Le dimanche 3 mars 2024 à Fontainebleau ​avec l'étude Osenat.

Le dimanche 3 mars 2024 à Fontainebleau
​avec l'étude Osenat.

L'Empire à Fontainebleau

COLLECTION JEAN LOUIS NOISIEZ
 Armes à systèmes
et systèmes de mise à feu


INFORMATIONS PRATIQUES ET CONTACTS :
Osenat 
9-11, rue Royale
​77300 Fontainebleau

Experts de la vente :
​
Jean-Claude DEY
Expert honoraire près de la Cour d'Appel de Versailles
Ancien Assesseur près la Commission de Conciliation et d'Expertise Douanière
Membre du S.F.E.P.
Arnaud de GOUVION SAINT-CYR
Membre du S.F.E.P.
Adresse : 8 bis, Rue Schlumberger,
​92430 MARNES LA COQUETTE
Tel : 01.47.41.65.31
Mail : [email protected].

FINE DAGUE PISTOLET A ROUET.
Pommeau rond ciselé de fleurs à huit pétales sur les deux faces.
Poignée filigranée de fer, à deux bagues en suite.
Garde en fer à deux forts quillons ciselés à enroulement vers la pointe, prolongée d’un canon rond vers la bouche, puis à pans décoré et mouvementé au tonnerre, supportant une longue platine à corps plat, à rouet extérieur sous bride circulaire, ornée de stries et servant également de ressort pour le chien.
Bassinet à couvercle arrondi. Queue de détente à boule. Chien à arête centrale.
Queue de platine frappée d’un poinçon à la licorne. L’avant de la platine est fixé à vis, sur un fort talon carré orné en colonnes, prolongé par une fine lame triangulaire. Pas de contre platine d’origine.
Mécanisme entièrement apparent. Pièce étonnante et unique, de grande qualité, mécanisme fonctionnel, probablement fabriquée comme pièce de maitrise ou par un armurier des plus ingénieux.
B.E. composite, en partie du XVIe siècle, poignée postérieure.
Poinçon de platine répertorié dans le “Stockel” sous le numéro 4931, daté vers 1540.
Provenance :
-Ancienne collection Pierre Weité (Montbéliard)
-Ancienne collection Alain Serpette
Historique : De petit calibre, 8 mm environ, le pistolet devait tirer des fléchettes comme celui à trois canons conservés à l’Armeria Reale de Turin et attribué à Charles Quint.

RARE ET FINE HACHE PISTOLET A SILEX DE CHASSE.
Canon rond à méplats sur le dessus et à pans au tonnerre.
Platine gravée de rinceaux et chien col de cygne à corps plats.
Bassinet à pans. Pontet en laiton et bagues gravés.
Fin manche à long fût en noyer ciré, garni au bout du canon et du fût d’un fer de hache, à dos plat, finement décoré et gravé d’une scène de chasse aux sangliers, chiens, chasseurs à pied et à cheval, rinceaux feuillagés. A.B.E. Vers 1720-1740. (pontet réparé, ressoudé).
​Long. : 94 cm.

RARE PAIRE DE PISTOLETS A SILEX D’OFFICIER GENERAL, MODELE DE LUXE PAR COULAUX FRERES A MUTZIG.
Canons à pans, à rayures cheveux, légèrement tromblonnés aux bouches, ruban damas, décorés à l’or : aux bouches et aux tonnerres de frises, et sur les trois pans supérieurs des signatures « Coulaux Fres à Mutzig » et de piques ornées de couronnes de lauriers. Points de mire en argent.
Queues de culasse patinées, gravées et numérotées à l’or « 1 » et « 2 » Platines à corps plats gravées de feuillages, décorées à l’or de têtes de chiens aux queues et incrustées de pastilles en or signées « COULAUX Fres A MUTZIG » dans des entourages de lauriers dorés.
Chiens à corps plats gravés sur les corps et les mâchoires de feuilles, serpents et torchères enflammées. Bassinets à pare étincelles en volutes, batteries gravées et ciselées. Lumières garnies d’argent. Détentes avec vis de réglages.
Importantes garnitures en argent ciselé, à fonds d’or :
-Embouts de fûts en mufles de lion.
-Pontets reposes doigts décorés de fuseaux ailés enrichis de foudres.
-Devants de pontets décorés de boucliers et glaives.
-Contre-platines aux cygnes s’abreuvant.
- Calottes à pans à têtes de Méduse hurlantes.
- Crosses en noyer sculptées, en partie quadrillées, sculptées de frises de feuillages.
Poinçons de de titre et de moyenne garantie Paris (1809-1819).
Poinçon d’orfèvre de Jean Lepage. Datés 1810 et n°1326 sur les bouchons de culasse.
Longueurs : 36 cm.
B.E. Époque Premier Empire – Restauration.
COULAUX Frères, Jacques (mort en en 1834) et Julien (mort en 1844), actifs sous ce nom à partir de 1801, reçoivent la médaille d’or de l’exposition de 1806 à Paris. Il est extrêmement intéressant de constater que les frères Coulaux utilisent des montures et des canons de Lepage pour les personnaliser.
Provenance : Vente Butterfield Butterfield, avec attribution au chirurgien Jean Dominique Larrey.

RARE REVOLVER LE MAT A PERCUSSION, DIX COUPS, 9 COUPS RAYE EN CALIBRE 44 ET UN COUP LISSE EN CALIBRE 16 MM.
Canon à pans, gravé et signé sur le dessus « Système Le Mat Bte SGDG à Paris », frappé au tonnerre « 1888 », poinçon « LM » étoilé.
Baguette de chargement en acier placée sur le côté gauche.
Barillet uni au même numéro. Chien à tête se dédoublant pour pouvoir tirer la cartouche centrale. Carcasse ouverte matriculée « 1888 », détente au même matricule. Pontet en acier.
Plaquettes de crosse en noyer verni.
B.E. Fabrication française (vers 1862-1865).
Poli blanc, toutes pièces d’origine.
Historique : Jean Alexandre Frans LE MAT (1824-1881) Médecin à la Nouvelles Orléans, colonel dans l’armée confédérée, il dépose des brevets à partir de 1856-1857 pour des revolvers à percussion. Les revolvers Le Mat, essayés dans l’armée américaine, fut jugée supérieure aux revolvers Colt. Les premières productions de « Le Mat » furent faites aux États Unis, puis en Europe.
Bibliographie : A.SERPETTE et J.FORGETT, « Colonel François A. Lemat », 1995.

NTERESSANT « MORTIER » A SILEX, ET A CROC, DE GRENADIER A CHEVAL.
Fort et épais canon rond en bronze s’épaississant à la moitié et se réduisant au tonnerre, à quatre bourrelets de renfort, queue de culasse en suite, orné à la bouche d’armoiries entourées de palmes, muni en dessous d’un croc.
Platine et chiens col de cygne à corps ronds. Bassinet rond en fer à pare étincelles. Garnitures en laiton. Pontet en laiton découpé. Contre platine à jours représentant un animal fantastique à longue queue enroulée et feuillage.
Crosse en noyer ciré, à busc garni d’une importante plaque de couche à pans sur le dessus et se prolongeant sur le dos en renfort, découpée, gravée de feuillage.
B.E. Suisse. Vers 1720-1730. (petite enture au bec de crosse).
Longueur : 65 cm. Longueur canon : 20,5 cm.
Diamètre canon à la bouche :9,38 cm.
Diamètre intérieur à la bouche :7,57 cm.
Provenance :
-Ancienne collection Alain Serpette.
Historique : Les fusils grenadiers à silex ont été fabriqués dans la première moitié du XVIIIe siècle en France, Suisse, aux Pays Bas et en Angleterre. Ils étaient utilisés dans la Marine et dans l’artillerie. Les armoiries ornées de trois ruches sont utilisées par plusieurs familles dont la famille Le Bouq de Castro (Nous remercions Monsieur Alban Pérès de son aide).
Bibliographie : Jurg MEIER « Les mortiers à main pour les grenadiers à cheval de l’état extérieur de Berne » in Revue de l’association suisse pour l’étude des armes et armures, n°1, novembre 2023.

HISTORIQUE FUSIL A SILEX, DEUX COUPS, TRANSFORME A PERCUSSION, OFFERT PAR LE PRINCE CAMILLE BORGHESE A JOACHIM MURAT, ALORS GRAND-DUC DE BERG.
Canons ronds en table, à méplats aux tonnerres, richement gravés et dorés d’urnes, feuillages, fleurs, flambeaux et signés « DE L’ETANG A VERSAILLES ». Guidon « grain d’orge » en argent. Queue de culasse gravée.
Platines signées en suite « De l’Etang à Versailles - Arqueber du Prince Borghesse (sic) » et chiens à corps plats gravés rinceaux feuillagés. Double détente.
Garnitures en argent ciselé, découpé et gravé : devant de pontet en urne, plaque de couche gravée de feuillages et de l’attribution « A MON AMI J.MURAT DUC DE BERG EN SOUVENIR D’AUSTERLITZ C.BORGHESE » Monture en noyer richement sculpté de semis d’écailles et feuillages. Crosse sculptée d’une tête d’animal fantastique, à joue à décor de profil de tête de chien.
Longueur canons : 80 cm. Longueur totale : 120 cm.
Poinçons de 1er titre et de grosse garantie (1798-1809).
Poinçon d’orfèvre de Jean Masson
B.E. (une réparation à l’avant du fût). Époque Premier Empire.
L’ETANG (de) Constant Prosper, arquebusier de son Altesse Monseigneur le Prince Borghèse, à Versailles. Demeurant au 28 rue de l’orangerie, il dépose en 1810 une demande de perfectionnement de platine propre à enflammer par le choc la poudre suroxygénée.
Historique : MURAT et BORGHESE, tous deux beaux-frères de l’Empereur, étaient proches. En 1803, sur les conseils de Joachim Murat, le Prince Camille Borghèse se rend à Paris, auprès du premier Consul. Le général Bonaparte, frappé de l'enthousiasme que lui montre le jeune prince, l'accueille avec la plus grande faveur ; et comme il entre déjà dans ses projets d'allier les membres de sa famille aux premières maisons de l'Europe, il marie le prince avec sa seconde sœur, Pauline, veuve du général Leclerc, mort de la fièvre jaune à Saint-Domingue. Lors de la reprise des hostilités avec l'Autriche, il est d'abord nommé chef d'escadron dans la Garde impériale, avec laquelle il combat bravement à Austerlitz, ensuite colonel du 1er carabiniers, puis enfin créé prince français et duc de Guastalla le 30 mars 1806. Il accompagne Napoléon pendant les campagnes d'Allemagne (1805), de Prusse (1806) et de Pologne (1807), et se distingue par son courage dans la campagne contre les Prussiens et les Russes.
Note : Le fusil était à silex lors de sa remise à Murat, puis a été transformé à percussion par ses descendants, en raison de la commodité du nouveau système de mise à feu à percussion, vers 1820-1830.
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RARE FUSIL REVOLVER A BARILLET PLAT, A PERCUSSION PAR EN DESSOUS, SYSTEME « DANIELS » DIT A TOURELLE, SEPT COUPS, CALIBRE 55.
​Canon rond, à pans au tonnerre, poinçonné, avec cran de mire.
Carcasse fermée, ouvrant par clé à l’extrémité de la queue de culasse. Chien à anneau (fêle) à l’avant, détente sous pontet.
Garnitures en fer. Crosse en noyer. Plaque de couche en laiton.
Longueur canon : 80 cm. Longueur totale : 131cm.
Patiné. A.B.E. Vers 1840.
Brevetés par Charles et Henry DANIELS en 1838, et produits par C.B. Allen, ces fusils furent produits à un nombre très restreint d’exemplaires (50 exemplaires environ).

ÉTONNANT REVOLVER SYSTEME THOMAS, A RICHES DECORS FAIT AUX INDES, CINQ COUPS, CALIBRE 450, A PERCUSSION CENTRALE, DOUBLE ACTION, A SYSTEME D’EXTRACTION AUTOMATIQUE DES DOUILLES PAR MOUVEMENT DU CANON S’AVANÇANT.
Canon à pans rayé, à carcasse fermée, marqué sur le dessus « RB RODDA GUNMAKERS BY APPOINTED TO HIS EXCELLENCE THE VICE ROI » et « HRH The Duke of Edinburg London-Calcuta ».
Carcasse, barillet et pontet entièrement et finement décorés à l’or de rinceaux feuillagés.
Crosse en acier bleui, niellée d’or et d’argent, à décor en suite de fleurs et feuillage. Pommeau avec anneau.
Carcasse gravée sur le côté « Thomas Patent 779 n°951 ».
Barillet marqué “CAST. STEEL" dans un cartouche or.
A.B.E. traces d’usage. Vers 1870-1880.
Revolver de qualité surdécoré à l'époque, probablement pour le marché indien.
Long. : 27,3 cm.
Historique : Breveté en 1869, le revolver Thomas est produit à partir de 1870 par Tipping et Lawden, pour lesquels avait travaillé John THOMAS. L’arquebusier RB Rodda (du nom de Richard Burrows Rodda) prend cette appellation vers 1847. D’abord basé à Londres, Rodda s’installe également à Calcutta vers 1850. Après la mort de Rodda (vers 1857), l’activité continua jusqu’au milieu du XXe siècle.