousov. -Collection particulière.
Historique : Sur les drapeaux modèle 1812 de l’infanterie de ligne, la partie haute et la partie basse étaient ornées d’un semis d’abeilles brodées de notre modèle. Les coins supérieurs étaient ornés de couronnes impériales, chaque couronne était sommée de deux étoiles de notre modèle.

CASSETTE NECESSAIRE DE REVOLVERS MANGEOT COMBLAIN plaquée d’ébène, décorée de filets incrustés, d’une plaque chiffrée et de coins renforcés, garnie à l’intérieur de velours rouge.
Elle contient :
-Une superbe paire de revolvers à système « Mangeot Comblain », à percussion, cinq coups, calibre 12 mm. Canons à pans, signés aux tonnerres « Mangeot Comblain breveté », bronzés, ciselés. Barillets, carcasses, chiens, pontets et pommeaux, l’ensemble bleui et poli brillant, ciselé de rinceaux et de fleurettes. Crosses en ébène quadrillé. Carcasses numérotées « 336 » et « 339 ». Queues de pontets numérotées « 20546 » et « 20547 ».
-Et tous ses accessoires : tournevis, démonte cheminée, poire à poudre recouverte de cuir, moule à balles à coupe jets, à bras, l’un démonte cheminée et l’autre bourroir n°20546, huiler, baguette à deux embouts, boite à capsules et emporte pièces.
Revolvers et accessoires en très bon état.
Longueur revolvers : 30 cm. Coffret : 25 x 42 x Ht 7 cm.
Coffret avec petits manques au bois, manque un filet d’étain, l’entrée de serrure et la clé.
​B.E. Vers 1850-1855.
Biographie :
MANGEOT. H. : arquebusier à Bruxelles (Belgique) 1850.
MANGEOT COMBLAIN a publié un traité de fusil de chasse en France et Belgique (1852-1858). Arquebusier de la cour de Bruxelles, membres de plusieurs académies et sociétés savantes. Également arquebusier de S.M. le Roi des Pays-Bas. Exposition de Paris en 1841 (MA), 1847 (MA), 1855 (médaille 1re classe). Brevet français en 1853 pour perfectionnement du système Flobert. Brevets belges le 15 juillet 1854 sur système d’armes à mouvement continu, le 25 mai 1855 pour perfectionnement aux pistolets revolvers.

REVOLVER A BROCHE SYSTEME LEFAUCHEUX A CANONS SUPERPOSES, VINGT COUPS, CALIBRE 7 MM DOUBLE ACTION.
Canons ronds superposés, rayés. Carcasse ouverte.
Barillet alvéolé à chargement sur deux rangs.
​Détente pliante.
Chien à grand débattement à double percuteur fixe permettant de tirer deux coups en même temps.
Baguette en fer.
Plaquettes de crosse en ivoire.
Finition bronzée et ciselée de rinceaux feuillagés.
B.E. (petite usure mécanique)
Vers 1865.
Longueur 21 cm.
Historique : Ce modèle est celui déposé en 1864 par Lefaucheux et qui inspirera « Le Redoutable » d’Henrion Dassy Heuschen à Liège