Le mercredi 17 avril 2024 à Cannes ​avec l'étude Pichon & Noudel-Deniau.

Le mercredi 17 avril 2024 à Cannes 
​avec l'étude Pichon & Noudel-Deniau.

Collection d'un Antiquaire.
Armes anciennes, Ordres de chevalerie 


INFORMATIONS PRATIQUES ET CONTACTS :
Pichon & Noudel-Deniau 
31 boulevard d'Alsace
06400 Cannes


Experts de la vente :
​
Jean-Claude DEY
Expert honoraire près de la Cour d'Appel de Versailles
Ancien Assesseur près la Commission de Conciliation et d'Expertise Douanière
Membre du S.F.E.P.
Arnaud de GOUVION SAINT-CYR
Membre du S.F.E.P.
Adresse : 8 bis, Rue Schlumberger,
​92430 MARNES LA COQUETTE
Tel : 01.47.41.65.31
Mail : [email protected].

​ROYAUME DES DEUX SICILES ORDRE DE SAINT JANVIER,
​fondé en 1738.
Belle plaque de chevalier de l’ordre.
En argent travaillé à pointes de diamant, à quatre branches double repercées, à fleurs de lys intercalées.
Motif central au Saint et banderole en or ciselé et émaillé :
-Le Saint à mitre émaillée rouge et motif vert, mosette rouge et cape bleue, les fioles de sang pleines.
-La banderole ornée de la légende « IN SANGUINE FOEDUS » sur fond d’émail bleu.
Revers à attache basculante.
56 x 56 mm. Poids brut : 28 g.
T.T.B. Milieu du XIXe siècle.
​Dans son écrin gainé de soie, recouvert façon maroquin rouge, frappé à l’or des grandes armes du Royaume des Deux Siciles.

ROYAUME DES DEUX SICILES ORDRE DE SAINT FERDINAND ET DU MERITE, fondé en 1800.
Belle plaque de grand-croix de l’ordre.
En argent travaillé à pointes de diamant, à six branches rayonnantes repercées, à fleurs de lys intercalées.
Centre en or ciselé et émaillé, en plusieurs parties au Saint émaillé sur fond rayonnant.
Revers à attache basculante.
56 x 56 mm. Poids brut : 26 g.
T.T.B. Milieu du XIXe siècle.
​Dans son écrin gainé de soie, recouvert façon maroquin rouge, frappé à l’or des grandes armes du Royaume des Deux Siciles.

Belle cocarde de coiffure de troupe aux couleurs de la Principauté de l’Ile d’Elbe (1814-1815)
Entièrement brodée :
-au centre d’une cercle rouge.
-sur le pourtour d’une bordure de fil ivoire, brodé de trois abeilles.
Diam : 90 mm.
Présentée sous verre, cerclé de laiton doré, dans un cadre marqué à l’or
«COCARDE de L’ILE D’ELBE ADOPTEE PAR L’EMPEREUR de 1814 à 1815 »
Cadre : 17 x 16 cm.
B.E.
Oeuvre en rapport : Quelques rares exemplaires majoritairement d’officier, Une de l’Empereur en soie, avec motifs d’abeilles brodées en canetille dorée (ancienne collection du Musée des Souverains). Une autre connue en soie et fil d’argent, avec motifs d’abeille brodée en paillettes et fils dorés. Très peu de cocardes elboises sont parvenues jusqu’à nous. Historique : La cocarde reprend les couleurs et la symbolique du drapeau de la Principauté de l’ile d’Elbe, adoptés en mai 1814 : blanc divisé par une bande rouge ornée de trois abeilles d’or.
L’épisode le plus marquant relativement à ces cocardes est sans doute celui du 1er mars 1815 lorsque l’Empereur Napoléon Ier et ses troupes les abandonnent à la vue de Golf Juan pour reprendre les couleurs nationales françaises, dans l’euphorie générale.
​

Epée de parement.
Fusée recouverte de plaquettes d’écaille (manques une partie des plaquettes), ornée en partie haute deux bagues à pans et en partie basse une bague inscrite « OPUS DONATELLI FLO».
Monture en bronze ciselé et doré, pommeau à décor d’angelots soutenant un masque grimaçant. Garde à nœud de corps et deux quillons droits découpées ornés d’angelots et de divinités. Monté postérieurement à vis avec une lame à arête et gouttière médiane.
L. lame : 91 cm. L. totale : 112,5 cm.
A.B.E. Dans le goût du début du XVIe siècle, fabrication italienne postérieure (probablement du XVIIIe siècle).
Œuvre en rapport :
-Une épée à garde identique, autrefois attribuée à Donatello dans les collections de l’Armeria Reale de Turin. (inventaire G 79) mais qui de nos jours est donnée à Andréa Briosco (Il Riccio), actif au début du XVIe siècle pour la garde alors que la lame et la fusée sont situées au XIXe siècle.
-Une garde identique sur une épée de la Wallace collection (inventaire A512), datée du XIXe siècle pour la monture et du XVIIe siècle pour la lame.
Historique : Au sujet de l’épée de Turin, Raffaele Erculei (Directeur du Musée Artistico-industriel de Rome) écrit dans le courrier de l’art (1896) sur le musée royal des armures de Turin et l’arsenal de Venise à l’exposition artistique des métaux à Rome « Admirable, cette garniture d'épée avec la garde en forme de croix ; poignée en pyramide tronquée octogonale avec deux bourrelets de métal mis en or, et pommeau rond plat en bronze; le pommeau et la garde sont ciselés des deux côtés avec des amours et d'autres ornements du plus pur style quatrocentiste. Sur l'un des bourrelets on lit: OPUS DONATELLI FLO(rentini). »

Superbe épée de parement, vénitienne.
Pommeau, fusée et garde à deux quillons recourbés vers la pointe en bronze ciselé et doré, à décor en demi ronde bosse :
-des travaux d’Hercule sur le pommeau, la fusée et le nœud de corps (l’Hydre de Lerne, la capture de la biche de Cérynie, le taureau de Minos).
-de créatures fantastiques et d’angelots pour les quillons.
Lame à gouttière médiane frappée « ENRIQUE COEL » et « ALEMANIA ».
Longueur : 101 cm.
A.B.E. SF. XVIIe siècle.
Historique : Enrique Coel, forgeur de lame, fut actif en Allemagne au début du XVIIe siècle, signant parfois en allemand « Henrich Coel » et qui aurait été fournisseur du Roi d’Espagne.
Œuvres en rapport : Notre épée se situe par sa forme, à quillons recourbés vers la pointe, dans la tradition des épées de parement vénitiennes. Ici le travail de ciselure est spectaculaire, digne d’un orfèvre.