JEAN-CLAUDE DEY EXPERT EN ARMES ANCIENNES ET SOUVENIRS HISTORIQUES
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Le vendredi 31 janvier 2025 à Drouot, salle 10,​ avec Art Richelieu.

2/10/2025

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Le vendredi 31 janvier 2025 à Drouot, salle 10,
​avec Art Richelieu.


Armes anciennes et souvenirs historisques


INFORMATIONS PRATIQUES ET CONTACTS :
Art Richelieu 
51 rue Decamps
​75016 Paris


Expert de la vente :
​
Jean-Claude DEY
Expert honoraire près de la Cour d'Appel de Versailles
Ancien Assesseur près la Commission de Conciliation et d'Expertise Douanière
Membre du S.F.E.P.


Adresse : 8 bis, Rue Schlumberger,
​92430 MARNES LA COQUETTE

Tel : 01.47.41.65.31
Mail : [email protected].
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Canon de marine au modèle des canons de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales,
en bronze, à deux tourillons et cinq anneaux de renfort, gravé « P. SEEST A° 1777 » et en dessous, au tonnerre, « A VOC ».
​Lumière encadrée d’un losange. Bouton de cul de lampe rond.
XVIIIe siècle.
L. totale : 102 cm (marques d’usage).
​Monté sur un affut en bois laqué rouge à garnitures en fer noirci de fabrication XXe siècle.

Historiques :
La Compagnie néerlandaise des Indes orientales ou VOC (Vereenigde Oost-Indische Compagnie), fondée en 1602, fut l’une des plus puissantes compagnies commerciales européennes. Sa flotte de plusieurs milliers de navires circulant des Provinces-Unies à l’archipel indonésien fit d’Amsterdam la plaque tournante du commerce européen. La Compagnie fut dissoute en 1799 suite à la guerre hollando-anglaise (1780-1784).
SEEST Pieter : Né à Holstein en 1716, il fut nommé chef d'atelier à la fonderie de canons et de cloches d'Amsterdam en 1755. En 1770, il devint directeur de la fonderie.
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Épée d’armes dit « squelette ».
Fusée filigranée de fer. Monture en fer forgé. Pommeau en olive à pans. Garde à une branche, deux longs quillons recourbés et coquille à multiples branches, ciselée de rinceaux à jours.
Longue et fine lame à gouttière centrale au talon, signée.

A.B.E. XVIIe siècle. (composite, amorces de fractures aux deux quillons).
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Fine tchinké à rouet.
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Canon à pans, calibre 8 mm, rayé, légèrement tromblonné à la bouche, ciselé sur fond d’or en son milieu et au tonnerre.
Longue queue de culasse pentue.
Platine à rouet maintenue par une large bride fixée de part et d’autre, chien et caches ressorts gravés et ciselés de rinceaux et feuillages avec reste de fond d’or.
​Monture et courte crosse à tiroir et joue en bois fruitier, à long fût entièrement et finement décorée de filets, de motifs animaliers (lièvres, chiens, sangliers, cerfs) et d’animaux fantastiques ; joue ornée d’un cavalier terrassant un animal ; l’ensemble est enrichi de pièces de nacre finement gravées, dont l’une porte un écu au lion debout sous couronne. Pontet en fer forgé repose-doigt. Baguette en bois à embout en fer.
L.: 113 cm.
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B.E. Bohême. Vers 1660/1680. (manque deux morceaux de motifs aux extrémités du dos de la crosse et de la plaque de couche).
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Pistolet à silex d’officier,
à canon rond, à méplat sur le dessus et au tonnerre, joliment décoré à l’or de rinceaux feuillagés et trophées ; signé « La Borde à Paris ».
Platine signée « La Borde », gravée et ciselée à la queue sur fond d’or, chien col de cygne à corps plat décoré en suite.
Garnitures en argent, découpées, ciselées et gravées à décor de rinceaux, trophées, buste d’Athéna. Monture en noyer.
Crosse avec pièce de pouce sous couronne, à long fût, en partie sculptée et décorée de filets d’argent. Baguette en corne.

A.B.E. 
Vers 1760.
Laborde (Lejeune) : armurier à Paris vers 1745/1760.
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Sabre d’officier volontaire révolutionnaire.
Monture en laiton doré. Pommeau ciselé en tête de lion à longue jupe. Importante garde à coquille ornée d’Hercule armé de sa massue terrassant l’hydre de Lerne.
​Lame courbe à dos plat, avec inscription, sur une face, « Vaincre ou mourir », « La Loi et le Roi » (griffé), ornée de rinceaux feuillagés ; sur l’autre face, « La Nation La Loi », fleurs et feuillages.

A.B.E. S.F. Vers 1790/1792.
L.: 94 cm
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Le dimanche 8 décembre 2024 à Fontainebleau ​avec l'étude Osenat.

1/8/2025

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Le dimanche 8 décembre 2024 à Fontainebleau
​avec l'étude Osenat.


L'Empire à Fontainebleau

Souvenirs historiques et militaires

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INFORMATIONS PRATIQUES ET CONTACTS :
Osenat 
9-11, rue Royale
​77300 Fontainebleau


Experts de la vente :
​
Jean-Claude DEY
Expert honoraire près de la Cour d'Appel de Versailles
Ancien Assesseur près la Commission de Conciliation et d'Expertise Douanière
Membre du S.F.E.P.

Arnaud de GOUVION SAINT-CYR
Membre du S.F.E.P.
Adresse : 8 bis, Rue Schlumberger,
​92430 MARNES LA COQUETTE

Tel : 01.47.41.65.31
Mail : [email protected].
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« MEDAILLES D’Italie ». Coffret médailler aux armes de la famille écossaise HOPE.
En bois recouvert de maroquin vert. A deux poignées de transport en laiton argenté, recouvert de maroquin vert décoré de frises au petit fer à l’or et sur le couvercle « MEDAILLES D’ITALIE » et des armoiries de la famille HOPE ceinturées de la devise « AT SPES NON FRACTA ».
Ouvrant en façade, il présente quatre plateaux dont trois recouverts de velours bleu ciel en forme avec étiquette numérotée à l’or en maroquin vert, présentant un ensemble de 39 médailles en bronze et bronze argenté, résumant l’histoire de l’Italie entre l’antiquité, la période napoléonienne et la domination autrichienne. Le dernier plateau avec un trèfle et un chrysanthème séchés. Étiquette de la Maison « J.BRAMAH SONS 14 WEST END OF PICCADILLY LONDON ».
Différentes tailles entre 63 mm et 22mm. Coffret : 34 x 23 x Ht 9 cm.
ABE Vers 1820. (deux pièces remplacées).

Historique : Ce coffret a appartenu à un membre de la famille écossaise HOPE, dont on retrouve les armes, la devise et le symbole sur le couvercle : un globe terrestre fracturé surmonté d’un arc en ciel. Le membre le plus célèbre de cette famille à cette époque est John Hope, 4e comte de Hopetoun (1765-1823) qui sert avec Wellington dans les guerres de la Péninsule contre les Français et sera capturé par les français à Bayonne en 1814.
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Hausse col d’officier d’infanterie de ligne.
Plateau en laiton doré. Motif à l’aigle dans une couronne de palmes, en argent repris en ciselures, à écu vierge (les numéros ont été effacés lors d’un changement d’affectation). Doublure en peau blanche d’époque. Boutons en passementerie dorée.
​BE. Époque Premier Empire.
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Beau cachet en bronze argenté et ciselé ayant appartenu au général d'Artillerie Aulmont de Verrieres Nicolas Grégoire (1746-1831).
Manche à trois faces, ciselé des attributs scientifiques et des arts, orné de trois dauphins portant un globe. Cachet en acier ciselé aux armes surmonté d'un heaume.
TBE. Epoque premier Empire.

Biographie : Entré au service, en 1762, dans les gendarmes de la garde du Roi, il passe ensuite dans le corps de l'artillerie, et est employé en qualité de capitaine à l'arsenal de Metz en 1783, et avec le même grade et la croix de Saint-Louis, en 1790. Il commande en second l'arme du génie, nommé le 30 août 1793 chef de brigade, il sert à l'armée des Pyrénées orientales, en 1794 et 1795 ; est promu au grade de général de brigade, le 16 octobre 1795. Il sert à l'armée d'Italie, en 1796, et commande l'artillerie au siège de Milan, qui capitule le 29 juin. Employé dans les îles Ioniennes, en 1798, il sauve, le 20 octobre, en avant du fort de Butrinto, un obusier auprès duquel il est demeuré, seulement avec deux canonniers et quelques grenadiers. Il sert lui-même cette pièce, et la tire à mitraille avec tant de justesse et de promptitude, qu'il fait rétrograder les Turcs et les Albanais qui s'avançaient pour s'en emparer. Le 10 février 1799, il combat vaillamment dans une sortie que les Français tentent de Corfou, contre les Russes et les Turco-Albanais, qui en font le siège, et parvient à reprendre une pièce de canon dont un parti ennemi s'était emparé par surprise. À son retour en France, il est nommé commandant de l'artillerie de la 17e division militaire, et mérite un sabre d'honneur à la journée du 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799). Employé à l'armée du général Macdonald, en 1800, il la suit au passage du Splugen, et concourt à toutes les actions de cette campagne. Il fait presque toutes celles qui suivent, au VIIIe corps de la Grande Armée, jusqu'en 1810, époque à laquelle il est mis à la retraite, après 58 ans et demi de services. Il a été fait commandeur de la Légion d'honneur le 14 juin 1804. Il est mort le 10 novembre 1831 à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines).
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Présent de l’Empereur Napoléon Ier au baron Nicolas GUYOT (1775-1856).
Rare boite tabatière rectangulaire à angles arrondis, en or 
ciselé, guilloché, gravé et émaillé, à charnières. Couvercle orné du « N » ciselé de feuillages dans un médaillon à palmettes sur fond amati ; l’ensemble sur fond travaillé en vannerie, bordé d’une suite de petites étoiles émaillées bleu sur fond de petits triangles. Pourtour et fond à décor en suite. Signée sur le bord intérieur du couvercle « Marguerite Joaillier de la couronne et de leurs Majestés Impériales ».
Poinçon d’essai tête de bébé 2 (utilisé à partir de 1798), poinçon au coq tête à droite (1798-1809), poinçon d’orfèvre « Blerzy Etienne Lucien » insculpation 1801/1802.
BE
Poids 140g. Taille : 9 x 5 x ht. 1,7 cm.
Dans son écrin en maroquin rouge garni à l’intérieur de velours ivoire (usures d’usage).

Provenance : Offert par l’Empereur Napoléon Ier au baron Nicolas GUYOT (1775-1856), probablement le 10 février 1812. Puis descendance jusqu’à l’actuel propriétaire.
Oeuvre en rapport :
-Tabatière au chiffre « N », au même modèle mais non émaillé, par Marguerite et Blerzy, n°14, vente Bonham’s, 23/11/2011. (adjugée 73600€) -Tabatière en or émaillé bleu au chiffre «N», par Blerzy pour Marguerite, 9 x 5,5 x 1,5 cm, lot n°185, vente 15/11/2014, ancienne collection du Palais princier de Monaco, Maîtres Osenat, Binoche et Giquello, Expert : Jean-Claude Dey. (adjugée 75000€)
-Tabatière en or par Marguerite avec miniature de Napoléon Bonaparte, Président de la République Cisalpine, par Isabey, Musées de Malmaison et de Bois-Préau, n° inv. MM.68.5.1.
-Tabatière en or émaillé bleu au chiffre « S », ayant appartenu au Maréchal Soult, par Etienne Lucien Blerzy, 9 x 5 x 1,5 cm, lot n°142, vente 16/11/2014, ancienne collection du Palais princier de Monaco, Maîtres Osenat, Binoche et Giquello, Expert : Jean-Claude Dey.

On joint à cette tabatière six documents :
-Extrait du Registre des actes de Naissances de l’armée.
-Une pièce signée du Maître des Requêtes, Procureur Général du Conseil du Sceau des Titres en date du 1er Décembre 1809 indiquant la dotation offerte au Baron Guyot.
-Une pièce de la Grande Chancellerie de l’Ordre royal de la Légion d’honneur de 1818.
- Un brevet en date du 23 juillet 1835, attestant la nomination au rang de Capitaine du Baron Guyot.
-Un feuillet de 6 pages recto/verso écrit par Vigo Moursillon (?) Intendant Général décrivant la carrière et les faits de guerre de Nicolas Guiot (Guyot) d’abord Lieutenant de Voltigeurs puis Baron de l’Empire et Capitaine.
Un passage cite l’Empereur s’adressant au colonel après la bataille d’Ebelsberg :
«Faites sortir le plus brave de votre régiment»
On appela le Lieutenant Guyot. Quand revenant sur ses pas, l’Empereur vit un officier, il dit au colonel :
«Mais je vous ai demandé le plus brave soldat ».
« Sire » répondit le colonel, « vous m’avez demandé le plus brave du régiment... Le voila ! ».
Et voyant qu’il avait déjà sur la poitrine la croix, Napoléon remit, dans sa poche, celle qu’il tenait à la main, en disant :
«Je ne puis cependant pas le décorer deux fois... » et après un instant de réflexion...
« Je le fais Baron de l’Empire ».
-Un extrait d’acte de naissance du Baron Guiot en date du 21 avril 1896.
-Le journal « L’Echo des Ardennes » en date du 21 septembre 1856 dans lequel une notice nécrologique en mémoire du baron Guyot indique « On ne peut donc trop honorer la mémoire de ces hommes qui, comme le baron Guyot, non seulement ont fait partie de ces héroïques armées, mais se sont distingués entre les plus braves et les plus intrépides ».
GUYOT (Nicolas), né en 1775, (Allier), baron de l'Empire, capitaine au 26e régiment d'infanterie légère, membre de la Légion d'honneur.
Marguerite, joaillier Au vase d’Or, 177 rue Saint Honoré, reçut une commande impériale en 1806 pour 100 tabatières.
Biographie: Le lieutenant de voltigeurs Nicolas Guyot fait partie de ces noms qui ont écrit glorieusement l’épopée impériale. Il est issu de cette jeunesse qui sous la Révolution et l’Empire s’illustre sur les chemins de la gloire. Il entre sous les drapeaux dès 1793 dans le 26ème régiment d’infanterie légère. Ce régiment est engagé sur le front du Rhin entre 1793 et 1794 avant d’être rattaché à l’armée d’Italie. Guyot participe à cette campagne éclaire contre les Autrichiens et leurs alliés. Il est blessé à plusieurs reprises au combat notamment par une baïonnette lors de la bataille de Rivoli et a reçu un coup de sabre sur la tête. Lors de la formation de la Grande Armée au camp de Boulogne, son régiment est intégré au IVème corps d’armée du maréchal Soult. Le IVème corps joue un rôle clé dans les opérations contre l’armée autrichienne et russe durant la campagne de 1805.
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L’Empereur Napoléon Ier. Relique de Sainte-Hélène.
Lettre manuscrite datée « Paris le 1er janvier 1841 » 
: «Moi soussigné, officier de la Belle Poule certifie que le morceau d'acajou de la forme plate et carrée, qui accompagne cet écrit appartenait au quatrième cercueil de l'empereur Napoléon à Ste Hélène. Ce quatrième cercueil, lors de l'ouverture de la tombe, fut brisé et distribué aux officiers des deux bâtiments expéditionnaires d'après l'ordre de SAR Monseigneur le Prince de Joinville. J'ai extrait de mon lot la parcelle ci-jointe». Signée par l’enseigne de vaisseau BOVIS et contresignée par l'enseigne de vaisseau de ROUJOUX, déclarant que « l’exposé ci-dessus est exact » et l’appuyant de son témoignage.
Les deux signatures ont été légalisées par un Maître des Requêtes, directeur du personnel de la Marine ayant apposé son cachet à l’encre du Ministère de la Marine.
La relique se trouve en regard de cette légalisation, judicieusement présentée « à fenêtre », fixée par quatre pattes enchâssées dans la lettre signée par l’enseigne de vaisseau Bovis et porte au dos l'inscription manuscrite: «Belle Poule - 16 octobre 1840 - Ste Hélène».
Une seconde page du même papier porte une mèche de cheveux collée avec une inscription au crayon, (inscription faite par Monsieur Jacques Milloux), : «Cette page était attenante à l'attestation signée par MMS Bovis et de Roujoux concernant le fragment du 4ème cercueil de l'Empereur (dont on voit l'empreinte du morceau de cercueil). Cette mèche de cheveux y était collée, sans descriptif. Elle provient sans aucun doute d'un personnage important. Peut-on se hasarder à penser qu'elle aurait été prélevée sur la tête de l'Empereur?».

Provenance : Collection d’autographes Jacques Milloux
Historique : MM. de Roujoux et de Bovis, élèves de première classe, sont bien référencés dans l’état major de la « Belle-Poule »
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MARECHAL BERTHIER Louis Alexandre, Prince de Neuchâtel, (1753-1814).
Grand plat rond en argent
 à bordures rainurées. Le fond gravé des grandes armes du maréchal Berthier.
Poinçons de titre 1, de grosse garantie Paris (1798-1809). Poinçon d’orfèvre de Jean Etienne LANGLOIS Insculpation 2 mai 1807)
Diam 39 cm. Poids net total 1280 g.
BE Époque Premier Empire.

Armoiries : « D'or parti d'un trait : de sable chargé : au 1er, d'un dextrochère armé de toutes pièces d'azur, rehaussé d'or tenant une épée haute en pal de sable et chargé d'un bouclier de sable au W d'or, à l'orle du même, entouré de la devise suivante : Commilitoni Victor C‘sar ; au chef d'azur semé d'abeilles d'or (des princes grands dignitaires de l'Empire) ; au 2e, d'un pal de gueules chargé de trois chevrons d'argent (qui est de Neufchâtel) ; au chef d'azur chargé d'une aigle d'or empiétant un foudre du même (qui est de l'Empire). »
Biographie : Louis Alexandre Berthier, prince de Neuchâtel, duc de Valengin, prince de Wagram Maréchal et pair de France (Versailles 1753-Bamberg 1815). Major général de la garde nationale de Versailles en 1789, chef d'état-major de La Fayette, de Luckner, puis de l'armée d'Italie, il devint chef d'état-major de Bonaparte en 1796. Il fut ministre de la Guerre de 1800 à 1807, major général de la Grande Armée de 1805 à 1814. Rallié à Louis XVIII pendant les Cent-Jours, il se réfugia à Bamberg, en Bavière.
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Sabre d’officier de hussard.
Monture en laiton gravée, ciselée. Garde à une branche perlée, à quillon légèrement courbe vers la pointe. Lame courbe, à dos plat, gravée, rebleuie et redorée au tiers, à contre tranchant et pans creux. Fourreau en laiton à deux bracelets, à décor gravé de palmes, feuilles de laurier, toiles d’araignée et étoiles.
​A.B.E. Fin du XVIIIe siècle.
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Bâton du maréchal Mouton comte de Lobau.
Âme recouverte de velours bleu de roi (légèrement insolé, petites usures) semé de 56 étoiles à cinq pointes en vermeil disposées en 8 rangées de sept étoiles. Calotte supérieure or au coq aux ailes déployées reposant sur un fuseau et tenant des foudres dans la patte droite, dans une couronne de feuilles de chêne et de laurier enrubannées. Bague supérieure en or ceinturée de frises de perles et feuilles de laurier, à fond grenu, surmonté de l’inscription en relief «TERROR - BELLI - DECUS - PACIS» et d'un motif feuillagé. Bague inférieure en or ceinturée de frises de perles et feuilles de laurier, à fond uni, gravé de l’inscription Mr MOUTON Cte DE LOBAU (GEORGES). Calotte inférieure unie, en or.
Poinçon tête de bélier (1819-1838).
Long: 50 cm. Diam: 47 mm. Poids: 625 gr.
Dans son écrin fermant par trois crochets en laiton, recouvert de maroquin à long grain de couleur prune, richement décoré au fer à l’or de feuillages, palmettes et étoiles. Gainé à l’intérieur de soie ivoire, avec restes d’un papier à bordure de deuil écrit à la plume « Nommé Maréchal de France le 30 juillet 1831 ».
B.E. Époque Monarchie de Juillet.

Œuvres en rapport :
Pour des bâtons d’époque Monarchie de Juillet.
-Bâton du maréchal Victor, duc de Bellune, d’un modèle similaire, travail de l’orfèvre Isidore François Routhier. Collection particulière. Ventes Binoche- Giquello Osenat des collections napoléoniennes du Palais princier de Monaco. Expert Jean-Claude Dey
-Bâton du maréchal Moncey. Collections du Musée de la Légion d’honneur et des ordres de chevalerie.
-Bâton du maréchal Molitor. Collections du Musée de l’armée.
-Bâton du maréchal Sébastiani. Collections du Musée de l’armée.
-Bâton du maréchal Vallée, vente Millon du 14 décembre 2007, n°26. Expert Jean-Claude Dey
Il est à remarquer qu’un détail peut varier dans ces modèles de bâton, sur la calotte supérieure, le coq peut retenir dans sa patte droite, soit un globe, soit un fuseau enflammé comme ici. Provenance :
-Maréchal Mouton comte de Lobau,
-Puis descendance.
Biographie : Georges MOUTON, comte de Lobau (1770-1838) Elu lieutenant par les volontaires de la Meurthe, capitaine dès novembre 1792, aide de camp du général Meynier un an plus tard, Mouton quitte l’armée du Rhin en 1795 pour l’Italie et y sert à l’état-major de Joubert. Il se distingue au siège de Gênes mais n’est promu colonel qu’en 1803. Général de brigade au début de 1805 et aide de camp de Napoléon, il fait avec lui les campagnes de 1805-1807, est grièvement blessé à Friedland. Général de division peu après, il part pour l’Espagne, où il se distingue à Medina del Rio Seco (14 juillet 1808).Rappelé en novembre par l’Empereur, il reprend auprès de lui ses fonctions d’aide de camp et le suit dans la campagne contre l’Autriche, accomplit un fait d’armes à Landshut (21 avril) en franchissant le pont en flammes à la tête de ses grenadiers, charge à la baïonnette et reprend Essling avec les fusiliers de la garde (22 mai 1809), couvre la retraite sur l’île Lobau et a la main traversée par une balle. Comte de Lobau une semaine plus tard, il est à Wagram. Il suit l’Empereur en Russie et revient avec lui à Paris. Aide-major général de la garde en juillet 1813, il est fait prisonnier à la capitulation de Dresde (11 novembre 1813). Rallié à Napoléon durant les Cent-Jours, il est à nouveau son aide de camp et commet un dernier acte d’héroïsme à Waterloo, couvrant la retraite de l’armée par une défense stoïque de Plancenoit. Il est capturé le 19 juin 1815 alors qu’il essaie de rallier les traînards. Farouche républicain, Mouton n’avait accepté qu’à contrecoeur les «simagrées » du sacre. Il ne cache pas son hostilité aux Bourbons. Proscrit jusqu’à la fin de 1818, il est élu par la Meurthe en 1828 et siège à la Chambre des députés parmi les opposants libéraux. Louis-Philippe le fera maréchal le 30 juillet 1831 et pair de France le 27 juin 1833. Estimé pour sa bravoure, son sang-froid, sa loyauté, Mouton figure sur l’arc de triomphe de l’Etoile.
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Beau coq de drapeau de la Garde Nationale. En bronze ciselé et doré. Patte du coq reposant sur un globe marqué Liberté et sur caisson ciselé à fond amati. Monté sur une douille ronde.
BE Epoque Louis-Philippe. 1830-1848.
​Ht 34,5cm.
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Aigle de drapeau de la Garde National d'époque Présidence - Louis Napoléon, en bronze argenté ciselé.
Aigle tête tournée à droite, reposant sur un caisson au chiffre L.N, frappé à la base "M.A. Marion", sur douille.
Ht avec sa douille : 27cm.
B.E.

​En 1803 à Paris, Michel-Ange Marion, officier de l'armée révolutionnaire, crée une entreprise de broderie. Celle-ci réalise les drapeaux de l'armée, ornés du nom de l'unité à laquelle ils appartiennent, et surtout des décorations militaires qui, à l'époque, sont brodées à même les uniformes. La même année, un autre officier, Claude Arthus-Bertrand, fonde une librairie et publie de nombreux ouvrages, devenant ainsi l'éditeur officiel du ministère de la Marine. Soixante ans plus tard, les familles et entreprises s'uniront pour former la maison Arthus-Bertrand. Aux broderies militaires et drapeaux d'apparat, s'ajoutent alors la création et la fabrication d'insignes militaires et civils, de l'ensemble des décorations françaises ainsi que de nombreuses décorations étrangères.
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Petite boite à musique en corne, sculptée et gravée au profil de l’Empereur Napoléon Ier.
Elle contient une boîte à musique protégée par un mica. 9 x 6 x Ht 3 cm. Intérieur doublé d’écaille.
​BE. Fin du XIXe siècle. Avec sa clé en écu. Mécanisme fonctionnel.
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Cachet Séditieux. Poignée en ébène tourné représentant le portrait de Bonaparte de profil reflété par l'ombre lorsqu'il est présenté à la lumière. Cachet ovale en argent chiffré « AC » sur blason surmonté d'un heaume sur fond de quatre drapeaux, feuillage et croix de Malte.
TBE. Ht. 8cm.
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Comte DARU (1767-1829), ministre secrétaire d’état de l’Empereur Napoléon Ier.
Important cachet de cou. 
Monture en or à fort anneau de suspente. Poinçon au hibou. Cornaline gravée en intaille des grandes armes du comte Daru surmontant les croix de la Légion d’honneur, de l’Aigle blanc, et de l’ordre de Saint Henri de Saxe. Monté sur une chatelaine à ruban écarlate à garnitures en or gravé et poinçonné d’un cartouche « JH ». Dimensions : 32 x 26 mm. Ht totale : 19,5 cm. Poids brut : 27 g.
BE Époque Premier Empire pour le cachet.

Biographie : Pierre Bruno, comte Daru Homme politique français (Montpellier 1767-Bécheville, près de Meulan, 1829). Secrétaire général à la Guerre (1800), membre du Tribunat (1802), intendant général de la Grande Armée (1806), ministre secrétaire d'État (1811), il rallia les Bourbons et entra à la Chambre des pairs (1819). Il a laissé des poésies et des ouvrages d'histoire. (Académie française, 1806.)
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Service de l’Empereur Napoléon Ier Martin-Guillaume BIENNAIS (1764-1843).
Cuillère à café en argent
, modèle au filet, gravée sur la spatule des Grandes Armes de l’Empereur Napoléon Ier sur fond amati dans un listel ovale, et sur la tranche du numéro 196. Paris 1809-1819.
Orfèvre : Martin-Guillaume Biennais (1764-1843), poinçon losangé B surmonté du singe violet. Poinçon premier titre (950/1 000) de Paris 1809-1819. Poinçon de garantie à tête de Minerve 1809-1819.
Longueur : 14,5 cm. Largueur du cuilleron : 3 cm. Poids : 31 g env.
Légère usure des armoiries, déformations habituelles liées au poinçonnage sur la tige.

Provenance :
-Service de table de l’Empereur Napoléon Ier, vraisemblablement service complété entre 1810- 1811
-Service de l’Empereur à Sainte-Hélène (1815-1821)
-Entourage de Napoléon Ier, puis par descendance.
-Collection privée.
Œuvres en rapport :
-Christie’s, Paris, 19 décembre 2007, un ensemble de cinq cuillères de table, cinq fourchettes de table, trois cuillères à thé et six couteaux de table, n°173 (adjugé 162.000 €).
-Kâ-Mondo, 24 juin 2015, un couvert provenant du pillage de la Berline, n°147 (adjugé 31.000 €).
- Osenat, 20 novembre 2016, un couvert complet de l’Empereur, dans un écrin, provenant de Joseph Bonaparte, n° 372 (adjugé 26.250 €).
-Osenat, 19 novembre 2019, n° 170 (couvert de table provenant du pillage de la Berline)
-Millon, Souvenirs historiques, 26 avril 2024, une petite cuillère en argent, une fourchette et un couteau (adjugés 15600€).
Historique : Martin-Guillaume BIENNAIS obtint dès 1802 l’exclusivité des fournitures destinées à la table du futur Empereur. Il réalise un service en vermeil ainsi qu’un service en argent, qui furent notamment complétés en 1810 et 1811. Chaque pièce porte un numéro d’inventaire gravé par Biennais en septembre 1812, notre cuillère, portant le numéro 196, provient de cet ensemble.
Les cuillères à café du service d’argenterie restantes sont extrêmement rares, car il est établi que toute l’argenterie demeurée en France fut fondue au XIXe siècle par Napoléon III. Par conséquent, l’argenterie subsistante ne peut résulter que du pillage de la berline à Waterloo, laquelle fut ensuite repoinçonnée avec le poinçon de contrôle général autrichien, Saint Polten (1810-1822). Les couverts restants sont ceux que l’Empereur emporta en exil à Sainte-Hélène et qui furent ultérieurement distribués parmi ses proches comme notre exemplaire.
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Lettres patentes de baron de l'Empire. Au nom de Louis Etienne Dulong, Général de Brigade. Fait au Palais de Saint Cloud, le 3 juillet 1813 et signée pour l'Empereur par l'Impératrice Marie-Louise.
Sur vélin, armoiries peintes au naturel en haut à gauche.
Avec cachet de cire rouge représentant l’Empereur Napoléon Ier en Majesté et les grandes armes impériales. Avec ses rubans.
47 x 69 cm.
Dans son étui en fer blanc.

Les armoiries du baron Dulong sont les suivantes : " Écartelé; au I, de sinople au pont de deux arches, rompû au milieu, et sommé d'une tour, mouvementé du flanc dextre, le tout d'or maçonné de sable; au II, du quartier des Barons tirés de l'armée; au III, de pourpre à la Croix ancrée d'or, au IV d'Azur à la Redoute d'or, mouvante du flanc dextre sommée de Canons de sable vomissant fumée du même et flammes de gueules"
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Provenance :
-Louis Étienne Dulong, comte de Rosnay (1780-1828).
-Puis descendance.
Biographie : Louis Étienne Dulong, comte de Rosnay (1780-1828). Simple lieutenant de hussards au siège d'Ancône en janvier 1798, sa belle conduite le fait citer avec éloges. En 1800, étant capitaine et commandant de la place de Pesaro, il déploie tant de prudence et de fermeté, qu'après la capitulation qu'il a été obligé de conclure avec les Anglais, Napoléon Bonaparte le comble publiquement d'éloges. Sa résistance a empêché le corps autrichien du général Sommariva de participer à la bataille du Mincio. En 1809, il est colonel du 12e régiment d'infanterie légère. Il fait avec la même distinction les campagnes suivantes, participe aux batailles de Marengo et d'Austerlitz, et il est promu le 12 avril 1813, au grade de général de brigade. Fait baron de l’Empire la même année Créé par le roi Louis XVIII, grand officier de la Légion d'honneur, puis lieutenant-général le 18 mars 1815, il n'accepte pas d'emploi pendant les Cent-Jours, et devient, au second retour de Louis XVIII, comte et lieutenant commandant de la compagnie des gardes dite écossaise. Il prend en 1823, le commandement de la 17e division militaire (Bastia) et est nommé en 1823 grand-croix de Saint-Louis, et plus tard gentilhomme de la chambre. Il met fin à ses jours en 1828.
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« LE MARECHAL NEY »
Boîte en corne sombre (petits éclats) doublée d’écaille. 
Monture en or. Le couvercle orné d’une miniature ovale sur ivoire représentant le maréchal Ney, signée de Jean François Hollier (1772-1845).
Miniature : 7 x 5 cm.
Poinçon hexagonal au coq 3 de titre 750 (1809-1819), de grosse garantie tête de lion, et d’orfèvre « T ».
BE Époque Premier Empire. 8 x 6 x 2,5 cm.

Œuvre en rapport :
-Une tabatière similaire de la collection des Princes de la Moskowa, Hôtel Drouot (Binoche Giquello), 20 juin 2012, n°18
Biographie : Michel Ney (1769-1815) Engagé en 1787, lieutenant en 1792, il sert aux armées du Nord, de Sambre et Meuse et de Mayence (1792-1797). Il est promu général de brigade en 1796, commandant en chef provisoire de l'armée du Rhin et général de division en 1799. Il commande l'armée française en Suisse en 1802, et fait signer en 1803 l'acte de médiation à la République helvétique. Maréchal d'Empire en 1804, il prend une part brillante à la campagne de 1805, où il est vainqueur à Elchingen et conquiert le Tyrol. Il se distingue à Iéna et pendant la campagne de Prusse (1806), puis pendant la campagne de Pologne (1807), où il décide de la victoire de Friedland et gagne son surnom de « Brave des braves ». Devenu duc d'Elchingen en 1808, il est appelé à l'armée d'Espagne, où il sert jusqu'en 1811, puis à l'armée du Portugal sous Masséna, qui le suspendra de ses fonctions pour insubordination. Sa conduite glorieuse pendant la campagne de Russie (1812) à la bataille de la Moskova et comme commandant de l'arrière-garde pendant la retraite lui vaudra le titre de prince de la Moskova. Pendant la campagne de 1813, il est présent à Lützen, Bautzen, Dresde, mais il est vaincu à Dennewitz (6 septembre) et est blessé à Leipzig. Il participe à la campagne de France, mais sera de ceux qui pousseront l'Empereur à abdiquer. Rallié à Louis XVIII, qui le fait pair de France (juin 1814), il est chargé d'arrêter Napoléon au retour de l'île d'Elbe (5 mars 1815), mais il se déclare pour l'Empereur le 12 mars. Nommé commandant des 1er et 2e corps de l'armée du Nord le 15 juin 1815, il combat aux Quatre-Bras (16 juin) et à Waterloo, où il dirige avec une folle bravoure les charges de cavalerie. Il se cache ensuite dans le Lot. Proscrit, découvert, il est arrêté et traduit devant un conseil de guerre dont il nie la compétence. Jugé alors par la Cour des pairs, il est condamné à mort, malgré la défense des avocats Berryer et Dupin, le 6 décembre 1815 et fusillé le lendemain.
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AUTRICHE HONGRIE
Règne de François-Joseph Ier (1848-1916).

Ensemble de chambellan comprenant :
-Clé 
en bronze doré et ciselé. Anneau ajouré à l'Aigle impériale bicéphale tenant un écu au chiffre "FJI". Tige ronde, panneton ajouré.
Longueur : 17 cm.
-Nœud brodé en passementerie or à décor du chiffre du souverain sous couronne impériale. Doublure de soie jaune.
Dans sa boîte de la Maison Ohligs Haussmann à Vienne.
TBE

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Coffret nécessaire de pistolets de duel, en bois de loupe d’orme, à coins et bordure de renfort en laiton, avec plaque : « Donné par SAR Mgr Le Duc d’Orléans à Mr J.B. PICARD, le 27 septembre 1831 ».
Gainé à l’intérieur de maroquin rouge doré au petit fer et de velours violet. Il contient :
-Une paire de pistolets à percussion à système Lepage. Canons à pans, damas, rayés, numérotés « 1 » et « 2 », signés sur le dessus « LEPAGE ARQer du Roi », « Acier fondu » et numérotés « 1 » et « 2 » à l’or. Culasses décorées d’une frise gravée d’or. Queues de culasse finement gravées et numérotées « 1 » et « 2 ». Grains d’orge en argent. Platines à bride. Chiens et garnitures en acier, finement gravées de rinceaux feuillagés. Pontets repose-doigt. Devants des pontets ornés d’un trophée d’armes, faisceau de licteur, signés sur le devant, dans un cartouche à l’or, « LEPAGE à Paris ». Pommeaux ovales gravés en suite. Montures en noyer. Crosses finement quadrillées. Futs courts sculptés de coquilles. B.E. Datés à l’intérieur des queues de culasse ainsi que sous les canons, A1831 et numéro 3264.
Avec ses accessoires : 
maillet, poire à poudre en cuivre et laiton (manque les deux bouchons), huilier en fer ciselé, moule à balles numéroté 3264 en fer jaspé, tournevis démonte-cheminée avec logement pour capsules ou cheminée dans le manche, deux baguettes de nettoyage et deux baguettes de bourrage. Deux chiens de rechange gravés en suite. Et sa clé.
BE
44 x 27,5 x 9 cm.
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Château de Saint-Cloud. Sèvres.
Assiette
 en porcelaine à décor polychrome au centre d’une vue du grand jet des cascades dans le parc du château de Saint cloud, l’aile ornée de palmettes en or sur fond bleu.
Marques : LP couronnés, Sèvres 1846 et du château de Fontainebleau. Epoque Louis-Philippe, année 1846.
​D. 23,5 cm.
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Cuirasse de salon, dite soubreveste, de Cent garde.
En drap blanc, bordée d'un galon or plissé de 45 mm. Fermant par crochets sur l'épaule et le côté gauche. Le galon du cou porte un crochet en cuivre pour le port de l'aiguillette. Elle est ornée sur le devant d'un motif aux grandes armes impériales (24 x 24 cm) : Aigle sur drap à fond jaune et grand manteau à fond ocre enrichi d'un soleil rayonnant. L'ensemble brodé de fils dorés, fils de soie et fils de coton.
BE Epoque Second Empire (quelques légères traces de mites).
Ce modèle de cuirasse, prototype non adopté, fut soumis pour examen à l'Empereur Napoléon III lors du séjour de Biarritz en juillet 1854. (Collection Debaecker. Voir fig. du même modèle page 57). Les cent-gardes, escadron d'élite de l'Empereur Napoléon III.
La cuirasse en drap remplace celle d'acier pour le service à pied.
Historique: L'escadron des Cent-gardes, créé par décret du 24 mars 1854, était exclusivement attaché à la personne de l'empereur Napoléon III, chargé de la garde du souverain, des services d'honneur et de la sécurité intérieur du palais. Les cent-gardes mesuraient tous au minimum 1,80 m , en grande tenue, vétus d'une tunique bleu, pantalon blanc, épaulettes et aiguillettes dorées, ceinturon blanc, boucle aux grandes armes dorée, bottes fortes à tige haute. Réf. "Cent-gardes pour un Empereur. L'escadron d'élite de Napoléon IIII". Exposition Musée de la Figurine Historique Compiègne. Auteurs et commissaires Eric Blanchegorge, Nathalie Baudoin, Michel Baudouin, page 25.
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Prince Victor Napoléon (1862-1926).
Important encrier de bureau provenant du bureau du Prince Victor.

En bronze patiné, ouvrant représentant un globe de parquet reposant quatre pieds griffes, surmonté de l’Aigle impériale aux ailes éployées.
BE Fin du XIXe siècle
Ht 24 cm. Largeur 19 cm.

Œuvre en rapport : On retrouve cet encrier sur les photographies du bureau du Prince, avec à côté les souvenirs de l’Empereur Napoléon Ier dont sa célèbre redingote.
Biographie : Victor Napoléon (1862-1926) dit «Le Prince Victor» Fils de Napoléon Jérôme Bonaparte (dit «Plon-Plon»). Après une enfance heureuse sous le Second Empire, sa famille se réfugie à Prangins après la chute de l’Empereur. Nommé héritier de la cause bonapartiste par le testament de son cousin le Prince impérial, Victor va progressivement s’éloigner de son père. Il entreprit la constitution d’une collection napoléonienne incomparable. Initialement, il s’agissait d’objets de famille dont Victor avait hérité. Très attaché à ces souvenirs, Victor essaya constamment d’enrichir sa collection par le rachat de tout objet concernant les deux Empires.
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Beau verre gobelet en cristal taillé, à décor d’oves et pointes de diamant, orné au centre d’un sulfure, représentant l’Empereur Napoléon Ier en uniforme, en buste de profil.
TBE
​Diam. : 7,8 cm. Ht. : 9,5 cm.
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Le jeudi 28 et le vendredi 29 novembre 2024 à Paris, ​salle Grange Batelière,​ avec l'étude ADER.

12/2/2024

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Le jeudi 28 et le vendredi 29 novembre 2024
à Paris, ​salle Grange Batelière,
​avec l'étude ADER.



Ordres de chevalerie et médailles
Collection de M. A.
​

 
INFORMATIONS PRATIQUES ET CONTACTS :
Ader
3 rue Favart
75002 Paris


Experts de la vente :
​
Jean-Claude DEY
Expert honoraire près de la Cour d'Appel de Versailles
Ancien Assesseur près la Commission de Conciliation et d'Expertise Douanière
Membre du S.F.E.P.

Arnaud de GOUVION SAINT-CYR
Membre du S.F.E.P.
Adresse : 8 bis, Rue Schlumberger,
​92430 MARNES LA COQUETTE

Tel : 01.47.41.65.31
Mail : [email protected]
​
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FRANCE. ORDRE DE LA LÉGION D’HONNEUR
Rare étoile de commandeur d’époque IIe République
.
Or et émail (infimes éclats aux émaux verts). Anneau transversal double. Avers à petit profil du Premier Consul sur fond grenu. Revers aux drapeaux entrecroisés émaillés surmontant la devise de l’ordre « Honneur et Patrie ». Poinçon tête d’aigle. Cravate d’époque avec attaches.
64 x 57 mm - Poids brut : 37 g
T.T.B. à SUP. Dans un écrin de protection en bois.
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FRANCE. ORDRE DE LA LÉGION D’HONNEUR
Ensemble de grand-croix d’époque IIIe République de fabrication Ouizille Lemoine 
comprenant :
- Plaque. En argent, travaillé en pointes de diamant, le centre en trois parties. Revers à attache basculante et deux crochets, avec marque du fabricant « OUIZILLE LEMOINE LEMOINE FILS SUCeur JOAILLIER DE LA LÉGION D’HONNEUR RUE St HONORE 356 PARIS ».
Poinçon tête de sanglier et d’orfèvre Victor Lemoine.
Poids : 88 g
- Bijou. En or et émail. Poinçon tête d’aigle et d’orfèvre V.L (Victor Lemoine) sur l’anneau.
100 x 68 mm - Poids brut : 63 g
Avec écharpe d’origine en moire, avec nœud.
T.T.B. à SUP.
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FRANCE. ORDRE DE LA LÉGION D’HONNEUR
Bel ensemble de commandeur de Victor BASSOT 
comprenant :
- Étoile de commandeur d’époque Ve République. Rare modèle en or et émail (éclats aux pointes), centres en trois parties. Cravate avec attache. Poinçons d’orfèvre Artus Bertrand et tête d’aigle.
80 x 54 mm - Poids brut : 32 g.
Dans son écrin de la Maison Artus Bertrand marqué au fer « VB »
- Brevet de commandeur au nom de Victor BASSOT, directeur honoraire d’une maison d’édition. Sur papier. Griffe du général de Gaulle. Le 30 décembre 1963. Dans son étui.
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FRANCE. ORDRE DE LA LIBÉRATION
Insigne de compagnon, 
de fabrication artisanale. En bronze, la poignée à pans striée sur deux faces, la croix de Lorraine laquée noire. Ruban du 2e type.
54 x 28 mm
​T.T.B.
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FRANCE
MÉDAILLE MILITAIRE Médaille militaire IIIe République,
 fabrication dite « de Londres »
En argent, vermeil et émail. Non poinçonnée.
Ruban cousu avec barrette de présentation.
T.T.B.
Historique : Cette fabrication constitue une rare fabrication de Londres d’époque 2e guerre mondiale. En effet celle-ci est non poinçonnée et possède des caractéristiques que l’on ne retrouve pas sur les fabrications françaises (la présence de trois cylindres de taille identique à la charnière, mâchoire anguleuse du profil du centre, l’absence de poinçon et le ruban soyeux).

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MÉDAILLE DE L’ASSISTANCE PUBLIQUE
Rare médaille de l’assistance publique de rang or du 1er type
.
En or. Poinçon de la Monnaie « 1OR » et corne d’abondance.
Ruban à rosette.
25 mm - Poids net : 13 g
Attribuée au revers « M. RISLER CHARLES 1911 ».
SUP.
Dans un écrin de la Maison Lemaître marqué « RF » avec brochure de presse (1897) présentant Monsieur RISLER (1848-1923), 
maire du 7e arrondissement, beau-frère de Jules Ferry. Membre du conseil de surveillance de l’Assistance publique depuis 1886, Charles Riesler devient également membre du conseil de surveillance du Crédit municipal en 1889. Officier d’Académie (1883) et de l’Instruction publique (1888), il a également reçu en 1885 une médaille d’or de première classe pour sa conduite durant l’épidémie de choléra de 1884. Chevalier de la Légion d’honneur depuis 1897, il est promu par la suite officier (1908) puis commandeur (1913) de cet ordre.
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MÉDAILLE D’HONNEUR DE LA MUTUALITÉ
Croix de rappel de la Médaille d’or (1926-1936).

En vermeil (oxydé) et émail noir (petits éclats à deux branches).
Revers du centre attribué « L.M. LYON 1933 ». Cravate complète.
Poinçon tête de sanglier et d’orfèvre Arthus Bertrand.
95 x 60 mm - Poids brut : 66 g
​T.T.B. (une boule légèrement faussée).
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FRANCE. ORDRE NATIONAL DU MÉRITE
Plaque de grand-croix du 2e type. 
En vermeil et émail (infimes défauts d’émail aux rayons). Centre en trois parties. Revers à attache basculante et deux crochets. Poinçon de la Monnaie de Paris.
89 mm - Poids brut : 159 g
T.T.B.
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ORDRE DE LA LIBÉRATION
Portée de quinze décorations d’ordonnance sur un placard
 : officier de la Légion d’honneur, IIIe République, modèle à filets et feuillage en haut-relief, en vermeil et émail (manque le centre du revers, éclats) ; croix de Compagnon de l’ordre de la Libération en bronze patiné, croix non émaillée d’origine, glaive trié sur deux faces, non poinçonnée ; Médaille militaire, IIIe République en vermeil et émail, croix de guerre 1939 avec deux palmes ; croix de guerre TOE, ruban à étoile argent, croix de la Vaillance vietnamienne en bronze, bronze star US, médaille de la Résistance en bronze patiné ; croix du Combattant; médaille coloniale, petit module, agrafe «EXTREME ORIENT»; insigne des blessés ; médaille du Levant, avec barrette «LEVANT» ; palmes d’officier d’Académie en argent et émail ; étoile de chevalier de l’ordre du Mérite social (petits éclats) ; Fédération Taï, ordre du Mérite militaire (éclat). Rubans.
T.B et T.T.B.

Provenance : Ancienne collection Demogé.
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FRANCE. MÉDAILLE DU SOUDAN (1892)
En argent, à bélière tube. Frappe avec listel. Avers non signé.
Ruban ancien (raccourci au revers).
​29 mm - Poids net : 12 g T.T.B. à SUP.
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MÉDAILLE D’HONNEUR POUR ACTES DE COURAGE ET DÉVOUEMENT
En argent, de grand module (1re classe), au profil de Louis Philippe. Poinçon de la Monnaie de Paris à la main indicatrice.
Revers attribué « A VAUTHIER (Joseph-Victor) POUR SON COURAGE ET SON DÉVOUEMENT LORS DE L’INONDATION CHÂTEAUROUX (INDRE) 1845 ».
52 mm - Poids brut : 67,5 g
T.B. à T.T.B. (petites usures).

Le 31 janvier 1833, une circulaire ministérielle autorise le ministère de l’Intérieur à décerner une médaille destinée à récompenser le courage et le dévouement des personnes qui, au péril de leur vie, en ont sauvé d’autres.
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MÉDAILLE DE LA PRÉVOYANCE SOCIALE
Rare médaille de la prévoyance sociale de rang or.

En or. Poinçon tête d’aigle, d’orfèvre Arthus Bertrand, numérotée 494 sur le passant.
Ruban à rosette.
45 x 30 mm - Poids net : 17 g
Attribuée au revers « ALBERT CATHALA 1923 ».
​SUP.
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MÉDAILLE D’HONNEUR DU TRAVAIL
Médaille d’honneur du travail « or » du ministère de la Défense
, attribuée à J.F LAPORTE (1992).
En or (750 millièmes). Poinçon de la Monnaie de Paris.
Ruban avec rosette.
Poids net : 18,1 g
​SUP.
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Le dimanche 17 novembre 2024 à Sceaux ​​avec Maître SIBONI.​

11/21/2024

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Le dimanche 17 novembre 2024 à Sceaux 
​​avec Maître SIBONI.

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Armes anciennes, blanches et à feu, Coiffures,

​
INFORMATIONS PRATIQUES ET CONTACTS :
​SVV Michel SIBONI
27 avenue Georges Clemenceau
92330 Sceaux


Experts de la vente :
​
Jean-Claude DEY
Expert honoraire près de la Cour d'Appel de Versailles
Ancien Assesseur près la Commission de Conciliation et d'Expertise Douanière
Membre du S.F.E.P.

Arnaud de GOUVION SAINT-CYR
Membre du S.F.E.P.
Adresse : 8 bis, Rue Schlumberger,
​92430 MARNES LA COQUETTE

Tel : 01.47.41.65.31
Mail : [email protected].
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Sabre de cavalerie légère An XI.
Poignée recouverte de cuir, (manques), avec olive en laiton. Monture en laiton, poinçonnée de Versailles.
Quillon recourbé gravé artisanalement.
Lame à dos plat, gravée " Mfture Imple du Klingenthal Juin 1813 ", à pans creux, poinçonnée.
Fourreau en tôle de fer à deux bracelets et anneaux.
​A.B.E. patiné.
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Sabre japonais " Katana".
Poignée recouverte de galuchat avec tressage et menuki. Tsuba en fer, ajouré. Lame avec ligne de trempe.
Fourreau laqué noir avec kozuka.
A.B.E. Long lame : 52 cm. Long totale : 75 cm.
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Carabine Winchester 1866, calibre 44.
Canon rond avec patentes " WINCHESTER REPEATING ARMS NEWHAVEN CT - KING'S IMPROVMENT PATENTED MARCH 29 1866 OCTOBER 1860 ".
Bloc de culasse et garnitures renickelés.
Crosse en noyer.
N° 49372 B sur la queue de pontet.
​Dans l'état (reconditionné et remis en couleurs, manque une vis).
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​France. Sabre baïonnette modèle 1842.
Poignée en laiton, croisière en fer, douille sans encoche.
Bouton poussoir carré. Lame yatagan, poinçonnée au talon. Fourreau en tôle de fer.
A.B.E. Longueur : 69,5 cm.
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Casque de cuirassier bavarois Modèle 1842-1848 Troupe.
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Bombe en fer. Cimier au chiffre " M " de Maximilien II, jonc, attaches en mufles de lion, rivets en laiton.
Jugulaires à écailles en laiton, doublées de cuir.
Crinière en crin noir. Cocarde repeinte.
A.B.E. Une jugulaire détachée. Sans coiffe.
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Sabre ottoman dit "Pala ".
​
Monture en laiton, à plaquettes de corne maintenues par une rivure et un oeillet de dragonne. Garde à deux quillons droits finissant par des olives à pans. Lame à dos et fort contre tranchant. Fourreau recouvert de cuir à deux garnitures en laiton et un bracelet (manque les anneaux).
​A.B.E. Vers 1830.
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​Belle paire de pistolets à silex d'officier, destinée à l'Orient.
​
Canons ronds à méplats aux tonnerres.
Platines gravées de rinceaux et chiens à corps ronds.
​Une vis de chien cassée avec mâchoire.
Bagues de futs, pontets, calottes et décors de crosses en laiton à décors de rinceaux feuillagés.
Crosses en noyer. Baguettes en fer.
Poinçonnée "AF".
A.B.E. Vers 1820. Fabrication attribuée à Auguste FRANCOTTE.

Longueur : 35 cm.
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Revolver Galand, six coups, calibre 11 mm Galand.
Canon à pans gravé "GALAND PARIS".
​Extracteur collectif à assiette.
Plaquettes de crosse en ébène quadrillé.
Traces de finition bleuie. Rayures présentes.
A.B.E. Fabrication liégeoise. Vers 1868.
​Matricules 17103 et 10830.
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Allemagne. Deux glaives de fascine.
- un prussien modèle 1864. Croisière frappée « JR 66. SF ».
- L'autre saxon modèle 1840 avec matricule « 105 R 9 149 ». Lame frappée " PDL ". Fourreau en cuir à deux garnitures en laiton.

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Le dimanche 17 novembre 2024 à Versailles​​ avec l'étude Osenat.

11/21/2024

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Le dimanche 17 novembre 2024 à Versailles
​​avec l'étude Osenat.



COLLECTION JEAN LOUIS NOISIEZ

Haute Epoque
Armes à rouet, armures, armes blanches et armes d’hast



INFORMATIONS PRATIQUES ET CONTACTS :
​Osenat
13 avenue de Saint-Cloud
78000 Versailles

Experts de la vente :
​
Jean-Claude DEY
Expert honoraire près de la Cour d'Appel de Versailles
Ancien Assesseur près la Commission de Conciliation et d'Expertise Douanière
Membre du S.F.E.P.

Arnaud de GOUVION SAINT-CYR
Membre du S.F.E.P.
Adresse : 8 bis, Rue Schlumberger,
​92430 MARNES LA COQUETTE

Tel : 01.47.41.65.31
Mail : [email protected].
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Magnifique et historique pistolet à rouet français exécuté par « F.P » (François Poumerol), pour le roi Henri IV.
Long et fin pistolet à rouet. Canon rond parsemé de fleurs de lys et enrichi du profil du roi Henri IV couronné de laurier, puis, à pans au tonnerre, orné de feuillages et gravé sur le dessus « Lexovm Pro Henrico D Franc et Navar Rege 1602 ». Platine à rouet extérieur maintenu en partie par le bassinet, ornée d’une petite plaque à jours gravée. Couvre-bassinet coulissant. Corps de platine plat frappé « F.P. ». Chien à corps à pans mis en action par un ressort intérieur de la platine. Vis de noix de chien en fer doré, en forme de couronne. Pontet en fer découpé, doré, gravé à jours et orné d’une fleur de lys en grande partie dans sa dorure d’origine. Queue de pontet gravée d’un semi de lys en suite. Monture en bois fruitier, à bride sur le dos, prolongée d’un magnifique pommeau en poire, évidé, à quatre pans, renforcé de plaques en argent gravées d’une suite de lys, bordé de chainettes, enrichi d’une plaque d’argent aux « Armes de France et de Navarre » sous couronne et du chiffre « H » sous couronne entouré de part et d’autre de branches de laurier. L’extrémité du fût se termine par une plaque d’argent estampée de fleurs et de rinceaux comme le porte-baguette. Baguette d’origine en bois à embout en fer.
B.E. légers manques et petits fêles au fût, traces d’oxydation sur le métal et petites piqûres.
Plaque aux Armes de France et de Navarre ajoutée postérieurement ainsi que les quatre bandes en argent du pommeau.
Long. : 61 cm. Calibre 12,5 mm.

N.B. : Daté 1602 sur le pan supérieur du canon, ce pistolet de François Poumerol permet de reculer d’une dizaine d’année sa production d’armes à rouet françaises jusqu’à présent datées vers 1610/1615 pour les plus anciennes, telle l’arquebuse royale n°40 du cabinet d’armes de Louis XIII datée 1613 (musée de l’Armée). Arquebusier de Gaston d’Orléans, François Poumerol fut également très apprécié du Roi pour l’élégance et le raffinement de ses armes à feu, arquebuses et pistolets, au point d’en être l’auteur le plus fréquemment mentionné dans l’inventaire des collections de la Couronne.
Henri IV (1553-1610). Henri de Bourbon est né le 13 décembre 1553. Il vit dans une société en pleine guerre de religion, où les catholiques s’opposent aux protestants. Il est un chef protestant, et en 1572, il devient Roi de Navarre sous le nom d’Henri III. Le 18 Août 1572, il se marie, à Paris, avec la sœur du roi de France, Charles IX : Marguerite de Valois, aujourd’hui plus connue sous son surnom de « Reine Margot ». Ce mariage avait pour but de réconcilier catholiques et protestants. Pourtant quelques jours plus tard, aura lieu le massacre de la Saint-Barthélemy, le 24 aout 1572. Henri III de Navarre se convertit alors au catholicisme, puis retourne au protestantisme. Les conflits perdurèrent, et il faudra attendre la veille de la mort du roi de France, Henri III (2 Août 1589), pour qu’il devienne roi de France sous le nom d’Henri IV. Henri IV est le premier roi français de la branche familiale dite de Bourbon. Le pays est ravagé par les guerres de religion. Les catholiques lui demandent d’abjurer le protestantisme, et les protestants lui demandent de leur accorder la liberté de culte. Pour ramener un peu de paix dans son royaume, Henri IV abjure officiellement le protestantisme. Il le fait le 25 juillet 1593 à la basilique Saint Denis, et il est sacré le 27 février 1594 dans la cathédrale de Chartres. En 1595, il déclare officiellement la guerre à l’Espagne. Le 13 avril 1598, l’Édit de Nantes est signé et cela permet aux protestants d’exister officiellement, et le 2 mai 1598, la France et l’Espagne signent un traité de paix. Ces temps de guerres ont ruiné le pays et la nouvelle période est plus calme pour le royaume de France. Elle permet au Roi de renflouer les finances du Royaume. La France connaît alors une prospérité économique. Les métiers se développent ainsi que l’économie. Henri IV aide à la poursuite de l’implantation française dans le nouveau continent : les Amériques. Cependant, Henri IV regrette de ne pas avoir d’enfants pour pouvoir lui succéder. En décembre 1599, il fait annuler son mariage avec la reine Marguerite. Puis, il se marie, le 17 décembre 1600 avec Marie de Médicis. Ce mariage sera l’occasion de voir la naissance d’un héritier. La fin du règne d’Henri IV voit réapparaitre des tensions avec la famille d’Autriche, les Habsbourg mais aussi un nouveau conflit avec l’Espagne. Henri IV est assassiné par François Ravaillac le 14 mai 1610 à Paris. A sa mort, c’est son fils qui devient roi sous le nom de Louis XIII. Mais il n’a que 9 ans et sa mère, Marie de Médicis, assurera la régence.
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Ensemble de cuirassier en fer forgé noirci :
- Capeline à oreilles. Timbre surmonté d’un pic à quatre pans, à nuquière à quatre lamelles mobiles du type « écrevisse ». Visière en partie ourlée, striée, traversée par un petit nazal en fer ; munie de deux grandes oreilles de protection montées en deux parties, décorées de rivets en suite.
- Lourde cuirasse. Plastron à arête et busc médian. Dossière ourlée, à deux bretelles en fer, deux attaches rectangulaires mobiles et plaques découpées à cinq trous de fixation. Tirants et ceinture en cuir.
​Milieu du XVIIe siècle (cuir ancien mais postérieur).
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​Belle épée dite rapière à taza.
Magnifique monture en fer forgé entièrement travaillée à jours. Garde à une branche, deux longs quillons droits torsadés et feuillagés se terminant en boutons ciselés de feuillages. Pommeau rond. Fusée et coquille à bourrelet ; l’ensemble entièrement et magnifiquement ciselé à jours de rinceaux et de torsades feuillagées, enrichi de six masques d’hommes barbus et de volatiles. Longue et fine lame quadrangulaire, à gouttière au talon, signée « N. CAINO » (?), ricasso à pans, rainurée, poinçonnée et signée.
B.E. Espagne ou Italie. Milieu du XVIIe siècle. Long. 131 cm.
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Magnifique et rarissime partie antérieure de colletin de parement.
En cuivre repoussé, ciselé, gravé et doré, en bas et haut relief. Il présente au centre le Roi Louis XIII armé à la Romaine, monté sur un cheval cabré dont le caparaçon est fleurdelisé. De son bâton de commandement, le Roi montre deux troupes d'hommes armés de pied en cap, lances sur cuisses, prêts à s'affronter. Dans le lointain, une bataille se livre devant une ville. Sur la partie supérieure figurent des trophées guerriers.
B.E. France. Vers 1630-1640.
(manque à l'emplacement de l'attache gauche).
Ht. : 34,5 cm. Largeur : 24,4 cm.
Ce colletin de grande qualité peut avoir appartenu au Roi Louis XIII. Le monarque y est représenté à l'antique tel qu'il figure sur son colletin conservé au musée de l’Armée (G249) qui provient de la Bibliothèque nationale (ancienne collection Pauilhac) dont l'exécution est légèrement antérieure à celui-ci. Au vu de l’exécution du cheval, il s’agit probablement du même artisan.
Description rédigée en grande partie selon l’expertise de Mr Robert-Jean Charles, expert.

Provenance :
- Ce colletin a figuré dans une vente publique de Versailles. Maître Chapelle, commissaire-priseur, expert : RJ Charles. J.P. Foury. Dimanche 18 mars 1962 ; il est reproduit au catalogue.
- Collection Draeger.
- Collection Jean Louis Noisiez.
Références :
- Musée de l'Armée Paris G249.
- Colletin de cuivre repoussé, doré, de la Collection Wallace 1023-1029.
- Musée de l'Hermitage.
- Voir les Armes Françaises à travers les âges. Éditions des Deux Loges d'Or, N° 3031. 1972. Imprimé à Boulogne.
Louis XIII (1601-1643). Fils d’Henri IV, né en 1601, il démontre dès son plus jeune âge un grand intérêt pour la guerre et l'histoire. Son père meurt en 1610, et il monte alors sur le trône à seulement 8 ans. En 1615, le jeune roi épouse Anne d'Autriche, infante d'Espagne. Il rétablit peu à peu l'autorité royale et fait assassiner Concino Concini, un des favoris de sa mère qui avait une grande influence sur elle. Il s'oppose aux protestants et désire faire de la religion catholique la religion officielle. Lors du siège de La Rochelle (1620-1628), il fait tuer les protestants et détruire les fortifications de la ville. En 1624, le cardinal de Richelieu intègre le conseil du roi. Les deux hommes partagent les mêmes idées et deviennent très proches. Le programme de Richelieu inclut l'abaissement des grands féodaux, une rationalisation de l'administration et la lutte contre la maison de Habsbourg. Le règne de Louis XIII est surtout marqué par la guerre de Trente Ans contre les Habsbourg, dans laquelle la France est entrée dès 1635, et les conflits de succession d'Italie et de Lorraine. Les guerres coûtent cher au royaume et entraînent l'augmentation des impôts. Des révoltes populaires éclatent, et les complots se multiplient en raison de l'absence d'héritier mâle. En 1628, le dauphin Louis XIV naît et est surnommé "l'enfant du miracle". Louis XIII meurt en 1643 au château neuf de Saint-Germain-en-Laye.
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WURTEMBERG. Clé de chambellan du Royaume du Wurtemberg, attribuée au règne de Guillaume Ier (1816-1864).
En bronze ciselé. Anneau au manteau d’armes à fond amati, orné au centre d’un chiffre ajouré « W », surmonté d’une couronne royale ajourée, en ronde bosse. Tige ronde, boulée à l’extrémité, décoré eaux extrémités de feuillages. Panneton ajouré au chiffre « W ».
Longueur : 16,7 cm.
​B.E. XIXe siècle.
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Forte rapière à anneaux et pitonne.
Monture en fer forgé. Pommeau en olive décoré au trait. Fusée filigranée de fer en torsade. Garde à deux anneaux à jours, pas d’âne et deux longs quillons droits à rainures se terminant en boutons à pans. Forte lame droite à ricasso, à pans et trois rainures de part et d’autre en partie haute puis à quatre pans à forte arête médiane.
​B.E. Allemagne. Vers 1590/1600. Long. : 117,5 cm.
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​Belle et rare muserolle de cheval.
En fer forgé étamé, ajouré, travaillé à claire-voie (ou en treillis) et riveté. Ornée sur le museau d’une fleur stylisée cerclée de feuillages sur bord dentelé ciselé en suite ; prolongée sous le menton de cinq brins articulés maintenus par une chainette. Tête prolongée d’une protection à décor en suite d’entrelacs feuillagés bordés d’une suite d’oves. Munie sur le dessus d’une pointe en balustre ; l’ensemble riveté.
B.
E. Allemagne, vers 1550-1570.
(un très petit manque sur le dessus et deux petites fractures de deux rivets des fixations).
Ces muserolles (muselières de cheval) n'ont été utilisées qu'en Allemagne à cette
 période (1550/1570).
Voir le catalogue de Mario Scalini, n°259 et n°260 et la Wallace collection, A 450, A 453, A 454.
De la plus grande rareté. Magnifique travail de forge.
Provenance :
- Collection du duc de Londesborough vendue par Christie's les 4-11 juillet 1888, lot 399, au Metropolitan Museum New York.
- Collection Paul Sammlung à Berlin (Vente Christie's à Londres en mars 1961, lot 116).
- Collection Jean Louis Noisiez.
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Belle et rare paire de pistolets à rouet français provenant des collections des Princes de Salm.
Canons ronds à pans aux tonnerres avec courtes queues de culasse. Platines à rouets extérieurs maintenues par deux larges plaques sous les bassinets, gravées, ciselées de dauphins, à corps plats, finement gravées, côté queues, de rinceaux, d’une fleur, d’un oiseau et d’un insecte ; côté chien, poinçonnées aux Armes de France encadrées de deux chardons. Couvre-bassinets manuels. Chiens à corps plats carrés, ressorts des chiens gravés, grands ressorts logés dans les montures (typique des rouets français). Contre-platines plates mouvementées et pontets en fer. Montures en bois fruitier. Crosses à longs fûts, à pommeaux en ébène à huit facettes en creux, surmontés d’une suite de perles. Clous des pommeaux en fer doré, en rosace à huit rayons, sur fond granité et étoilé. Porte-baguettes et embouts des fûts en laiton doré, gravés. Baguettes en bois à embouts en fer.
Les crosses sont poinçonnées de deux saumons dos à dos que l’on retrouve sur les armes de la famille de Salm. Chaque pistolet frappé sous les saumons du numéro d’inventaire du cabinet d’armes du château de Dyck « 27 » et « 28 ».
Long totale : 515 mm. Long canon: 320 mm. Cal: 12,5 mm.
B.E. Vers 1620/1630 (deux légers fêles aux fûts).

Provenance :
-Christie’s Londres, 15 avril 1992, collection des Princes de Salm, n°267 du catalogue, 1ère vente, château de Dyck.
-Collection A. Serpette.
-Collection Jean Louis Noisiez
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Souvenir du général Jacques-Marie CAVAIGNAC.
Grand coffret nécessaire de pistolets à silex et crosse adaptable
.
Coffret en chêne clair portant sur le dessus, encastrée, une plaque d’argent en forme d’écu, gravée : « J.M. Cavaignac chef de brigade du 10è régiment de dragons An 10 », gainé à l’intérieur de drap vert.
Ouvert, il présente :
-Une grande paire de pistolets de combat à silex d’officier. Canons à pans, à rayures cheveux, légèrement tromblonnés aux bouches, bleuis patinés, signés : « Manufacture d’Armes de Caen » dans un cartouche et rinceaux dorés, gravés sur les pans gauches « Les officiers » et, sur les pans droits « A leur colonel », poinçonnés aux tonnerres. Points de mire enrichis de soleil rayonnant. Queues de culasse gravées. Platines signées, sur l’un, « Brunon l’Ainé Directeur » et, sur l’autre, « A la Mre de Caen » et chiens col de cygne à corps plats finement gravés de feuillages et au trait ainsi que les mâchoires et les batteries. Bassinets ovales à grands pare étincelles. Toutes garnitures en fer découpées, poli glacé, gravées, ciselées. Larges pontets ornés de colonnes avec urnes garnies de fruits. Contre-platines à rosettes et toutes vis gravées. Détentes réglables. Montures en noyer choisi marbré et veiné. Crosses à long fûts, finement quadrillées et sculptées d’urnes fleuries. Pommeaux ovales gravés de fleurettes. Baguettes en fanon à embout en os et laiton.
N.B : Les crosses des pistolets portent sur les dos un système d’ancrage dit « à baïonnette » permettant de fixer la crosse pour les transformer en carabine.
-Et ses accessoires : moule à balles, huilier en cuivre, maillet, baguette de nettoyage et baguette de bourrage, épinglette, baguette en fer, clé et sa crosse amovible en noyer avec système d’ancrage pouvant être montée sur l’un ou l’autre des pistolets.
Époque Consulat (1801-1802).
Les pistolets et accessoires en bon état. Le coffret est fendu sur le couvercle et le gainage à l’intérieur avec usures. L’écu en argent est en partie décollé.
Longueur pistolets : 41 cm. Longueur avec crosse montée : 71 cm.
Calibre : 15 mm. Coffret 31,5 x 52,5 x Ht. : 10 cm.

Brunon l’Ainé : arquebusier et fourbisseur à Caen (Calvados), 1762-1793. Directeur de la Manufacture d’Armes de Caen.
 Provenance :
-Souvenirs du général Cavaignac, Drouot (Millon Associés), vente du 2 avril 1997, n°70.
-Collection Jean Louis Noisiez.
Historique : Il est à noter que le 10e régiment de dragons vient prendre ses quartiers à Caen à partir de mai 1802 après des campagnes où le régiment se distingue en Hollande et dans les Grisons.
Jacques-Marie, vicomte Cavaignac de Baragne (1773-1855). Il entre au service à l'âge de 17 ans comme sous-lieutenant au régiment de Navarre Infanterie. Il se signale surtout en 1797, au passage du Tagliamento, où Napoléon Bonaparte le nomme chef d'escadron sur le champ de bataille. Il se signale encore pendant la retraite d'Italie en 1799, sous les ordres de Moreau. Nommé chef de brigade, il prend en 1800, le commandement du 10e régiment de dragons. Avec celui-ci, dans la division du général Macdonald, il se trouve au terrible passage du col du Splügen du 27 novembre au 6 décembre, et au passage du fleuve Garigliano les 27 et 28 décembre. Il est blessé plusieurs fois assez dangereusement. À Austerlitz, Napoléon le nomme commandeur de la Légion d’honneur. En 1806, il passe avec son frère, le conventionnel Jean-Baptiste Cavaignac, au service de Murat, roi de Naples. Ce prince voulant faire une descente en Sicile, lui confie un des trois corps de son armée. Cavaignac seul débarque, les autres étant retenus par les vents. On le rappelle ; mais le retour est difficile, les Siciliens le cernent par terre et les Anglais par mer. Cavaignac y parvient cependant en passant sous le feu de l’ennemi, et à la vue des deux armées, il descend sur les côtes de la Calabre sans avoir perdu un seul bâtiment. Le roi de Naples l’embrasse en le félicitant et le désigne comme premier aide de camp. Après les événements de 1812, il quitte Naples avec son frère et rentre à la Grande Armée comme général de brigade. À Moscou, il commande la cavalerie du XIe corps et protège la retraite de Russie, et s’enferme dans la place de Dantzig avec les 1 800 hommes qui lui restent. Après la capitulation qui est violée, Cavaignac est envoyé prisonnier à Kiev, d'où il envoie sa soumission à Louis XVIII. Il est nommé lieutenant-général le 21 octobre 1814, baron Cavaignac de Baragne le 14 août 1818, puis commandeur de Saint-Louis et vicomte Cavaignac de Baragne le 11 janvier 1823. Le général Cavaignac se rallie également aux Bourbons de la branche cadette. Il est nommé inspecteur de cavalerie en 1831, grand officier de la Légion d'honneur et Pair de France le 29 avril 1833, puis Grand-croix de la Légion d'honneur en 1847.
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