Le mardi 16 janvier 2024 à Paris ​avec l'étude ADER.

Le mardi 16 janvier 2024 à Paris 
​avec l'étude ADER.

Armes anciennes et Souvenirs historiques
 
INFORMATIONS PRATIQUES ET CONTACTS :
Salle des ventes Favart
3 rue Favart
75002 Paris

Experts de la vente :
​
Jean-Claude DEY
Expert honoraire près de la Cour d'Appel de Versailles
Ancien Assesseur près la Commission de Conciliation et d'Expertise Douanière
Membre du S.F.E.P.
Arnaud de GOUVION SAINT-CYR
Membre du S.F.E.P.
Adresse : 8 bis, Rue Schlumberger,
​92430 MARNES LA COQUETTE
Tel : 01.47.41.65.31
Mail : [email protected].

Louis Simon BOIZOT (1743-1809).
L’Empereur Napoléon Ier en empereur romain.
Beau buste en bronze patiné, tête laurée, en cuirasse et toge. Sur piédestal rectangulaire, à fond amati à l’avant, orné de l’aigle impérial.
Socle gravé «NAPOLEON Ier Scupté par Boizot 1805 = Exete par Canlers 1806».
25 x 13 cm.
B.E.
Historique : Charles Stanislas Canlers (1764-1812), sculpteur, ciseleur et fondeur (au sable principalement). Il s’associera à Honoré-Jean Gonon (1780-1850) pour produire des bronzes dont certains sont commandés par Dominique Vivant Denon, directeur général du Museum central des arts, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre.
Cette représentation est particulièrement rare. Héritière de la représentation du Premier Consul par le même Boizot (abondamment reprise, elle est en reprend les traits pour le visage, mais avec un habit à l’antique d’Empereur rappelant la nouvelle dignité, évoquée également sur le socle.
Cette représentation fut supplantée par le buste de Chaudet qui eut une grande célébrité.
Bibliographie : G. Hubert, G. Ledoux-Lebard, Napoléon. Portraits contemporains, bustes et statues, Paris, 1999, p. 38 et suivantes.

Sabre d’enfant, modèle de luxe de Boutet, directeur artiste de la Manufacture de Versailles, de Napoléon Soult (1802 - 1857) 2e duc de Dalmatie, fils du maréchal.
Poignée en ébène à décor d’un semis d’écailles (petit éclat). Monture en fer enrichi d’or. Garde « à la Marengo », à branche dédoublée, finissant en palmette en partie supérieure. Quillon en cachet. Nœud de corps à demi-oreillons en toile d’araignée. Lame courbe à dos plat signé « Klingenthal » et pans creux, gravée de rinceaux, feuillagés, trophées et allégories.
Fourreau en fer en partie doré, à deux bracelets à décor de croisillons et fleurettes, signé en partie haute « BOUTET directeur artiste Manuf à Versailles ». Dard à cote de melon. Longueur : 63 cm.
A.B.E. Époque Consulat-Premier Empire.
(usures de la dorure et du bleui d’origine, manque une garniture d’entrée de fourreau).
Provenance :
-Ancienne collection Laissus.
- Hôtel Drouot (Maître de Maigret), vente du 7 novembre 2013, lot 110, avec cette provenance.

Armure de cavalier XVIe siècle de trois quarts.
Heaume à timbre cannelé surmonté d’une pointe en suite, visière gravée, ventaille à jours ; l’ensemble orné de rosaces et de rivets.
Gorgerin décoré d’une étoile sur le devant, enrichi et renforcé de rivets.
Plastron et dossière à nervures prolongés de tassettes et cuissards à lamelles articulées.
Épaulières articulées à rouelles de cuirasse, cubitières, canons d’avant-bras et gantelets à doigts articulés (deux doigts détachés). Cuissards à 18 tassettes mobiles chacune.
Hauteur armure : 135 cm - Hauteur sur socle en bois : 200 cm. Accompagnée :
- d’une rondache rayonnante en fer forgé, à pointe centrale à pans, bordée de rivets et d’un jonc cannelé, doublée à l’intérieur, avec deux bracelets en cuir.
Diamètre : 58 cm
- d’une forte épée à coquille, fusée à baguettes et filigrane de fer. Pommeau rond. Garde à deux demi-branches, pas d’âne et quillon courbé vers la pointe. Large lame plate. Fourreau en cuir à deux garnitures en fer.
Longueur : 130 cm.
​L’ensemble en bon état, cuir à revoir.

Paire de pistolets à silex d’officier général.
Canons à douze pans puis à quatre pans aux tonnerres, à rayures cheveux, signés «Boutet Directeur Artiste» sur le pan gauche et «Manufacture à Versailles» sur le pan droit, poinçonné «NB», «JBC», «LG» et «NB» (variante).
Platines signées «Boutet à Versailles» et chiens col de cygne à corps plats. Bassinets ronds en fer à grand pare étincelles. Garnitures en acier, découpées, unies. Baguettes en fer à embout argenté.
Pommeaux ovales, en argent, ciselés de la tête de Jupiter sur fond rayonnant et éclairs.
Crosses en noyer, finement quadrillées et sculptées, à dos plats unis.
Longueur : 39 cm.
B.E. Époque Premier Empire (deux petits fêles aux queues de culasse). 

Carle VERNET (1758-1836). École française du XIXe siècle. Hussard autrichien à cheval sous François II.
Aquarelle sous verre (accident), monogrammée en bas «V».
31 x 24 cm.
Repris en planche par Debucourt.

Important couteau de vénerie de présent «Hirschfänger» aux armes de la Maison de Tour et Taxis.
Fusée en argent, à pans dépolis et arrêtes brillantes, ornée de grandes armoiries. Calotte et virole en argent, ciselées à fond d’or de rinceaux feuillagés. Nœud de corps travaillé en suite. Garde à deux quillons droits, évasé,s en argent et argent doré, à décor de têtes de chien. Clavier mouvementé à décor de rinceaux feuillagés en argent, et fonds d’or orné d’un mufle de lion en demi-ronde-bosse en bronze doré et ciselé. Lame droite à dos plat et contre-tranchant, pans creux, gravée, bleuie et dorée aux deux tiers, à décor de sanglier, lapin, rinceaux feuillagés, feuilles de chêne et trophées de chasse.
Fourreau en cuir verni, à deux anneaux et trois importantes garnitures en argent à décor feuillagés et fond amati doré à l’avers et gravé de rinceaux dorés au revers.
Chape avec batardeau en suite de la dague, ornée à l’avers d’un motif en tête d’Hermès, signée au dos «Stroblberger in München».
Bracelet orné d’une hure de sanglier en fort relief.
Bouterolle ornée d’une tête de renard, et dard à godrons.
B.E. Vers 1854.
Avec une dragonne bavaroise à cordon en passementerie «cul de dé» dorée et filet bleu. Gland doré à cœur en velours bleu.
Nous remercions Monsieur Alban Pérès de son aide dans l’identification des armes.
Œuvre en rapport :
un modèle identique connu au chiffre du Roi Louis I de Bavière (jusqu’en 1848).
Plusieurs exemplaires connus dans les collections du Deutsches Jagdmuseum de Munich.
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Magnifique, long et riche pistolet à silex.
Canon patiné, lisse, à méplat sur le dessus, signé «Piraube à Paris» et, à pans, richement ciselé au tonnerre d’un guerrier tenant un écu aux grandes armes de France, sous un dais, masques, rubans et rinceaux feuillagés sur fond amati doré. Platine signée «Piraube à Paris» et chien à corps plats, gravés, ciselés en suite de rinceaux et trophées.
Garnitures en acier, découpées, décorées de feuillages sur fond amati doré.
Pommeau à longues oreilles orné d’un masque grimaçant. Crosse à long fut en noyer choisi, sculpté et orné d’un fin décor en filigrane d’argent incrusté.
Baguette en bois à pastille en fer.
Longueur : 53 cm.
B.E. Fin du XVIIe siècle. (fracture sous l’avant de la platine). 
Bertrand PIRAUBE Arquebusier à Saint Germain en Laye et aux galeries du Louvre en 1670-1725. Fut considéré comme le plus prestigieux arquebusier du siècle d’après le Jarlier-Buigné.

Paire de pistolets à silex d’officier général au règlement de Vendémiaire An XII.
Canons à pans, à rayures cheveux, bronzés, patinés, légèrement tromblonnés aux bouches, décorés de filets d’or, signés sur le dessus «Lepage ARQer de Mté n°197». Numérotés «N°1136» et datés «1809» sur le dessous.
Grains d’orge en argent. Platines signées «Lepage à Paris», numérotées «N°1136» et datées «1809» à l’intérieur ; chiens col de cygne à corps plats (un réparé).
Mâchoires supérieures numérotées «197».
Bassinets en fer à grand pare-étincelles.
​Garnitures en acier, patinées, découpées et unies.
Calottes à huit pans à tête de gorgone en argent, poinçonnées. Crosses à long fut en noyer, quadrillées.
Baguettes en bois à embout en corne et laiton.
Poinçon de titre 1er coq Paris 950, 1798-1809, poinçon de moyenne garantie Paris.
B.E. Époque Ier Empire. (patinés, traces d’usage). 
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